Commodity Futures Trading Commission

La Commodity Futures Trading Commission (CFTC), fondée en 1975, est une agence fédérale indépendante américaine chargée de la régulation des bourses de commerce, où se traitent les matières premières[1]. Elle est dirigée par Christopher Giancarlo, et son siège est à Washington, D.C.[2].

Pour les articles homonymes, voir CFTC.

Commodity Futures Trading Commission
Histoire
Fondation
Prédécesseur
Commodity Exchange Authority (en)
Cadre
Type
Agence indépendante du gouvernement des États-Unis, organisme de régulation financière
Siège
Pays
Organisation
Site web

Histoire

En 1998, la « troïka », Alan Greenspan, Robert Rubin et Lawrence Summers, convainc la CFTC d'abandonner toutes les barrières qui « entravaient » le marché des dérivés de crédits vendus de gré à gré.

En 1974, elle a reçu pour la première fois le nom de CFTC. En 2000, la CFTC a collaboré avec la SEC pour mettre en œuvre la réglementation des actions individuelles.[3]

En novembre 2014, après une enquête de la Financial Conduct Authority (Royaume-Uni), de la Finma (Suisse), de la Commodity Futures Trading Commission (États-Unis) et de l'Office of the Comptroller of the Currency (États-Unis), Bank of America, Citigroup, HSBC, JP Morgan Chase, Royal Bank of Scotland et UBS paient une amende de 4,2 milliards de dollars dans le cadre d'ententes pour manipuler le cours du Libor, un indice de taux de change[4].

En 2020, l’entreprise de négoce de pétrole Vitol a accepté de payer 29 millions de dollars à la Commodity Futures Trading Commission pour régler des affaires de corruption[5],[6].

Notes et références

  1. (en) Personnel de rédaction, « Data drilling », The Economist, (lire en ligne, consulté le )
  2. Massimo Prandi, Aux États-Unis, la CFTC plaide pour une régulation unique des CDS et des dérivés de gré à gré, Les Échos du 10 mars 2010, page 32.
  3. André Witzel, « Historique de CFTC », (consulté le )
  4. Manipulation du marché des changes : six banques mises à l'amende, Eric Albert, Le Monde, 12 novembre 2014
  5. Richard Étienne, « Vitol verse 163 millions de dollars pour régler une affaire de corruption », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) United States Attorney for the Eastern District of New York, Vitol Inc. agrees to pay over $135 million to resolve charges for bribery schemes in Latin America, 3 décembre 2020 (page consultée le 4 décembre 2020).

Voir aussi

Lien externe

  • Portail de la finance
  • Portail des États-Unis
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.