Claude Longchamp

Claude Longchamp en 1990.

Claude Longchamp naît à Fribourg le 14 mars 1957[1], d'un père vaudois et d'une mère argovienne, et grandit dans un environnement bilingue[2]. Après avoir accompli son service militaire, qu'il qualifie plus tard de prison[2], il étudie l'histoire à l'Université de Zurich. Il fait son travail de licence à l'Université de Berne[2] sur les missions des médecins suisses sur le front de l'Est[3].

Il intègre la Gesellschaft für praktische Sozialforschung (aujourd'hui gfs.bern) dans les années 1990[2]. Il fait sa première intervention télévisée sur SRF en 1992 lors du non à l'EEE[2]. Il est considéré comme un des experts les plus qualifiés sur les études d'opinion politique en Suisse, malgré quelques « ratés » (notamment sur la votation du 9 février 2014, l'initiative sur les minarets[2] ou l'initiative Ecopop[4]).

Claude Longchamp est qualifié par un de ses principaux concurrents , le politologue et chef de l'institut de sondage Sotomo Michael Hermann, de « plus grande diva du pays »[4].

Il décide en 2016 de prendre une retraite anticipée et de vendre gfs.bern à deux collaborateurs[5]^,[2].

NZZ Folio rapporte en février 2006 que Claude Longchamp est membre du Parti socialiste suisse[1], alors qu'un article du Tages-Anzeiger de mai 2015 indique qu'il n'en fait plus partie depuis les années 1990[2].

• (de) Claude Longchamp, Das Umfeld der schweizerischen Ärztemissionen hinter die deutsch-sowjetische Front 1941-1945 (1967/68) : wirtschaftliche und politische Aspekte einer humanitären Mission im Zweiten Weltkrieg (travail de licence en histoire), Bern, 1983, 251 p. (OCLC 884810403).