Compagnie industrielle des lasers
La Compagnie industrielle des lasers (CILAS), est une filiale d'ArianeGroup qui développe, industrialise et produit des systèmes associant le laser à l’optique de précision dans les domaines des hautes technologies militaires représentant 64 % de l'activité, et civiles pour 36 %[2],[3].
Compagnie industrielle des lasers | |
Création | 02-05-1966 |
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Forme juridique | Société anonyme à conseil d'administration |
Siège social | Orléans |
Direction | Pierre Faucoup |
Activité | Fabrication de matériels optique et photographique |
Produits | Laser et optronique pour produits militaires, industriels et scientifiques |
Société mère | ArianeGroup[1] |
Effectif | 260 en 2017 |
SIREN | 669802167 |
Site web | www.cilas.com |
Chiffre d'affaires | 46.878 k€ en 2017 |
Résultat net | 4.259 k€ en 2017 |
Géographie
Les implantations de l'entreprise sont réparties sur quatre sites : Orléans (Loiret), Mont-Audouze (Saint-Setiers, Corrèze), Marseille (Bouches-du-Rhône) et Limoges (Haute-Vienne).
Histoire
La société a été fondée en 1966 par deux entreprises, la Compagnie générale d'électricité (CGE) devenue Alcatel Alsthom et Saint-Gobain. L'objectif était d’exploiter sur le plan industriel et commercial les travaux des laboratoires laser de Marcoussis (Essonne), LdM, créé en 1961, centre de recherche du groupe dans le domaine des sources et des équipements lasers.
En 1983, elle devient CILAS–Alcatel. En 1985, elle absorbe deux sociétés du domaine de l’optique : SORO Electro-Optics et BBT (Barbier, Bénard et Turenne). Alcatel se retire ses activités laser en 1989, ce qui entraîne un changement d’actionnariat. Au début des années 1990, le capital est réparti entre trois sociétés, CEA Industrie (devenu Areva), la SAT et la holding Unilaser (groupe Aérospatial). CILAS-Alcatel devient alors CILAS.
Parallèlement, le groupe Unilaser rachète également, dès la fin de 1989, la division optronique des laboratoires de Marcoussis d’Alcatel et la baptise du nom de Laserdot. Unilaser regroupe alors Quantel[4], LISA, CILAS et Laserdot.
À partir de ce moment, Laserdot et CILAS, collaborent sur des projets communs. Laserdot est plus orientée vers la recherche et le développement, et CILAS vers l’industrialisation et la production.
En 1994, la S.A.T. se retire du capital de CILAS et les parts des deux actionnaires restants passent à 57 % pour Unilaser et 43 % pour C.E.A Industrie. Le , les sociétés CILAS et Laserdot sont regroupées en une seule entité qui conserve le nom de CILAS.
Produits
Avec une part de 45 % de son chiffre d'affaires réalisé en France, pour 55 % à l'exportation, ce pays est son premier marché[2].
- produits militaires : tels les télémètres laser[5] pour char d'assaut, hélicoptères, conduites de tir navales ou désignateur laser (le DHY307 par exemple) pour armements guidés ou les détecteurs de tireurs embusqués (snipers)
- produits civils : couches minces optiques, granulomètres[6],[7] pour mesurer la taille des particules dans les gaz, liquides et solides, guides de neutrons, appareils de mesure de laboratoires, optique adaptative[8], etc.
- produits pour le Laser Mégajoule (LMJ) du Commissariat à l'énergie atomique (simulateur)[9],[10].
- Granulomètre laser
(CILAS 1190) - Laser APX M550
(AMX-32)
Notes et références
- Naissance d'ArianeGroup
- (en) « Chiffres clefs », sur www.cilas.com (consulté le ).[ ]
- Centre France, « Industrie - Cilas vise une forte croissance de son activité laser », sur www.larep.fr (consulté le )
- Quantel était une entreprise au Royaume-Uni
- « Nexter et CILAS annoncent leur coopération dans le domaine des armes lasers sur porteur terrestres » (consulté le )
- « CILAS : des technologies lasers et optiques pour les filières… » (consulté le )
- « Inauguration du laboratoire commun entre la SPCTS et la Société CILAS « Laboratoire des Céramiques Transparentes pour application Laser » » (consulté le )
- « JRIOP Journées Recherche de l'optique adaptative » (consulté le )
- « MEGAJOULE LASER », (consulté le )
- « EXCEPTIONAL TECHNOLOGY FOR THE LASER MEGAJOULE FACILITY », (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Achim Wolter, Helwig Schmied, Thomas Pùtz, « Le développement inégal de la technologie des lasers industriels en France et en Allemagne - Quelques enseignements pour la politique technologique », Revue d'économie industrielle, no 76, , p. 91-113 (lire en ligne, consulté le )