Combat de Wagadou (2019)
Le combat de Wagadou se déroule les et lors de la guerre du Mali.
Pour les articles homonymes, voir Combat de Wagadou.
Date | - |
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Lieu | Forêt de Wagadou |
Issue | Victoire française |
France | Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans |
Plusieurs dizaines d'hommes[1] 2+ hélicoptères Tigre[1] 2 avions Mirage 2000[2] 1 drone MQ-9 Reaper[1] | Inconnues |
Aucune | 40 morts[2] 1 prisonnier[3],[4] 4 pick-up capturés[1] 4 motos capturées[1] |
Déroulement
Dans la nuit du 20 au 21 décembre, l'armée française lance une opération contre un groupe de djihadistes dans la région de Mopti[1]. L'affrontement a lieu dans la forêt de Wagadou, près de la frontière avec la Mauritanie, et le groupe ciblé appartient à la katiba Macina, elle-même affiliée au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans[4].
Après avoir obtenu plusieurs renseignements les jours précédents sur un rassemblement de groupes djihadistes, l'armée française déclenche son opération le 20 décembre[1],[3]. L'attaque est menée contre un campement dans une zone densément boisée[1],[3]. Un assaut héliporté guidé par un drone MQ-9 Reaper est mené de nuit par plusieurs dizaines de commandos appuyés par des hélicoptères Tigre[1],[3]. Les combats s'achèvent le matin du 21 décembre[1],[3].
Un autre affrontement éclate ensuite dans la journée, lorsque des commandos sont attaqués par des djihadistes à moto alors qu'ils procédaient à la fouille de la zone des combats[2]. Un drone Reaper et une patrouille de Mirage 2000 interviennent alors pour bombarder les assaillants[2]. Il s'agit de la première frappe de drone effectuée par l'armée française dans une opération[2],[5].
Pertes
Le 21 décembre, le président français Emmanuel Macron et le ministère français des Armées annoncent que 33 djihadistes ont été « neutralisés » lors de l'opération et qu'un autre a été capturé, tandis que deux gendarmes maliens retenus prisonniers ont été délivrés[1],[3],[4],[6]. Quatre pick-ups, dont un équipé d'un canon anti aérien, quatre motos et des armes dont des mitrailleuses lourdes sont saisis[1],[3].
Dans un deuxième communiqué, le ministère français des Armées annonce ensuite que sept djihadistes de plus ont été « neutralisés » dans l'action du 21 décembre, faisant passer à 40 le nombre des tués[2],[5],[7].
Références
- BARKHANE : Neutralisation d'un important groupe armé terroriste dans la région de Mopti, Ministère des Armées, 21 décembre 2019.
- BARKHANE : Poursuite de l’action dans la région de Mopti, Ministère des Armées, 23 décembre 2019.
- Côte d'Ivoire : Macron annonce 33 terroristes « neutralisés » au Mali, Le Point avec AFP, 21 décembre 2019.
- L'armée française tue 33 combattants terroristes au Mali, Reuters, 21 décembre 2019.
- Mali: première frappe d'un drone français en opération, AFP, 23 décembre 2019.
- Mali: 33 terroristes neutralisés dans la région de Mopti par la force Barkhane, RFI, 21 décembre 2019.
- Philippe Chapleau, 33+7: 40 membres d'un GAT tués au Mali par Barkhane, Lignes de défense, 23 décembre 2019.
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