Claude Fuzier

Biographie

Il est licencié ès lettres (histoire) et diplômé d'études supérieures d'histoire.

Cadre administratif aux NMPP (1947-1956), puis éditorialiste et rédacteur en chef du quotidien de la SFIO, Le Populaire de Paris (1956-70), il fut aussi chroniqueur littéraire sous le pseudonyme de Georges Frameries.

Chargé de mission au cabinet des affaires sociales (1956-1957), secrétaire général de la Fédération de la Seine (1956-1967) et membre du bureau du parti socialiste SFIO (1963). Il est nommé secrétaire général de la FGDS (1968-1969). Dans ses mémoires politiques Cahiers secrets de la Ve République, Michèle Cotta dit de lui qu'en 1965, il était « le lieutenant et majordome » de Guy Mollet[2].

Il abandonna toute responsabilité nationale directe après le congrès d'Épinay en 1971 pour se consacrer à la vie politique locale. Conseiller municipal et maire-adjoint à Bondy (Seine-Saint-Denis) de 1965 à 1977, maire de 1977 à 1995, il fut conseiller général du canton de Bondy-Nord-Ouest (1976-1988), par deux fois sénateur de la Seine-Saint-Denis (1977-1986 et 1991-1995) et député de Seine-Saint-Denis en 1988. Il est promu chevalier de la Légion d'honneur en 1987.

Il prit sa retraite politique en 1995.

Il est président de l’Office universitaire de recherche socialiste (OURS) de 1989 à 1997.

Références

Annexes

Liens externes

Bibliographie

  • Claude Fuzier, un socialiste de l'ombre, Denis Lefebvre, L'Encyclopédie du socialisme, 2004.
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