Claude Mélançon

Claude Mélançon a collaboré aux travaux de plusieurs sociétés scientifiques. Il a notamment été membre de la Société canadienne d'histoire naturelle, de la Société Provancher et de la Société zoologique de Québec[1]. Mélançon était membre de la Société royale du Canada, il est devenu président de sa section française[2].

Mélançon était journaliste à La Presse (1918-1923). Il travaille également comme censeur et directeur associé du Commission d'information en temps de guerre (en) (1939-1940). Il a été directeur des relations extérieures de la Compagnie des Chemins de fer nationaux du Canada jusqu'en 1956[2].

Ses principaux ouvrages, plusieurs fois réédités, sont intitulés :

• Par terre et par eau («Par terre et par eau»); 25 éditions publiées entre 1900 et 1956 en français ;
• Inconnus et méconnus (sur les amphibiens et reptiles) (Inconnu et incompris (sur les amphibiens et les reptiles)) ; 10 éditions publiées entre 1950 et 1996 en français ;
• Nos animaux chez eux (portant sur les mammifères) («Nos animaux à la maison (sur les mammifères)»); 29 éditions publiées entre 1934 et 1988 en français ;
• Charmants voisins (portant sur les oiseaux) (Charming Neighbours (couvrant les oiseaux)) ; 32 éditions publiées entre 1940 et 2006 en 3 langues ;
• Les poissons de nos eaux («Les poissons dans nos eaux»); 30 éditions publiées entre 1936 et 2006 en français[3].
• Légendes indiennes du Canada; 25 éditions publiées entre 1967 et 1986 en français et en anglais ;
• Percé et les oiseaux de l'Ile Bonaventure; 14 éditions publiées entre 1963 et 1974 ;
• Mon alphabet des villes du Canada ; 2 éditions publiées en 1944 en français ;
• Mon alphabet des villes du Québec ; 2 éditions publiées en 1944 en français[4].

Mélançon a reçu un doctorat honorifique de Université de Montréal en 1955[2]^,[5].

En 1957, Mélançon est récipiendaire de la médaille Pierre-Chauveau, une médaille décernée depuis 1951 par la Société royale du Canada pour sa contribution exceptionnelle aux sciences humaines. Il a également reçu le Academic Palms (1930) et le Prix David du Québec (1934)^{[réf. nécessaire]}. En 1969, il a été nommé Officier de Ordre du Canada[2].

Créée en 1988, la réserve écologique Claude-Mélançon a été nommée en reconnaissance de sa grande contribution dans la sphère publique à la vulgarisation des sciences naturelles.[3]^,[6]

En 2005, la ville de Montréal a adopté l'appellation toponymique «Parc Claude-Mélançon» en sa mémoire. Ce parc de détente est situé rue Saint-Christophe dans l'arrondissement de Ville-Marie[2].

En 2012, un parc récréatif de la ville de Boucherville a été nommé en son nom en reconnaissance du travail de sa vie publique. Ce parc est situé au 1130 rue des Fauvettes[1].

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