Compagnie des tramways de l'ouest parisien

La Compagnie des tramways de l'Ouest-Parisien (TOP ou OP) exploitait, au début du XXe siècle, un réseau de lignes de tramway dans l'ouest de Paris.

Action de la Compagnie des tramways de l'Ouest Parisien en date du .
Un tramway de la compagnie (à gauche de l'image) à Issy-les-Moulineaux sous le viaduc.
Motrice série 51 à 62, ex-Rouen, à Boulogne.

Histoire

Tramway sur le pont de Billancourt.

La Compagnie des tramways de l'Ouest-Parisien (OP) est une compagnie créée le par la Compagnie générale de traction pour exploiter un réseau de plusieurs lignes[1] de tramways à l'ouest de Paris. L'objectif est alors de desservir l'Exposition universelle de 1900 située au Champ-de-Mars.

L'Ouest-Parisien se substitue à la compagnie initiale[2], fondée par messieurs Cauderay et Renard qui ont obtenu une concession pour deux lignes de tramway le . Le siège social est situé 4 quai des Moulineaux, à Issy. L'ensemble du réseau a une longueur de 31 km.

La compagnie est mise sous séquestre en . Elle est absorbée par la Société des transports en commun de la région parisienne en 1924.

Réseau

Motrice n° 19 à Issy-les-Moulineaux, Rue Camille-Desmoulins.
Le dépôt des tramways à Bagneux.
Un tramway à Sceaux, rue de Fontenay.

Le réseau comprend trois lignes[3] complétées par deux autres desservant Boulogne-Billancourt :

L'accès au Champ-de-Mars se faisait par emprunt de voies existantes appartenant à la Compagnie électrique des tramways de la rive gauche de Paris.

En 1914, les lignes 4 et 5, qui desservent Boulogne, sont abandonnées. Ultérieurement, en 1917, les lignes de la Compagnie de l'Ouest-Parisien seront limitées aux stations Porte de Versailles et Porte d'Orléans.

En 1924, lors de la fusion avec le réseau de tramway parisien, les lignes seront numérotées :

  • 32 : Porte d’Auteuil – avenue Victor–Hugo – rue de Meudon (Boulogne) – Les Moulineaux – Issy – rue Ernest-Renan – Porte de Versailles ;
  • 80 : Porte d’Orléans – Montrouge (avenue de la République) – Cimetière de Bagneux ;
  • 128 : Porte d’Orléans – Montrouge – Bagneux – Fontenay–aux–Roses – Sceaux – Châtenay.

Ces lignes disparaitront :

  • le , pour la ligne 128, section Châtenay - Gare de Robinson ;
  • le , pour la ligne 32 ;
  • le , pour les lignes 80 et 128.

Infrastructure

Alimentation électrique

La Compagnie de l'Ouest-Parisien n'ayant pas reçu l'autorisation d'électrifier par fil aérien les voies situées dans Paris, utilisa le système d'alimentation par plots superficiels Diatto.

Matériel roulant

Le matériel comprend 50 automotrices à bogies[4] et de nombreuses voitures à essieux[5] :

Motrices à bogies

Remorques dites « Attelage »

  • 10 attelages ouverts à deux essieux articulés selon le système de Rechter, plateforme centrale,
  • 7 attelages fermés à deux essieux, plateforme centrale, ex-CGPT.

Notes et références

Bibliographie

  • Jean Robert, Les tramways Parisiens, Paris, 1992, 3e édition
  • Henri Zuber, Sheila Hallsted-Baumert, Claude Berton, Guide des sources de l'histoire des transports publics urbains à Paris et en Île-de-France, publication de la Sorbonne, 1998

Voir aussi

Articles connexes

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