Cicely Courtneidge

Dame Esmerelda Cicely Courtneidge, née le à Sydney, en Australie, et morte le à Londres, est une actrice, comédienne et chanteuse britannique. Elle forme un partenariat professionnel avec son époux l'acteur Jack Hulbert.

Cicely Courtneidge
Biographie
Naissance
Décès
(à 87 ans)
Putney
Sépulture
Golders Green Crematorium (en)
Nationalité
Activités
Conjoint
Autres informations
Distinction

Biographie

Cicely Courtneidge naît à Sydney, pendant une tournée de son père en Australie[1]. La famille retourne en Angleterre en 1894. Ses parents sont le producteur et acteur écossais Robert Courtneidge et son épouse, Rosaline May Adams, connue sous le nom de scène Rosie Nott et elle-même la fille de la chanteuse et actrice Cicely Nott[2]. Courtneidge fait ses débuts sur scène en 1901, à l'âge de huit ans, dans le rôle de la fée Peaseblossom, dans Le Songe d'une nuit d'été, produit par son père au Prince's Theatre de Manchester[3].

Courtneidge passe deux années en Suisse et à son retour en Angleterre, commence une carrière d'actrice. Elle a des rôles secondaires, notamment à l'Apollo Theatre dans l' opéra comique Tom Jones (1907), dont son père a co-écrit le livret[3],[4]. Son premier rôle plus important est celui d'Eileen Cavanagh dans la comédie musicale The Arcadians[2] puis dans The Mousmé (1911), où elle joue aux côtés de Florence Smithson[5].

En , elle joue le rôle de Lady Betty Biddulph dans la comédie musicale The Pearl Girl[6],[2]. Jack Hulbert fait ses débuts d'acteur professionnel dans cette pièce. Les deux acteurs jouent à nouveau ensemble dans The Cinema Star, adapté par Jean Gilbert, au Shaftesbury Theatre jusqu'à l'entrée en guerre de l'Angleterre, en août 1914.

Courtneidge et Hulbert se marient en , alors que Hulbert est militaire[2]. Courtneidge continue à apparaître dans les productions de son père dans le West End et en tournée, notamment dans des reprises de The Arcadians et de The Pearl Girl[7],[8]. Les nouvelles pièces de son père rencontrent peu de succès et Cicely Courtneidge se tourne vers des activités de music-hall[9].

Après la guerre, elle joue dans des pantomimes[7], puis participe à des revues et des comédies musicales avec son mari, sans grand succès[2],[10]. Courtneidge revient à la variété, au London Coliseum en 1922[11].

C'est à partir de 1923 que la carrière commune de Courtneidge et Hulbert décolle. Ils jouent dans Little Revue starts at Nine O'Clock (1923), By The Way (1925-1926), Lido Lady (1926-1927), Clowns in Clover (1927-1929), The House that Jack Built (1929-1930) et Folly to ba Wise (1931), produits par Hulbert. Cicely Courtneidge joue dans deux films, notamment dans Soldiers of the King (1933), dans laquelle elle interprète There's something about a soldier, devenue très populaire. Dans Jack's the Boy (1932) elle joue à nouveau avec son époux. Elle retrouve son époux dans la pièce Under Your Hat, jouée de novembre 1938 à 1940, au Palace Theatre, dont la guerre interrompt les représentations[2]. Durant la guerre, elle donne des représentations dans des hôpitaux et devant des troupes à Gibraltar, à Malte, en Afrique du Nord et en Italie. Elle joue à Londres après la guerre, notamment en novembre 1945, où elle a le rôle-phare dans la pièce d'Arthur Macrae, Under the Counter, produite par son époux au Phoenix Theatre de Londres, qui part ensuite en tournée aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande[2]. Elle joue en 1951 dans Gay's the Word, qui est l'un de ses plus grand succès, puis elle joue dans le film The L-Shaped Room, en 1962. En 1967, elle a le rôle de Dora dans une reprise de Dear Octopus de Dodies Smith, où Hulbert tient le rôle de son époux[2]. Fin 1971, elle fête ses 70 ans sur scène, dans le rôle principal de Move Over, Mrs Markham.

Elle est promue dame commandeur de l'Empire britannique en 1971[2]. Elle meurt le dans une maison de santé de Putney, à Londres[2].

Distinctions

Carrière

Comme actrice

Références

  1. Stanley Green, « Cicely Courtneidge », Encyclopedia of the Musical Theatre, Da Capo Press, 1980 (ISBN 0-306-80113-2), p. 86.
  2. Derek Pepys-Whiteley, « Courtneidge, Dame (Esmerelda) Cicely (1893–1980) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, màj 2011, [lire en ligne].
  3. "Courtneidge, Dame Cicely", Who Was Who, A & C Black, 1920–2008; online edition, Oxford University Press, December 2007, accessed 8 August 2011
  4. "Apollo Theatre", The Times, 1 May 1907, p. 8
  5. The Mousmé, The Play Pictorial, juillet 1911, p. 40.
  6. "The Pearl Girl", The Times, 26 septembre 1913, p. 7
  7. Gaye, p. 492
  8. "Obituary, Dame Cicely Courtneidge", The Times, , p. 16
  9. "Variety Theatres", The Manchester Guardian, 7 août 1917, p. 8.
  10. "Ring Up at the Royalty", The Observer, 4 septembre 1921, p. 12 ; « Ring Up », The Times, 5 novembre 1921, p. 6.
  11. "The Coliseum", The Times, 21 février 1922, p. 14.

Voir aussi

Bibliographie

  • Charles Castle, Noël, London, W. H. Allen, (ISBN 0-491-00534-2)
  • [autobiographie] Cicely Courtneidge, Cicely, London, Hutchinson, (OCLC 559973615)
  • Noël Coward, The Noël Coward Diaries, London, Methuen, (ISBN 0-297-78142-1)
  • Freda (ed.) Gaye, Who's Who in the Theatre, London, Sir Isaac Pitman and Sons, (OCLC 5997224)
  • Jack Hulbert, The Little Woman's Always's Right, London, W H Allen, (ISBN 0-491-01653-0)
  • (en) Derek Peppys-Whiteley, « Courtneidge [married name Hulbert], Dame (Esmerelda) Cicely », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, màj 2011 (lire en ligne)
  • Sheridan Morley, The Great Stage Stars, London, Angus & Robertson (ISBN 0-8160-1401-9, lire en ligne)
  • « Dame Cicely Courtneidge’s 1931 “Laughing Gas” Recording », Anesthesiology, vol. 123, no 4, , p. 860 (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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