Christelle Marchand

Christelle Marchand commence le handball dans son village de Saint-Charles-la-Forêt, de benjamine à cadette[2]. Dès la classe de seconde, en rentrant au lycée, elle choisit d'intégrer le Pôle espoir de Chartres plutôt que Lorient, plus pratique par le train[2].

Très en vue au sports-études, l'entraîneur du Dreux ACHB Gilbert Guihard la fait venir au club drouais en 1985[2]^,[E 1]. Dès son arrivée, elle devient la principale artificière de la ligne arrière et permet au club de monter en 2^e division en remportant le titre de N2[E 1]. Aux côtés de l'ex-internationale Josiane Gabas, Marchand et les Drouaises montent en 1^re division en 1989[E 1] avec le titre de N1B[E 2]. Au terme de sa première saison dans l'élite, celle surnommée « Mayenne » au DAC décide de rejoindre l'USM Gagny[E 2]. Guihard déclare alors : « Avant, elle était une joueuse du DAC jouant en équipe de France. Maintenant, elle est devenue une joueuse de l'équipe de France jouant au DAC »[E 2].

Elle poursuit son évolution en signant dans le meilleur club français, l'USM Gagny[2]. À Gagny, elle était assistante commerciale en informatique[2].

Après Gagny et une belle carrière internationale, Christelle et son mari ne veulent pas rester vivre sur Paris, le Sud-Ouest les attire[2]. Comme club féminin de handball de haut-niveau, il y a alors Bordes en N1 et Bayonne en N2[2]. À l'occasion d'un match à Bègles, avec Gagny, elle déclare haut et fort vouloir finir sa carrière dans le Sud-Ouest[2]. Éric Barada entend l'annonce et, deux ans après, le club de Bordes Sports Handball trouve du travail pour elle et son compagnon[2]. À Bordes, elle travaille dans une entreprise de maintenance en froid[2].

Marchand raccroche au terme de la saison 1997[2]. Elle désire créer une famille et rester vivre dans la région[2]. Le couple a deux enfants Léa et Ugo[2]. Elle ne quitte pas le handball pour autant et entraîne les équipes de jeunes[2]. Elle découvre la jeune Alexandra Lacrabère qui est devenue internationale[2].