Communauté d'agglomération Sud de Seine

La Communauté d'agglomération Sud de Seine est une ancienne communauté d'agglomération française, située dans le département des Hauts-de-Seine et la région Île-de-France.

Communauté d'agglomération
Sud de Seine
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Forme Communauté d'agglomération
Siège Fontenay-aux-Roses
Communes 4
Date de création
Date de disparition 31 décembre 2015
Code SIREN 249200056
Démographie
Population 143 405 hab. (2013)
Densité 8 176 hab./km2
Géographie
Superficie 17,54 km2
Localisation

Localisation dans les Hauts-de-Seine.
Liens
Site web http://www.suddeseine.fr
Fiche Banatic Données en ligne

    Elle est dissoute depuis le , compte tenu de la création de l'Établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris le , dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris.

    Historique

    La communauté d'agglomération Sud de Seine a été créée par arrêté préfectoral au .

    Les communes de Châtillon et de Montrouge avaient également été approchées, mais elles n'ont pas souhaité s'associer à cette intercommunalité, préférant créer la communauté de communes de Châtillon-Montrouge.

    Les compétences de l'intercommunalité se sont progressivement accrues, avec :

    en 2005
    • L'environnement et développement durable avec la gestion des déchets, la lutte contre les pollutions, l'assainissement et les transports ;
    • Le développement économique ;
    • Le programme local de l'habitat (PLH).
    en 2007
    • Transfert de l'ensemble des piscines et des conservatoires de musique et de danse du territoire ;
    en 2010
    • L'emploi et l'insertion ;
    • Le Centre Local d'Information et de Coordination gérontologique (CLIC ;
    • L'éclairage public.
    en 2011
    • L'ensemble des équipements culturels (médiathèques, théâtres et cinémas)[1]

    Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.

    L'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris a été créé par un décret du 11 décembre 2015[2] et regroupe les communes des trois intercommunalités supprimées :
    - Communauté de communes de Châtillon-Montrouge (2 communes : Montrouge, Châtillon) ;
    - Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (5 communes alto-séquanaises : Châtenay-Malabry, Antony, Bourg-la-Reine, Le Plessis-Robinson, Sceaux ; les deux communes essonniennes de Verrières-le-Buisson et Wissous ne font pas partie de l'EPT Vallée Sud Grand Paris) ;
    - Communauté d'agglomération Sud de Seine (4 communes : Fontenay-aux-Roses, Bagneux, Clamart, Malakoff).

    Pendant une période transitoire ne pouvant excéder deux ans, l'EPT exerce les compétences des anciennes intercommunalités au bénéfice de leurs communes membres. Il devra dans ce délai définir les compétences qu'il conservera, et restituera aux communes les autres compétences.

    Territoire communautaire

    Géographie

    Située au sud du département des Hauts-de-Seine, la Communauté bénéficiait d’un environnement économique, technologique, social et culturel exceptionnel.

    Ce territoire s’étendait aux portes de la capitale et jusqu’au cœur de la Vallée scientifique de la Bièvre comprenant deux pôles mondiaux de compétitivité, Meditech et Systém@tic, et un pôle à vocation mondiale, Image, Multimédia, Vie numérique.

    Il se trouvait entre le centre d’affaires de la Défense et le pôle scientifique du Plateau de Saclay. Concernée par le périmètre d'une installation nucléaire, la communauté d'agglomération était membre de la Commission locale d'information auprès du CEA de Fontenay-aux-Roses.

    Composition

    La communauté d'agglomération Sud de Seine regroupait 4 communes :

    Liste des communes de l’intercommunalité
    Nom Code
    Insee
    Gentilé Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Fontenay-aux-Roses
    (siège)
    92032Fontenaisiens2,5122 946 (2014)9 142


    Bagneux92007Balnéolais4,1938 817 (2014)9 264
    Clamart92023Clamartois8,7752 457 (2014)5 981
    Malakoff92046Malakoffiots2,0729 897 (2015)14 443

    Démographie

    Évolution démographique
    2011 2012 2013
    144 789144 092143 405

    Fonctionnement

    Siège

    Le siège de l'intercommunalité était situé à Fontenay aux Roses, immeuble Expansion, 28 rue de la Redoute 92260

    Élus

    La communauté d’agglomération était administré par un conseil communautaire composé de 46 conseillers communautaires représentant chacun des conseils municipaux, selon une représentation sensiblement proportionnelle au nombre d’habitants :

    Liste des présidents

    Liste des présidents successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2005 2008 Philippe Kaltenbach PS Maire de Clamart (2001 → 2014)
    2008 2009 Marie-Hélène Amiable PCF Maire de Bagneux (2004 → )
    Députée des Hauts-de-Seine (11e circ.) (2007 → 2012)
    2009 2012 Catherine Margaté PCF Maire de Malakoff (1996 → 2015)
    2012 2014 Philippe Kaltenbach PS Maire de Clamart (2001 → 2014)
    avril 2014 31 décembre 2015 Marie-Hélène Amiable PCF Maire de Bagneux (2004 → )
    Conseillère départementale de Bagneux (2015 → 2021)

    Compétences

    La communauté d'agglomération exerçait les compétences transférées par les communes membres, dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales. Il s'agissait de :

    • Eau (Traitement, Adduction, Distribution)
    • Assainissement collectif
    • Assainissement non collectif
    • Collecte des déchets des ménages et déchets assimilés
    • Traitement des déchets des ménages et déchets assimilés
    • Lutte contre les nuisances sonores
    • Qualité de l'air
    • Autres actions environnementales
    • Dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d'insertion économique et sociale
    • Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance
    • Création, aménagement, entretien et gestion de zone d'activités industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique
    • Création, aménagement, entretien et gestion de zone d'activités portuaire ou aéroportuaire
    • Action de développement économique (Soutien des activités industrielles, commerciales ou de l'emploi, Soutien des activités agricoles et forestières...)
    • Construction ou aménagement, entretien, gestion d'équipements ou d'établissements culturels, socioculturels, socioéducatifs
    • Schéma de cohérence territoriale (SCOT)
    • Schéma de secteur
    • Plans locaux d'urbanisme
    • Création et réalisation de zone d'aménagement concertée (ZAC)
    • Constitution de réserves foncières
    • Organisation des transports urbains
    • Transport scolaire
    • Organisation des transports non urbains
    • Prise en considération d'un programme d'aménagement d'ensemble et détermination des secteurs d'aménagement au sens du code de l'urbanisme
    • Plans de déplacement urbains
    • Études et programmation
    • Tourisme
    • Programme local de l'habitat
    • Politique du logement social
    • Action et aide financière en faveur du logement social d'intérêt communautaire
    • Action en faveur du logement des personnes défavorisées par des opérations d'intérêt communautaire
    • Opération programmée d'amélioration de l'habitat (OPAH)
    • Amélioration du parc immobilier bâti d'intérêt communautaire
    • Droit de préemption urbain (DPU) pour la mise en œuvre de la politique communautaire d'équilibre social de l'habitat
    • Actions de réhabilitation et résorption de l'habitat insalubre
    • Éclairage public[réf. nécessaire].

    Régime fiscal et budget

    La communauté d'agglomération était financée par la fiscalité professionnelle unique (FPU), qui a succédé a la Taxe professionnelle unique (TPU), et qui assurait une péréquation fiscale entre les communes regroupant de nombreuses entreprises et les communes résidentielles[3].

    Sources, notes et références

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

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