Commune de Casablanca

La commune de Casablanca est constituée d'une administration centrale dirigée par le maire, d'un conseil municipal, et de 16 arrondissements locaux.

• Aïn Chock
• Aïn Sebaâ
• Hay Mohammadi
• Roches Noires
• Anfa
• Maârif
• Sidi Belyout
• Ben M'sick
• Sbata
• Sidi Bernoussi
• Sidi Moumen
• Al Fida
• Mers Sultan
• Hay Hassani
• Moulay Rachid
• Sidi Othmane

Les 16 arrondissements disposent chacun de leur propre président d'arrondissement et d'une dotation financière, qui leur est allouée chaque année par le conseil municipal. Les arrondissements gèrent cette dotation comme ils le souhaitent. Les présidents d'arrondissement peuvent également remonter des informations au maire de la part des habitants.

Chaque arrondissement fait partie d'une préfecture supervisée par un gouverneur.

Exemple : Les arrondissements de Anfa, Maarif et Sidi Belyout font partie de la préfecture de Casablanca-Anfa. Il y a trois présidents d'arrondissements et un seul gouverneur.

Le conseil de la ville aussi appelé conseil communal ou conseil municipal est composé des élus de Casablanca.

Il se réunit obligatoirement pour trois sessions chaque année au cours de la première semaine de février, mai et octobre[1].

Le conseil municipal peut aussi se réunir sur demande du wali de Casablanca ou du maire de Casablanca.

Les ordres du jour (points examinés) et dates sont affichés au siège de la commune[2]. La présence des élus est obligatoire et ceux-ci sont informés de la date 10 jours avant[1]. Les séances du conseil de la commune sont publiques, toute personne a le droit d'y assister.

Les élus du conseil de la ville peuvent adresser des questions écrites au président de la commune[3]. Ces questions sont inscrites à l'ordre du jour de la session du conseil, à condition qu'elles parviennent au président de la commune un mois avant la tenue de la session[3].

Un secrétaire est élu par le conseil de la ville parmi ses membres. Il est chargé de la rédaction et de la conservation des procès-verbaux des séances du conseil[4] .

Le président de la Commune de Casablanca, aussi appelé président du Conseil ou maire de Casablanca :

• Dirige l'administration de la ville
• Est l'ordonnateur des dépenses et recettes[1].
• Peut porter plainte en justice pour défendre les intérêts de la commune
• Peut mettre en place une police municipale ou police administrative en uniforme
• Reçoit des informations des présidents d'arrondissements
• Établit, avec la collaboration des membres du bureau, I'ordre du jour des sessions du conseil municipal
• Doit exécuter le budget voté par le conseil municipal
• Doit exécuter les décisions votées par le conseil municipal
• Peut demander au gouverneur l'usage de la force pour mettre en œuvre les décisions du conseil[1].

La ville de Casablanca dispose d'une administration, dirigée par le président de la Commune ou Maire.

Son siège est situé place Mohamed-V, croisement de l’avenue Hassan-II et du boulevard Rachidi.

Administration de la ville de Casablanca[5].

Depuis quelques années, le ministère de l'Intérieur, via la direction des collectivités territoriales, encourage la formation de Sociétés de développement locales (SDL), censées pouvoir agir rapidement et avec efficacité sur des questions complexes et précises.

La commune urbaine de Casablanca est actionnaire de ces sociétés et elles doivent, selon la loi, exécuter sa volonté.

Celles-ci font parfois l'objet de critiques pour leur fonctionnement. On leur reproche notamment leurs missions parfois floues et l'explosion de leur nombre.

La société de développement local (SDL) Casa Events est créé le 8 avril 2015[6].

Elle est chargée de la promotion de l'image de la ville et de la gestion du stade Mohamed-V.

Son conseil d'administration est composée des personnes suivantes :

• Le président du conseil communal de Casablanca
• Le wali de Casablanca
• Le président de la préfecture de Casablanca
• Le président de la région de Casablanca-Settat

Casablanca Aménagement est une SDL créée en octobre 2008. Selon son site internet, elle réalise des travaux en matière d'infrastructure, d'espaces verts, de tourisme, et de loisirs[7].

Casablanca Prestations est une Société de Développement Local, créée en décembre 2014.

Elle gère le marche de gros de Casablanca, les abattoirs, ainsi que la police administrative[8].

Casablanca Transport est une SDL crée en 2009 et chargée de la mobilité[9].

Son conseil d'administration est composé des personnes suivantes :

• Un représentant du ministère de l'Économie et des Finances
• Le président du conseil communal
• Le Fonds Hassan II pour le développement économique
• La région de Casablanca-Settat via son président
• Le conseil préfectoral via son président
• l'ONCF via son directeur général
• La Banque populaire
• Le wali de la Région
• Le directeur général des collectivités locales

Depuis les élections 2021, la présidente de la commune de Casablanca, aussi appelée maire de Casablanca, est Madame Nabila Rmili, qui s'est présentée sur la liste du RNI.

Lors des élections municipales du 4 septembre 2015, le Parti de la justice et du développement (PJD) obtient une majorité absolue. Abdelaziz El Omari, cadre du PJD et ministre chargé des relations avec le parlement est désigné comme nouveau maire de Casablanca[10]^,[11]^,[12].

En 2003, Mohamed Sajid est élu président de la commune (maire) de Casablanca[13].

L'année suivante, l'ensemble des communes qui constituaient la ville sont réunifiées et forment des arrondissements au sein de Casablanca[14]. Mohamed Sajid est réélu le 29 juin 2009[15].

La gestion du conseil de la ville est vivement critiquée dans un discours royal en 2013 [16]^,[17].

En 2015, le ministère de l'Intérieur envisage de diminuer le nombre d'élus de Casablanca de 147 à seulement 65, mais ne le fait pas[18]^,[19].

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