Claude-Philippe Fyot de La Marche
Claude-Philippe Fyot (ou Claude-Philibert Fyot), né à Dijon le et mort dans cette même ville le , chevalier, marquis de La Marche, comte de Bosjean, baron de Montpont, était un magistrat français (au Parlement de Bourgogne). Il fut également un des nombreux correspondants de François-Marie Arouet, alias Voltaire.
Claude Philibert Fyot de La Marche | ||
Titre | Marquis de La Marche | |
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Autres titres | Comte de Bosjean, baron de Montpont | |
Prédécesseur | Jean de Berbisey | |
Successeur | Jean-Philippe Fyot de La Marche | |
Autres fonctions | Premier Président au Parlement de Bourgogne | |
Biographie | ||
Dynastie | Famille Fyot | |
Naissance | Dijon, Bourgogne Royaume de France |
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Décès | (à 73 ans) Dijon, Bourgogne Royaume de France |
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Père | Philippe Fyot de La Marche | |
Mère | Marie Madeleine de Mucie | |
Conjoint | Jeanne-Marguerite Baillet | |
Enfants | Jean-Philippe Fyot de La Marche | |
Biographie
Son père, Philibert Fyot de la Marche, est président à mortier du Parlement de Bourgogne, et sa mère, Magdeleine de Mucie, est d'une ancienne famille parlementaire de Bourgogne. Après des études au collège de Clermont, il devient le 1er février 1718, à 24 ans, conseiller garde des sceaux. Le 21 novembre de la même année il est président à mortier. Il est pourvu de la charge de Premier président du Parlement de Bourgogne, par lettres patentes, le 16 janvier 1745. Il épouse Jeanne-Marguerite, fille de Lazare Baillet, président à mortier au Parlement de Bourgogne, et de Marthe de la Michodière.
Par lettre patentes de mars 1763[1], il obtient le titre de marquis de la Marche, assis sur la terre de ce nom (à Villegaudin), unie à Diconne et Saint-Martin-en-Bresse ; lettres enregistrées le 10 février 1764.
Claude Philibert Fyot de La Marche s'éteint à Dijon le vendredi 3 juin 1768. Il est inhumé dans l'église paroissiale Saint-Michel de Dijon, au tombeau des Fyot.
De son mariage sont nés au moins deux enfants:
- Jean-Philippe Fyot de La Marche (1723-1772), conseiller puis président à mortier puis premier président du parlement de Bourgogne
- Suzanne Marguerite Fyot de La Marche (1731-1784) qui épouse en avril 1748 Antoine-René de Voyer, marquis de Paulmy puis d’Argenson (1722-1787), fils de René-Louis de Voyer de Paulmy, marquis d'Argenson (1694-1757), et de Marie-Madeleine Méliand.
Le constructeur du château de Montmusard
On lui doit l'édification du château de Montmusard à Dijon, qu'il commanda à l'architecte Charles De Wailly. L’édifice fut construit sur un domaine de 72 hectares situé sur le hauteurs de la ville de Dijon, à l’est des remparts.
Charles de Wailly proposa, en accord avec le toponyme Montmusard, (c'est-à-dire le mont des Muses), un édifice en forme de temple dédié à Apollon et aux neuf Muses. Le bâtiment comprenait deux ailes parallélépipédiques de plan carré abritant les appartements, reliées par une composition vigoureuse et extrêmement originale qui associait à l’est, du côté des parterres un péristyle ouvert de forme circulaire ou temple d'Apollon, supporté par un élégant ordre dorique, et à l’ouest, du côté du couchant une rotonde couverte d’un dôme en plomb, abritant, au premier étage, un salon des Muses. L’édifice et sa décoration, qui ne furent achevés en 1769 par son fils Jean-Philippe Fyot de La Marche, subsistent aujourd'hui de façon très lacunaire dans l'agglomération dijonnaise.
Hommage posthume
Une rue porte son nom à Dijon.
Armoiries
Ses armes sont : Écartelé aux 1 et 4, d'azur au chevron d'or accompagné de trois losanges du même, (Fyot), et aux 2 et 3, de sable à trois bandes d'or (La Marche).
Bibliographie
- Biographie universelle (Michaud) ancienne et moderne, tome quinzième, 1856.
- M. de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, tome VIII (1773, rééd. 1866), col 747-751.
Notes et références
- Éric Thiou, Dict. des Titres (2003) p 160.
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