Commanderie du Déluge

Il est possible que le domaine du Déluge fut vendu aux Templiers et devint une commanderie détachée de la paroisse de Saint-Wandrille[1]. Elle est possiblement passée au XII^e siècle aux Hospitaliers et partiellement reconstruite aux XIV^e et XVII^e siècles[1]. En 1311, il fut déclarée cédé à l’ordre canonial régulier du Saint-Sépulcre par l'association historique de Marcossis[1].

Mais cette commanderie, qui a beaucoup souffert des guerres du XV^e siècle, le chapitre provincial qui se tient à Paris en 1479 prend la décision d'en faire un membre du prieuré hospitalier de Saint-Jean de Latran[2].

Le Déluge comptait plus de 500 arpents de terre. En 1495, le revenu du domaine était de 39 livres 15 sols, en 1757, il était de 2 800 livres et de 7 000 livres en 1783[3].

Près de la ferme se trouvait une chapelle dédiée à Jean le Baptiste. Une visite prieurale en 1495 constate que le membre est bien aux Hospitaliers et « qu'en la commanderie du Déluge, membre de Saint-Jean de Latran, a une belle chappelle, chargée de troys messes la sepmainne, bien entretenue, desservie et garnie d'ornemens. audit lieu n'a point de maison pour le commandeur, et y a assis habitation pour le fermier[4]^,[2]. »

La commanderie possédait le membre de la Flotte qui était des terres dont une partie était enclavée dans le parc du château de Beljames à Marcoussis et dans lequel il y avait une fontaine dite La Flotte[3].

La commanderie possédait également à Beaudreville un petit domaine qui portait le nom de « Petit Déluge » qui contenait une trentaine d'arpents de terre[3].

Comme commanderie le Déluge possédait aussi des propriétés à Linas, à Marivaux, le Bison et le moulin de Francherel[3].

• Eugène Mannier, Les commanderies du grand prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux archives nationales à Paris, Paris, 1872 (lire en ligne)

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