Christian de Vartavan
Christian Tutundjian de Vartavan, né le à Neuilly-sur-Seine, est un égyptologue et un conseiller en nouvelles technologies britannique[réf. nécessaire] d'origine arménienne, bourguignonne (France), espagnole et flamande (Belgique) et d'éducation franco-britannique.
Christian Tutundjian de Vartavan | |
Égyptologue | |
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Naissance | Neuilly-sur-Seine |
Nationalité | français |
Biographie
Christian Tutundjian de Vartavan est issue de l'aristocratie arménienne et descend en ligne directe des meliks (princes) du Karabagh, en particulier de ce melik qui résidait à Vardavank nord-est de Ghapan, Syunik (République d' Arménie) [1].
Il naît le 27 janvier 1965 à Neuilly-sur-Seine de Mardiros Antranik Tutundjian de Vartavan et Marie Henriette Barbenoire. Il est admis à l'Ecole des Roches de 1977 à 1979, puis au Collège Alpin Beau Soleil en Suisse de 1980 à 1984. Durant l'été 1980, ayant atteint l'age légal minimum, il fouille une nécropole gallo-romaine près de Rouen et en 1982 il devient membre de la Société d'Egyptologie de Genève, alors dirigée par le professeur Robert Hari.
Après un baccalauréat avec mention de l'académie de Grenoble en 1984, Christian de Vartavan part en Angleterre pour un B.A. en archéologie du Moyen-Orient à l'Institut d'archéologie de l'University College de Londres (UCL) et reçoit à cette occasion des cours particuliers de l'égyptologue Harry Smith et de l'archéologue James Mellaart. C'est au cours de son M.Sc. en archéobotanique de l’Égypte ancienne dans cette même institution, en 1987-1988, qu'il découvre 36 boites de restes végétaux en provenance du tombeau de Toutânkhamon dans les réserves des Jardins botaniques royaux de Kew, alors dirigés par sir Ernest Arthur Bell (en). Il obtient pour cette découverte les honneurs de la presse mondiale[2],[3],[4] et le haut de la première page du Times[5],[6].
Sir James Lighthill, alors provost de UCL, salue en conseil des professeurs la contribution de la découverte à la réputation de l'UCL tandis que la France, par le biais de son Ministère des Affaires étrangères, accepte sa demande de volontaire du service national (VSN) au sein de l'ambassade de France à Londres. En 1989 et 1990, il est autorisé par privilège gouvernemental égyptien à poursuivre son étude de ces végétaux dans les réserves du Musée égyptien du Caire et devient ainsi le premier et jusqu'à ce jour le seul égyptologue français à se voir accorder une partie du trésor funéraire de la tombe de Toutankhamon pour étude[réf. nécessaire]. Il défend en 1994 toujours à UCL sa thèse doctorale, soutenue par une bourse de la Fondation Fyssen[7], devant la paléoéthnobotaniste Lady Jane Renfrew (Cambridge), l'égyptologue Geoffrey Thorndike Martin et l'archéobotaniste Gordon Hillman (en), intitulée Combined-systems Analysis for the Interpretation of the Tutankhamun Plant Remains. Il retourne alors en France où il travaille de 1994 à 2000 au Muséum national d'histoire naturelle.
En 1995, Envoyé Spécial (France 2)[8] et Géo Magazine [9] documentent l'expédition internationale qu'il dirige en Italie pour débandeletter, étudier et rebandelleter la momie du Grand prêtre de Karnak Namenkhet Amon, propriété du monastère arménien de Saint Lazare (Venise). En 1997, il publie son Codex des restes végétaux de l’Égypte ancienne[10] qui devient la référence mondiale sur la végétation de l'ancienne Égypte[11],[12] et en 1999 Hidden Fields of Tutankhamun[13] qui est reconnu dix ans plus tard comme l'exemple type de la nouvelle égyptologie scientifique[14].
Entre 2000 et 2004 il travaille dans l'entreprise familiale comme directeur de communication puis vice-président et en 2004 il est intégré dans la Marine nationale comme spécialiste en communication avec le grade de capitaine de corvette. Il représente la Marine à Euronavale 2004 en présence du Major général Oudot de Dainville et se voit confier l'accueil de plusieurs marines étrangères et le transport du contrat de vente du sous-marin nucléaire vendu à l'Inde au cours du salon.[réf. nécessaire] En 2005, il présente au Communicating European Research de Bruxelles, sur invitation de la Communauté européenne, un projet de portail européen de la science[réf. nécessaire][15] et en 2006 il part en Arménie y fonder l'égyptologie. Il y devient le fondateur historique de cette discipline dans ce pays[16] et le directeur du premier centre d'égyptologie à l'université d'État d'Erevan. Il occupe cette fonction en décembre 2006 et acquiert pour le centre arménien d’égyptologie une réputation internationale[17] dont les découvertes linguistiques font les nouvelles nationales[18]. En mai 2014, il est forcé de rentrer en France en urgence en raison de graves problèmes familiaux et de santé. Il rend sa chaire en septembre 2014 et vit en France jusqu'en 2017. En août 2017 il rentre en Angleterre ou il vit désormais. Il devient alors l'ambassadeur mondial pour deux sociétés de technologie Blockchain.
À la mort de son père Mardiros Antranik le 13 mars 2020, étant l'ainé, il hérite du titre de melik (prince) de Vartavan. L'église arménienne lui demande alors de remplir certain fonctions officielles dont prononcer au nom de la communauté arménienne de Grande Bretagne et Irlande l'oraison funèbre du prince Philippe d'Angleterre quelques jours après la mort de ce dernier le 9 avril 2021[19].
