Christophe Gamard

Christophe Gamard, Gamar ou Gamart, est un architecte français mort à Paris probablement en 1649[1].

Christophe Gamard
Biographie
Décès
Activité

Biographie

On ne connaît pas grand chose sur sa vie. Il était maître maçon en 1613, juré de la ville en 1626 et architecte voyer de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés en 1627 et architecte du roi en 1639[2].

Il a succédé à Claude Vellefaux comme architecte voyer de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Il avait été son commis et s'était marié avec sa fille, Étiennette Vellefaux. Il en a deux fils, Christophe et Hubert. Veuf, il s'est remarié avec Marie Gillier, en 1648.

Famille

Son frère, Philippot Gamard, a travaillé sur l'hôtel de Nemours, rue Séguier, en 1620, et à des maisons rues de Sévigné et des Trois-Portes entre 1616 et 1619.

Réalisations

  • des maisons rue de la Cerisaie, en 1613, rue de Seine, en 1614, rue de Buci où il avait sa propre maison au no 27, en 1631 ;
  • l'élargissement de la nef de l'ancienne église Saint-Sulpice par ajout de chapelles latérales, entre 1614 et 1631 ;
  • le pont au Double, entre 1626 et 1631, sur le petit bras de la Seine pour relier les bâtiments de l'Hôtel-Dieu situés sur l'île de la Cité avec ceux se trouvant rive gauche. Il succède à son beau-père comme architecte de l'Hôtel-Dieu et réalise la salle du Rosaire et le grand portail de la rue de la Bûcherie, entre 1626 et 1635 ;
  • la prison de l'Abbaye, dépendance de justice de l'abbé de Saint-Germain-des-Prés, construite entre 1631 et 1635[3] ;
  • l'hospice des Incurables, entre 1633 et 1640, à la demande du cardinal de La Rochefoucauld et de Marguerite de Rouillé. Il a été l'architecte de l'hospice jusqu'à sa mort ;
  • la fontaine sur le parvis, située à environ 20 m du portail nord de la cathédrale Notre-Dame, entre 1636 et 1639[4] ;
  • le quai Malaquais après 1632 ;
  • des maisons sur le côté nord de la rue Sainte-Marguerite (actuelle rue Gozlin), en 1635 ;
  • la voûte de l'égout de la rue Saint-Benoît, en 1640 ;
  • la façade de l'église Saint-André-des-Arcs en 1640 ;
  • le portail latéral sud, portail Sainte-Marguerite, les voûtes d'ogives, les chapiteaux hauts du vaisseau central de l'église abbatiale Saint-Germain-des-Prés, entre 1646 et 1649 ;
  • la nouvelle église Saint-Sulpice pour laquelle il a fourni les plans en 1636, puis, après leur approbation en 1645, il a commencé la construction par la chapelle de la Vierge en 1646 et l'a poursuivie jusqu'à sa mort.

Notes et références

  1. Nota : Bernard Oudin a écrit dans son livre, « vers 1654 ».
  2. Jean-Pierre Babelon, Demeures parisiennes sous Henri IV et Louis XIII, Paris, Éditions Hazan, 1991, 323 p. (ISBN 9782850252518), p. 256.
  3. « Histoire pénitentiaire et justice militaire : l’Abbaye, maison d’arrêt et de discipline militaire à Saint-Germain-des-Prés ».
  4. Jeanne Pronteau, Paris, Imprimerie nationale, 1974 (ISBN 978-2-600-05333-4), p. 547. Lire en ligne.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Marie Pérouse de Montclos (dir.), Le Guide du patrimoine de Paris, Paris, Hachette, 1995, 587 p. (ISBN 9782010168123), p. 186, 446, 495, 514.
  • Bernard Oudin, Dictionnaire des architectes, Paris, Seghers, 2e édition, 1994, 664 p. (ISBN 2-232-10398-6), p. 187.

Lien externe

  • Portail du baroque
  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • Portail du royaume de France
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.