Combat de Gourma-Rharous (2017)
Le combat de Gourma-Rharous du a lieu pendant la guerre du Mali.
Pour les articles homonymes, voir Combat de Gourma-Rharous.
Date | |
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Lieu | Gourma-Rharous |
Issue | Victoire franco-malienne |
Mali France | Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans |
inconnues inconnues | ~ 30 hommes[1] |
5 morts[2] 10 à 16 blessés[2],[3] 4 pick-up détruits[1],[3],[4] aucune | 16 morts[2],[1] 4 prisonniers[1] 2 à 3 pick-up détruits[1],[2] |
Déroulement
Le , à cinq heures du matin, heure locale, des djihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans attaquent le camp militaire de Gourma-Rharous[3]. La ville est défendue par l'armée et la garde nationale maliennes, et notamment par des parachutistes bérets rouges[3]. Selon le journal malien Le Reporter, les djihadistes mènent l'assaut avec une trentaine d'hommes divisés en deux groupes[1]. L'un de ces groupes parvient à entrer à l'intérieur de la base, mais les soldats maliens réussissent à les repousser[1]. Les combats se portent alors dans la partie ouest de la ville[1]. Les assaillants s'emparent de matériel et de deux pick-up, ils en brûlent quatre autres, puis prennent la fuite[3],[4].
Les Maliens alertent les forces françaises engagées dans l'opération Barkhane[2],[6]. Ces dernières font intervenir un module d'intervention aérocombat composé d'hélicoptères Caïman et Tigre, transportant un détachement de commandos de montagne[6],[7]. Les Français interceptent les assaillants à une trentaine de kilomètres de Gourma-Rharous, dans la zone de Tin Ahara[2],[6],[1]. Ils détruisent deux pick-up et tuent plusieurs djihadistes[2],[6],[8].
Des hélicoptères de la MINUSMA sont déployés pour évacuer les blessés[3]. Les soldats les plus gravement atteints sont soignés par les équipes médicales de Barkhane à Gao[2],[6].
Le jour même, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans revendique l'attaque[3],[8].
Les pertes
Dans les heures qui suivent l'attaque, Anthony Fouchard, correspondant de France 24, affirme que quatre soldats maliens ont été tués et 16 blessés[3]. Dans un communiqué, l'armée française fait également état de la mort de quatre soldats maliens[6]. Dans la soirée, le gouvernement malien annonce un bilan de cinq tués et d'une dizaine de blessés dans les rangs de l'armée[2],[9]. Deux civils auraient également été tués par des balles perdues[5].
Du côté des djihadistes, l'armée française affirme qu'une dizaine d'assaillants ont été « neutralisés » par ses troupes et que d'autres pertes ont été infligées en plus par l'armée malienne lors de l'attaque de Gourma-Rharous[2],[6].
Selon le journal malien Le Reporter, six djihadistes ont été tués par les soldats maliens, puis dix autres ont été tués et quatre faits prisonniers par les militaires français[1]. Deux civils — des enfants — ont également perdu la vie lors de l'attaque[1].
Références
- Traoré M. Simaga, « Nusrat Al Islam Wal Muslimin revendique les récentes attaques - Gourma Rhraous : déroulement des faits de l'attaque », Le Reporter,
- AFP, « Mali: cinq soldats tués par des jihadistes, la France neutralise des "terroristes" »,
- France 24 avec AFP, « Mali : attaque meurtrière contre l'armée dans le nord du pays »,
- « Tombouctou : 5 soldats tués et une dizaine autre blessés dans une attaque djihadiste à Gourma-Rahrous »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Nord Sud Journal,
- « Tombouctou : 6 morts dont 5 soldats dans l’attaque d’un camp à Gourma Rharous », Kibaru,
- « Barkhane: les forces armées maliennes et Barkhane neutralisent des terroristes dans le secteur de Gourma Rharous », Ministère de la Défense,
- « Point de situation des opérations au 20 avril 2017 », Ministère de la Défense,
- « Mali: le camp militaire de Gourma Rharous attaqué par des terroristes », RFI,
- « Communiqué du Gouvernement suite à l’attaque terroriste contre armée malienne à Gourma-Rharous », Malijet,
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