Communauté du Pain de Vie

La Communauté du Pain de Vie est une communauté nouvelle de l’Église catholique romaine, fondée en 1976 par Pascal et Marie-Annick Pingault et dissoute par Mgr Jean-Claude Boulanger le [1].

Pain de Vie
Repères historiques
Fondation 1976
Fondateur(s) Pascal et Marie-Annick Pingault
Lieu de fondation Évreux
Disparition 2005 (division en 3 branches)
Fiche d'identité
Église Catholique
Courant religieux Renouveau charismatique
Vocation Faire communauté avec les pauvres et les petits
Localisation Plusieurs pays

Présentation

Sa vocation, développée dans le Livre de Vie du Pain de Vie, rédigé en 1981 et accueilli en Église depuis 1984 est de « former un Peuple eucharistique, rassemblant sur les cinq continents des hommes et des femmes de toutes conditions et tous états de vie (laïcs mariés ou célibataires, consacré(e)s, diacres, prêtres) »[réf. nécessaire].

Ses membres vivent en maisonnée dans les réalités de leur pays, dans une consécration à l’eucharistie, aux pauvres et à l’enfant. Elle est marquée par le choix d’une réelle simplicité de moyens et une alliance profonde avec des pauvres[2].

Scission et éclatement

À partir de 2005, une crise de gouvernance provoque une scission. Tout en conservant l'esprit d'origine, trois groupes se détachent : le pôle « fondateur », dont le siège est à Valenciennes et qui ne bénéficie plus de statut canonique mais d'un lien avec Mgr Joseph Boishu, devient Maison du Pain de Vie[2]. Des membres de l'Afrique de l'Ouest, menés par Mgr Isaac Jogues Gaglo, fondent la Communauté de l'Arbre de Vie Divine[3]. Les membres restants se rattachant d'abord à l'évêque de Bayeux-Lisieux, se dispersent finalement. Certains fondent une association Alliance et partage, qui reprend quelques actifs de l'ancienne communauté [4]

Disparition

Par un décret du , Mgr Jean-Claude Boulanger, supprime l'association privée de fidèles[5]. La Communauté du Pain de Vie n'est donc plus reconnue par l'Église catholique[6], tandis que la Maison du Pain de Vie n'a pas de reconnaissance canonique[1].

Selon Xavier Léger, animateur du site L'Envers du décor : « Si l’on se réfère à la liste des critères permettant de repérer des comportements de type sectaire élaborée par la Conférence des évêques de France[7], on constate sur la base des témoignages que nous avons eus en main que cette communauté cochait 20 cases sur 26 : culte du fondateur, hors du groupe pas de salut, au-dessus des lois, ruptures familiales, rupture avec les « dissidents », contrôle du choix des confesseurs, etc. »[8].

En 2019, les fondateurs Pascal et Marie-Annick Pingault sont condamnés en appel par la Justice[9] à payer plus de 72 000 euros de dommages et intérêts à une ancienne adepte qui n'avait pas été affiliée à une caisse de retraite[10].

Notes et références

Liens externes

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