Claude Saucier

En 1970, Claude Saucier abandonne ses études à l'Université du Québec à Montréal, espérant devenir animateur de radio[1]^,[2]. Il se rend à Ottawa pour obtenir la liste des stations de radio du Canada afin de cibler des employeurs potentiels[2].

Essuyant plusieurs refus à Montréal, il se dirige vers la Côte-Nord[3]. À Baie-Comeau, le directeur de la station lui refuse un poste, mais le dirige vers Sept-Îles, où la station CKCN cherche un animateur de nuit la fin de semaine[1]^,[3]. À cette époque, en plein boom minier, la ville est frénétique autant de jour que de nuit[1]. Le job est mal payé[note 1], et Saucier doit vendre des meubles et de l'équipement stéréophonique au magasin MusicaTV afin de boucler ses fins de mois[3]^,[2], ce qui ne l'empêche pas de passer ses temps libres à la station afin d'apprendre de ses collègues[1]. Lorsqu'un conflit de travail éclate entre les employés et les dirigeants de la station, Saucier agit comme briseur de grève. Il est remplacé par un disc jockey automatique au printemps 1971, alors que le conflit de travail perdure[1].

Il se dirige alors vers Saint-Jérôme, où il anime à la station CKJL jusqu'en 1975[2]^,[4], après quoi il est recruté par CHLT, où il anime la nuit avant de céder sa place à Jacques Fabi en 1977[5]. Entretemps, il est embauché par Radio-Québec pour animer N'ajustez pas votre appareil, une émission radiophonique télédiffusée[3].

Il est recruté en 1979 par CKAC, alors station-mère du réseau Télémédia. Claude Mailhot l'engage d'abord comme journaliste sportif[2]. Claude Saucier retourne ensuite à l'animation à la barre du Grand express, remplaçant Jacques Proulx et Louis-Paul Allard pendant l'été[4].

Il anime en 1980 l'émission de services Télé-Service sur les ondes de Radio-Québec, entouré entre autres de Guy Richer et Marc Laurendeau[4].

En 1988, il quitte Radio-Québec pour CJMS[4]. Il anime aussi le jeu télévisé Québec à la carte sur les ondes de TVA[6].

En 1989[6], prend la barre de l'émission matinale Salut, Bonjour! diffusée sur les ondes de Télé-Métropole[4]. Avec la réalisatrice Louise Forest, il revoit entièrement le concept de l'émission[7]^,[6]. Pendant 3 ans, il anime les matins de Télé-Métropole, y faisant tripler les cotes d'écoutes[7]. Il quitte Salut, Bonjour! fatigué du rythme et des horaires qu'imposent la fonction de morning man[7]. Salut, Bonjour! conserve le même format pendant au moins 25 ans[7]^,[6], devenue depuis une référence en matière de télé-réveil au Québec[4]^,[6].

Remplacé par Guy Mongrain[4], Saucier est muté à la co-animation de De bonne humeur avec Michel Louvain[6].

Claude Saucier joint ensuite les rangs de Radio-Canada.

Pendant trois ans, il sera à la barre de l’émission du matin à CJBC-Toronto. Le journaliste Peter Goddard du Toronto Star classera son émission au troisième rang des meilleures émissions matinales de la région, toutes langues confondues^{[réf. nécessaire]}. En juin 1996, il devient animateur pour la saison estivale de Bon matin, diffusée au réseau français de la télévision de Radio-Canada et de RDI. Il y couvrira en direct, pendant quatre jours, le déluge du Saguenay^{[réf. nécessaire]}.

En septembre 1997, il revient vivre à Montréal pour animer l’émission télé matinale Bonjour chez vous[6]. Il affrontera en direct, avec les téléspectateurs, la tempête de verglas de janvier 1998. Puis, en septembre de la même année, il relève le défi que lui propose la télévision de Radio-Canada d’animer l’émission La vraie vie, qui sera suivie, en 2000, de C’est simple comme bonjour, deux émissions quotidiennes diffusées du lundi au vendredi^{[réf. nécessaire]}. Il atteint au cours de cette période le statut d'animateur-vedette[4].

En septembre 2002, il passe à la radio au service de la Chaîne culturelle de Radio-Canada, pour animer l’émission L’air d’aller, diffusée sur le réseau national du lundi au vendredi, de 16 h à 18 h^{[réf. nécessaire]}.

En 2004, La Chaîne culturelle devient Espace Musique. Il y anime une émission quotidienne, de 15 h à 17 h 30. De concert avec sa réalisatrice Michèle Vaudry, il est le premier à avancer le concept d’émission multigenre^{[réf. nécessaire]}.

En décembre 2008, toujours en fin d'après-midi à la radio musicale de Radio-Canada, il développe le concept de « la petite folie du vendredi», faisant place alors aux demandes des auditeurs en direct. Pour la radio publique, c’était une première. Également en 2008, une émission spéciale proposant une longue entrevue avec Claude Léveillée y fut diffusée le 3 décembre^{[réf. nécessaire]}.

Il anime depuis 2011 C'est si bon sur ICI Musique[8], une émission diffusant des succès de jazz, de big band et de chant de charme[9].