Découvertes
Une quarantaine de découvertes scientifiques dont huit dans le cadre de son poste de directeur du Centre arménien d'égyptologie[20].
En égyptologie :
- Avancées dans la connaissance de la flore de l’Égypte ancienne, africaine ou moyenne orientale[21], dont plusieurs espèces ayant une importance économique[22],[23]
- Concernant la langue et la littérature de l’Égypte ancienne :
- Découverte et révélation de la structure inconnue et cachée du Rituel journalier[24]
- Deux méthodes pour vocaliser l'ancien égyptien [25],[26].
- En mai 2015 il écrit une lettre officielle au secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres (Institut de France) l'informant de l'existence d'une dizaine de digrammes en Ancien Égyptien[27], formées, comme pour les diphtongues, par la combinaison de deux phonèmes différents pour en produire un troisième. En mai 2016 ces digrammes, suggérées comme ancêtres des diphtongues du copte, sont détaillées pour la première fois dans son livre Vocalised Dictionary of Ancient Egyptian[28]. En 2022, l’Ecole Normale Supérieure de Pise - première institution universitaire d’Italie - est la première à reconnaitre l’importance du dictionaire en le placant dans ses resources critiques pour l’enseignement de l’Egyptologie au coté des travaux de Champollion et Erman/Grapow[29].
En archéobotanique :
- Avancées permettant de nouvelles méthodes d'interprétation des restes végétaux en provenance des fouilles[30] et de reconstituer visuellement le paysage de l’Égypte ancienne[31].
Ces méthodes ou découvertes sont entrées dans les manuels d'égyptologie[32],[33], d'archéologie[34],[35],[36] ou d'archéobotanique[37],[38],[39],[40], ainsi que dans diverses encyclopédies[41],[42].
Honneurs
- Prix du chercheur efficace en sciences humaines de la République d'Arménie 2013[43].
- Création par l'université d'Oxford (Royaume-Uni) d'une archive nominale pour ses travaux (2010) et sa correspondance (2014 et 2022) au sein de l'archive égyptologique centrale[44]. Des 110 égyptologues qui composent cette archive, il est le seul égyptologue, avec le professeur David O'Connor (en), à bénéficier de cet honneur de son vivant [45]. En 2015, le Royaume-Uni intègre ces archives dans ses archives nationales et crée une entrée officielle pour Christian Tutundjian de Vartavan[46].
- Il est élu le 19 octobre 2017 Fellow de la Société Linnéenne de Londres[47]
- En 2018 Fellow de la Société royale des Arts de Londres[48].
- En 2017, sur la recommandation du Secrétaire d’Etat Grant Schapps (en), il devient un expert auprès du Parlement britannique (APPG-Chambre des Lords & Chambre des Communes) pour la technologie Blockchain ou il participe aux débats des sessions[49].
- En 2019 il est nommé Membre Permanent du Comité de Conseil sur la technologie blockchain au Parlement Anglais et est nommé sur l'APPG d'Intelligence Artificielle par Lord Clement-Jones qui siège à la Chambre des Lords.
- En 2021, le rapport du secrétariat de l’APPG Blockchain du Parlement Anglais le reconnait comme ’Influenceur Blockchain 2021“ pour le Royaume Uni [50].
Publications
Treize livres dont onze publiés et trente-huit articles scientifiques (au 08/04/2022)[51]. Plusieurs articles pour The Liberal Democrat Voice (UK) et une lettre au Financial Times le 3 Décembre 2021 concernant le danger de prolifération des armes guidées par l'intelligence artificielle
Notes et références
- armenianchurch.org.uk
- « La découverte d'un archéologue français à Londres Les festins de Toutankhamon », Le Monde (Paris), (ISSN 1950-6244, lire en ligne)
- (en) « Provisions for King's Afterlife », Washington Post, (ISSN 0190-8286, lire en ligne)
- (en) « Lost, Found -- Items From Tut's Tomb », The Los Angeles Times, (ISSN 0458-3035, lire en ligne)
- « Un Français à l'honneur (Philippe Harrouard) », sur France 2 - 20h - Archives, (consulté le )
- (en) Michael McCarthy, « Student rediscovers Tutankhamun's funeral feast », The Times (London), , p. 1 (front page) & 24 (back page) (ISSN 0140-0460, lire en ligne)
- « Annuaires des Boursiers de La Fondation », sur Fondation Fyssen, Paris, 1991 - 1992 (consulté le )
- « Envoyé Spécial - La momie et ses secrets », sur MIF-Sciences.net
- Jean Claude Grenier, « Le savant strip-tease du mort de Venise », Géo (200), , p. 192-195 (ISSN 0220-8245, lire en ligne)
- http://saisbooks.atspace.com/index_files/Codex.htm
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- Pierre Koemoth (CNRS), « Codex of Ancient Egyptian Plant Remains (Review) », Bibliotheca Orientalis, , p. 338-340 (ISSN 0006-1913, lire en ligne)
- Pierre Koemoth (CNRS), « Hidden Fields of Tutankhamun (Review) », Bibliotheca Orientalis, , p. 120-121 (ISSN 0006-1913, lire en ligne)
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- Liste des égyptologues dans les archives d’Oxford: http://www.griffith.ox.ac.uk/archive/holdings/
- (en) « Vartavan, Christian Tutundjian de (b 1965), Egyptologist », sur Discovery, The official archive of the UK government, (consulté le )
- linnean.org
- Société Royale des Arts
- youtube.com
- academia.edu
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