Complexe sportif Vallier
Le Complexe sportif Vallier est un complexe sportif situé dans le 4e arrondissement de Marseille (France) comprenant un stade, une piscine et un gymnase.
Adresse |
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Ouverture |
31 janvier 1952 |
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Clubs résidents | |
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Administration |
Coordonnées |
43° 18′ 04″ N, 5° 24′ 03″ E |
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Il est le seul complexe sportif en accès libre du centre-ville[1]. Ouvert complètement au public sans conditions jusqu'en 2019, il est désormais conditionné à l'activité sportive[2].
Le complexe porte le nom d'Étienne Vallier, un professeur de gymnastique et le président du Club athlétique de Marseille, l'un des plus vieux clubs de football de la ville[3].
Piscine
La piscine Vallier est créée par délibération du Conseil municipal du [3].
Elle accueille les Championnats de France d'hiver de natation 1963, 1964 et 1965[4]. Il s'agit du bassin le plus important de la ville[5].
Salle omnisports
Le projet de salle omnisports ou gymnase Vallier est acté par délibérations du Conseil municipal du et du . La salle est inaugurée le par Gaston Defferre[3].
Il abrite notamment les matchs à domicile du Marseille Volley 13, et a accueilli des matchs européens de l'équipe de handball du Stade Marseillais Université Club dans les années 1960. On y accède au 90 boulevard Boisson.
Elle abrite le combat de boxe du entre Mohamed Chikhaoui et Raymond Grassi , qui entraînera la mort de ce dernier[6].
Le Festival de Marseille et le Ballet national de Marseille investissent la salle Vallier en 2010, en raison notamment des travaux de désamiantage de La Criée pour le Ballet[7].
Plusieurs concerts s'y tiennent comme celui des Rolling Stones en 1966[8], de Claude François en 1970[9], les Pink Floyd en 1972, Johnny Hallyday en 1974[10] ou encore Status Quo en 1975.
Stade
Le stade Vallier est inauguré le [3].
Il est composé de plusieurs terrains permettant notamment la pratique de l'athlétisme, du basket-ball, du football, du handball et du volley-ball en plein air. Un boulodrome est également présent[11].
L'équipe de handball à onze y joue un temps ses matchs à domicile du Championnat de France, en 1957, avant de s'installer à Jean-Bouin[12].
Environnement et accès
Le complexe sportif Vallier est desservi par l'artère du Jarret (boulevard Françoise-Duparc), et la ligne 2 du tramway de Marseille. Un parking y est présent.
Notes et références
- Axel Lambert, « Faute de pouvoir encadrer les sportifs, la Ville démonte des équipements du stade Vallier », (consulté le )
- « À la rentrée, le stade Vallier sera réservé aux “vrais” sportifs », (consulté le )
- Adrien Blès, Dictionnaire historique des rues de Marseille : Nouvelle édition, corrigée et augmentée de 400 noms de voies nouvelles, Éditions Jeanne Laffitte, (ISBN 9782862765259), p. 462
- « Saga des “France” en bassin de 25 m - Treize éditions en bassin court », Nat'Info, no 1240, , p. 45 (lire en ligne [PDF], consulté le )
- Christophe Casanova, « La rouverture de la piscine Vallier pour point de départ », sur www.lamarseillaise.fr, (consulté le )
- André Fourny, Dictionnaire de la boxe, Place des éditeurs, , 582 pages (ISBN 9782262079116)
- « Le Festival de Marseille dansera salle Vallier », sur www.lamarseillaise.fr, (consulté le )
- Francois-Guillaume Lemouton, « Les Rolling Stones, ces amoureux de foot, s'exposent au Vélodrome de Marseille », sur www.lequipe.fr, (consulté le )
- Olga Bibiloni, « Le mensonge marseillais de Cloclo », sur www.laprovence.com, (consulté le )
- Isabelle Appy et Annabelle Kempff, « Johnny, une histoire d'amour avec Marseille », sur www.laprovence.com, (consulté le )
- « Complexe sportif Vallier à Marseille », sur www.sportenfrance.fr (consulté le )
- Frédéric Brindelle, « Raconte-nous ton handball - SMUC : le berceau du monsieur », Hand Mag, no 76, , p. 29-31 (lire en ligne)
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