Claude Marie Terrasson
Claude Marie Terrasson, né le à Lyon (Rhône), mort le à Perpignan (Pyrénées-Orientales), est un colonel et homme politique français de la Révolution et de l’Empire.
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Claude Marie Terrasson | ||
Naissance | Lyon (Rhône) |
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Décès | (à 55 ans) Perpignan (Pyrénées-Orientales) |
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Origine | France | |
Arme | Génie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1776 – 1811 | |
Distinctions | Chevalier de l’Empire Commandeur de la Légion d’honneur |
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Claude Marie Terrasson | |
Fonctions | |
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Député du Rhône | |
– (5 ans, 3 mois et 4 jours) |
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Secrétaire au Corps législatif | |
– (8 mois et 30 jours) |
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Questeur au Corps législatif | |
– (3 ans, 5 mois et 11 jours) |
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Biographie | |
Parti politique | Bonapartiste |
Profession | Militaire |
États de service
Il entre en service en , comme lieutenant en second à l’école du génie de Mézières, et il devient aspirant le , puis lieutenant en premier le . En novembre et , il exécute une mission extraordinaire en Belgique, et le , il est envoyé à la Guadeloupe.
Il reçoit son brevet de capitaine le , et après la mort du colonel Saint-Cyran en 1793, il devient le seul officier du génie à servir sous les ordres du général Rochambeau. Ce dernier le nomme lieutenant-colonel le , et directeur des fortifications, puis colonel le . Participant à la défense de la Guadeloupe, il est fait prisonnier le , avec toute la garnison et conduit aux États-Unis. Il est cependant reconnu comme chef de bataillon le , par le gouvernement de la République.
De retour en France, avec le général Rochambeau, il est nommé le , sous-directeur des fortifications de Dunkerque. Le , il est promu chef de brigade, et l’année suivante, il occupe les fonctions de directeur par intérim des fortifications de Saint-Omer. En , il obtient un congé de convalescence à Paris.
Le , il est nommé commandant en chef du génie de l’armée des Alpes, et le suivant il est titulaire à la sous-direction du génie à Grenoble. Le , il est appelé au commandement du génie de l’aile gauche de l’armée d’Italie, sous les ordres du général Campredon, et il est blessé de deux coups de feu à l’épaule et au bras droit le près de Borgo San Dalmazzo. Le , après avoir soigné ses blessures à Lyon, il est affecté à la 2e armée de réserve, puis en , à l’armée des Grisons, où il fait fonctions de commandant en chef du génie pendant une grande partie de la campagne.
En , il passe directeur des fortifications à Lyon, et il est élu, par le Sénat conservateur, député du Rhône au Corps législatif le . Le , il devient l’un des secrétaires du Corps législatif, et le , l’un des questeurs. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et commandeur de l’ordre le . Il est créé chevalier de l’Empire le .
Il meurt le à Perpignan.
Armoiries
Armoiries | Nom du chevalier et blasonnement |
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Chevalier Claude Marie Terrasson et de l'Empire, lettres patentes du .
Tiercé en bandes de chevalier, champ d'azur trois étoiles en or dans le haut, trois croissants entrelacés en or dans le bas. Livrées : azur, rouge et or. |
Notes et références
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 43.
- « Cote LH/2577/23 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Fiche sur Assemblée nationale
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 292.
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 314.
Liens externes
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