Coline de Senarclens

Elle est la fille du chanteur Sarclo[2] et de Marie-Claire de Senarclens (née Bruckner). Elle vient de Genève[3]. Elle a étudié à l'Université de Genève[4].

Elle a dirigé l'entreprise vinicole « Château carton », devenue plus tard « Bibarium »[5].

Elle est cofondatrice de l'association Slutwalk suisse et coorganisatrice de la première « marche des salopes » qui s'est tenue à Genève en 2012[6].

Elle est l'auteure de l'essai Salope! dans lequel elle relate la stigmatisation sexuelle (le « slutshaming ») dont elle a été victime dans ses années scolaires, quand des camarades l'ont surnommée « garage à bites ». Le livre dans une dimension pamphlétaire dénonce ce phénomène de société qui stigmatise les femmes[3].

Elle est également l'auteure d'un blog[7]. Elle se définit elle-même comme « féministe, gauchiste, anti-raciste »[8] se rapprochant des thèses du féminisme pro-sexe, se définissant elle-même comme sexe-positive[8]. Elle intervient ainsi dans diverses actions de soutien au travail du sexe, dénonçant la stigmatisation dont sont victimes les personnes vivant de la prostitution[9].

Coline de Senarclens est chroniqueuse régulière dans l'émission Les beaux parleurs et les Dicodeurs sur la radio télévision suisse, RTS La 1^ère[10].

Fin 2017, elle anime également deux épisodes d'une heure sur Couleur 3 avec Viviane Morey cofondatrice de la Fête du slip à Lausanne et traite des sexualités[11].

• Salope !, Hélice Hélas Éditeur, 2014, 95 pages (ISBN 978-2-940522-21-7).

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