Combat de Fleurigné (1795)

Le combat de Fleurigné se déroule le , pendant la Chouannerie.

Combat de Fleurigné
Informations générales
Date
Lieu Entre Fleurigné et La Pellerine
Issue Victoire des Chouans
Belligérants
Républicains Chouans
Commandants
inconnuAuguste Hay de Bonteville
Forces en présence
200 hommes[1]
(selon les Chouans)
200 hommes[1]
Pertes
35 morts[1]
(selon les Chouans)
1 mort[1]
5 blessés[1]

Chouannerie

Coordonnées 48° 20′ 10″ nord, 1° 07′ 11″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine

La bataille

Le , un détachement républicain escortant une malle, parti de Fougères pour Ernée, tombe dans une embuscade tendue par les Chouans, entre Fleurigné et La Pellerine. Ces derniers, commandés par Bonteville avaient été informés de ce départ à La Chapelle-Janson. Les républicains résistent dans un premier temps, mais la charge de flanc des réserves de Chalus provoque la fuite de Bleus qui se replient vers Fougères, abandonnant la malle[1].

L'administration républicaine ne donne pas de détails sur ce combat, néanmoins il est fait mention d'une tentative contre un bataillon sur la route d'Ernée au début du mois d'octobre[2].

« Bonteville se trouvait à la Chapelle-Janson, avec Chalus et trois compagnies de sa colonne, lorsqu'il fut informé qu'un détachement devait partir de Fougères pour Ernée; on lui disait qu'il ne serait que de deux à trois cents hommes, et qu'il devait escorter une malle. Quoiqu'il n'eût guère avec lui que deux cents hommes, Bonteville se décida de l'attaquer, et alla prendre position entre Fleurigné et la Pèlerine ; il plaça Chalus sur la droite, avec ordre de ne prendre part au combat qu'après qu'il serait commencé. Le détachement républicain, fort d'environ deux cents hommes, vint donner dans l'embuscade ; mais il fit néanmoins bonne contenance, et la fusillade était vive de part et d'autre, lorsque Chalus parut sur le flanc. Dès ce moment, l'officier qui commandait voulut faire rétrograder la malle et son détachement, mais ses soldats se débandèrent, abandonnant cette malle, et reprirent en fuyant la route de Fougères. Lui-même fut obligé de les suivre, ayant eu trente-cinq hommes tués et plusieurs blessés. Il y eut un homme tué et plusieurs blessés du côté des Royalistes[1]. »

 Mémoires de Toussaint du Breil de Pontbriand

Bibliographie

  • Toussaint Du Breil de Pontbriand, Mémoire du colonel de Pontbriand sur les guerres de la Chouannerie, édition Plon, Paris, (réimpr. Y. Salmon, 1988), p. 208-209.
  • Théodore Lemas, Le district de Fougères pendant les Guerres de l'Ouest et de la Chouannerie 1793-1800, Rue des Scribes Éditions, , p. 206.
  • Christian Le Boutellier, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, , p. 458.
  • Marie-Paul du Breil de Pontbriand, Un chouan, le général du Boisguy, édition Honoré Champion, Paris, (réimpr. La Découvrance, 1994), p. 185-186.

Références

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