Collégiale Notre-Dame de Dinant

La Collégiale Notre-Dame de Dinant est un édifice religieux catholique sis en bord de Meuse (rive droite) à Dinant (Belgique). Un premier édifice roman s'étant écroulé il est remplacé au XIIIe siècle par un autre en style gothique. L'église est l'un des monuments les plus représentatifs de l'architecture gothique de style mosan qui s'est répandu dans l'ancienne principauté de Liège au XIIIe siècle.

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Collégiale Notre-Dame de Dinant

La Collégiale Notre-Dame de Dinant
Présentation
Culte catholique
Type église collégiale
Rattachement Diocèse de Namur
Début de la construction XIIIe siècle
Fin des travaux XIVe siècle
Architecte au XIXe siècle: Schoonejans, Jules-Jacques Van Ysendyck, Auguste Van Assche.
Au XXe siècle:Chrétien Veraart
Autres campagnes de travaux totalement ou partiellement détruite en 1227, 1466, 1554, 1914.
Style dominant Gothique mosan
Protection  Patrimoine classé (1941, no 91034-CLT-0001-01)
Site web http://www.dinant.be/patrimoine/sites/collegiale
Géographie
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Province Province de Namur
Ville Dinant
Coordonnées 50° 15′ 40″ nord, 4° 54′ 44″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique

Histoire

L'édifice roman construit auparavant s'écroule en 1227 à la suite de la chute d'un énorme pan de rocher. Il est reconstruit en calcaire de Dinant selon des modèles importés de Bourgogne et de Champagne.

La collégiale Notre-Dame en 1838 (peinture)

Plusieurs évènements endommagèrent gravement l'édifice au cours de son histoire, ainsi le Sac de Dinant en 1466 par Philippe le Bon, le passage des troupes du duc de Nevers en 1554. La collégiale a été restaurée en profondeur au XIXe siècle, sous la conduite des architectes Léopold Schoonejans, Jules-Jacques Van Ysendyck et Auguste Van Assche, dont les travaux visent à restituer l'unité stylistique du XIIIe siècle. L'église est gravement endommagée lors des bombardements et de l'incendie par l'armée impériale allemande lors des Atrocités allemandes en 1914 (voir sac de Dinant) ; la collégiale est reconstruite par l'architecte Chrétien Veraart entre 1919 et 1923. Sauf le clocher bulbeux qui dans sa faiblesse par rapport à la masse rocheuse qui lui sert d'arrière-plan (quand on le voit en amont de la vue ci-dessus) a donné à Jean Lejeune l'idée que le contraste architectural et paysager était une métaphore de la fragilité humaine.

Description et dimensions

La collégiale est longue de 50 mètres et large de 30 au transept. Le vaisseau central de la nef a une hauteur de 22 mètres, tandis que les bas-côtés ou collatéraux ont environ 14 mètres. Les colonnes des grandes arcades de la nef sont cylindriques. Le chœur est petit, puisque adossé à de hauts rochers. Le clocher bulbeux domine la Meuse de plus de cent mètres. Victor Hugo qualifie un peu vite ce bulbe d'immense pot à eau[réf. nécessaire].

Les bas-reliefs de la chapelle baptismale ainsi que les fonts baptismaux datent du XIe siècle.

Malgré les dimensions restreintes imposées par l'exiguïté de l'emplacement, l'intérieur produit une impression de grandeur et de sobriété caractéristiques de l'école mosane. L'unité du plan en croix latine est obtenue grâce à l'ordonnance de l'élévation, identique dans l'ensemble de l'édifice : les colonnes monostyles aux chapiteaux octogonaux à feuilles strictes de style régional soutiennent de grandes arcades moulurées, un triforium à arcades trilobées, et de hautes fenêtres au remplage flamboyant.

La collégiale est ornée d'une série de belles peintures de valeur dont les plus jolies toiles sont dues à Antoine Wiertz, enfant du pays, et créateur de l'école romantique en Belgique.

Voir aussi

Liens internes

Bibliographie

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