Combo (artiste)
Combo, ou Combo Culture Kidnapper, est un street artist français.
Pour les articles homonymes, voir Combo.
Biographie
Né d’un père libanais chrétien et d’une mère marocaine musulmane[1], il grandit dans le sud de la France avant de s’installer à Paris en 2010.
Il travaille jusqu’en 2012 comme directeur artistique pour une agence de pub
En [2],[3], il s’introduit dans la zone interdite de Tchernobyl pour y coller de véritables affiches de publicité qui font l’apologie de l’énergie nucléaire, afin de célébrer le premier anniversaire de l’accident de la centrale de Fukushima.
En , dans les rues de Hong Kong, il colle des pages Google censurées par le Parti[4] : les manifestations de la place Tian’anmen, la récente arrestation de l’artiste Ai Weiwei, le Tibet.
Début , Combo s’installe rue des Petits-Carreaux, dans le 2e arrondissementde Paris, pour sa deuxième exposition et colle un portrait de Maître Yoda à moustache de dix mètres de haut, Old-Up[5].
Le , Combo est agressé par quatre jeunes[6] porte Dorée à Paris, alors qu’il terminait la reproduction du logo Coexist (créé par l’artiste polonais Piotr Młodożeniec en 2005), logo jouant sur les symboles des trois principales religions monothéistes[7],[8].
Du au , l’Institut du monde arabe accueille une exposition de Combo intitulée « Coexist », en souvenir des grandes marches républicaines de .
En 2016 Combo signe l'affiche officielle de la 35e Fête de la musique. On y retrouve par ailleurs l'artiste Masoe.
À partir du , avec trois autres artistes, il colle sur les panneaux d’affichage électoraux de Paris des affiches qui parodient celles des candidats à l’élection présidentielle française. Chaque affiche met en scène un personnage issu de la bande dessinée (par exemple Schtroumpf grognon) ou du cinéma d’animation (Pinocchio, la Petite Sirène, Cendrillon) et un slogan (« Moi j’aime pas les élections », « Jiminy Cricket n’a jamais été mon assistant parlementaire », « En nage », « Ma robe et mes souliers m’ont été offerts par une amie »). « L’objectif est de faire comprendre le champ lexical qui est derrière les slogans des candidats, de les décoder et de les décrypter », a déclaré Combo au site du quotidien Le Monde le [9].212 213 214
Contribution à l'ouvrage Imaginer le monde de demain, Maxima, 2021, sous la direction de Xavier Pavie (ISBN 2818810396)
Galerie
Notes et références
- « Le street artiste Combo, d'origine marocaine et libanaise, agressé à Paris pour un tag sur la coexistence des religions », Huff Post Maghreb.
- « Tchernobyl? Un futur radieux, c'est l'affiche qui le dit », Libération Next, 5 avril 2012.
- « Un street artist français hacke Tchernobyl », Les Inrocks, 6 avril 2012.
- « Combo Culture Kidnapper irradie Hong Kong »,Canal Street, 21 janvier 2013.
- « Expo Old Up: Combo Culture Kidnapper, un mashup street art à la galerie des Petits-Carreaux », Paris.fr, 12 mars 2013.
- http://www.truthrevolt.org/news/coexist-street-artist-beaten-muslims-paris
- « Le street artiste Combo agressé à Paris », Le Monde,
- Le Grand Journal, Canal Plus.
- Solène Lhénoret, « Schtroumpf Grogon, Marion Cotillon, Pinocchio… les candidats revus par les street artists », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )