Cimetière militaire français de Bitola

Le cimetière militaire français de Bitola est un cimetière militaire de la Première Guerre mondiale rassemblant les sépultures de plus de 13 262 soldats de l'Armée française tués sur le Front d'Orient.

Cimetière militaire français de Bitola
Tombes du cimetière et monument en arrière-plan.
Pays
Région
Commune
Tombes
6 262
Personnes
entre 13 262 et 16 262
Mise en service
1923
Coordonnées
41° 02′ 25″ N, 21° 21′ 33″ E
Géolocalisation sur la carte : Macédoine du Nord

Localisation

La cimetière militaire français est situé au nord-est de la municipalité de Bitola, le long de la route menant à Logovardi, à environ km du centre de Bitola.

Contexte

À la suite de l'échec de la bataille des Dardanelles, la Bulgarie entre en guerre en s'alliant aux puissances centrales en et mène une offensive victorieuse en Serbie. Afin de soutenir les troupes serbes, les troupes françaises et britanniques issues du Corps expéditionnaire des Dardanelles débarquent à Salonique, au nord de la Grèce. L'aide alliée arrive cependant trop tard pour secourir les forces serbes qui doivent battre en retraite face aux forces allemandes, austro-hongroises et bulgares. Les forces françaises et britanniques avancent vers la Varda mais doivent battre en retraite après les batailles de Kosturino (en) et de Krivolak (en). Les armées alliées, battues, se retranchent à Salonique. De à , une offensive alliée permet d'avancer et de prendre Monastir (aujourd'hui Bitola). Le front se stabilise jusqu'en où la manœuvre d’Uskub sonnera la fin des combats avec la Bulgarie qui signe l'armistice de Thessalonique.

Histoire

Le cimetière militaire français de Bitola est inauguré le 15 septembre 1923[1],[2].

Tombes

Le cimetière comprend 6262 tombes individuelles, ainsi que deux ossuaires contenant entre 7 000 et 10 000 soldats français[3].

Annexes

Références

Liens internes

Liens externes

  • Portail de la Macédoine du Nord
  • Portail de l’Armée française
  • Portail de la Première Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.