Cjdns
Cjdns est un VPN IPv6 chiffré (cryptographie asymétrique) utilisant un maillage en réseau, et donc décentralisé et multiplateforme (FreeBSD, Linux, NetBSD, MacOS, Windows[3]), basé sur un logiciel libre sous licence GPL V3. Contrairement à des réseaux VPN de type TOR, I2P ou FreeNet, l'anonymisation totale n'est pas la priorité. Le but est davantage de créer un réseau de confiance[4].
Développé par | Caleb James DeLisle et la communauté |
---|---|
Première version | [1] |
Dernière version | 21.1 ()[2] |
Dépôt | github.com/cjdelisle/cjdns |
Écrit en | C, Node.js et Rust |
Système d'exploitation | Linux, FreeBSD, NetBSD, macOS et Microsoft Windows |
Environnement | X86, x86_64, architecture MIPS, architecture ARM et PowerPC |
Langues | Anglais |
Type | Protocole de communication |
Licence | Licence publique générale GNU version 3 |
Site web | github.com/cjdelisle/cjdns |
Ce logiciel est développé à l'origine par le chercheur informatique, Caleb James DeLisle[5] Ses initiales sont les trois premières lettres du nom du service réseau.
Le réseau Meshnet de Seattle utilisant Hyperboria, ainsi que le réseau Guifi.net, couvrant 21 000 bornes Wi-Fi en Catalogne sont basés sur Cjdns[5]. Un réseau similaire, appelé Santa Cruz Meshnet est déployé à Santa Cruz[3].
Caractéristiques
- Les données sont chiffrées de bout à bout des échanges, les relais n'ont donc pas besoin d'être de confiance[6] ;
- Les paquets sont routés d'après leur source (en), permettant ainsi d'expérimenter des algorithmes de routage sans risquer de coupure (aidé par l'anti-spoofing)[6] ;
- Les données de routage viennent d'une table de hachage distribuée, permettant ainsi de lutter contre le spoofing[6] ;
- Les pairs peuvent être configurés explicitement comme des tunnels en UDP, ou auto-configurés sur ethernet via le protocole 0xfc00 de la couche 2[6].
Réseaux déployés
Le réseau Meshnet de Seattle, ainsi que le réseau Guifi.net, couvrant 21 000 bornes Wi-Fi en Catalogne sont basés sur Cjdns[5].
Un réseau similaire appelé Santa Cruz Meshnet, est déployé à Santa Cruz[3].
Annexes
Notes et références
- « https://github.com/cjdelisle/cjdns/releases/tag/cjdns-0.1 »
- « Release 21.1 », (consulté le )
- (en) « The CJDNS installer », sur SantaCruz Mesh
- AgentSteel, « Journal cjdns / hyperboria : réseau décentralisé et sécurisé », sur LinuxFR,
- (en) Hal Hodson, « Meshnet activists rebuilding the internet from scratch : Worried about the NSA snooping on your email? Maybe you need to start creating your own personal internet », sur New Scientist,
- (en) Stuart D. Gathman, « Decentralize common Fedora apps with Cjdns », sur Fedora Magazine,
Bibliographie
- (ru) М.А.Дружинин, « Характеристики протоколов маршрутизации mesh сетей - Воронежский институт высоких технологий », Моделирование, оптим изация и информационные технологии, Сетевое издание, vol. 9, no 2, (ISSN 2310-6018, lire en ligne) CDU : 681.3
Liens externes
- Site officiel
- irc://irc.efnet.org/#cjdns — canal IRC
- https://hyperboria.net — Plus important réseau basé sur Cjdns
- Portail de la sécurité informatique
- Portail des télécommunications
- Portail d’Internet