Comté de Lévis
Le comté de Lévis était un comté municipal du Québec ayant existé entre 1855[1] et le début des années 1980. Le territoire qu'il couvrait est aujourd'hui compris dans la région administrative de Chaudière-Appalaches, et couvrait le territoire de la ville actuelle de Lévis plus une petite partie des MRC de Bellechasse et de la Nouvelle-Beauce. Son chef-lieu était la municipalité de Saint-Romuald.
Pour les articles homonymes, voir Lévis (homonymie).
Municipalités situées dans le comté
- Bernières (détaché de Saint-Nicolas en 1912 sous le nom de Saint-Nicolas-Sud; renommé Bernières en 1968. Fusionné à nouveau à Saint-Nicolas en 1994; la municipalité regroupée s'appela Bernières–Saint-Nicolas jusqu'en 1996[2])
- Bienville (détaché de Saint-Joseph-de-la-Pointe-Lévy en 1863; fusionné à Lauzon en 1924[3])
- Charny (détaché de Saint-Jean-Chrysostome en 1903 sous le nom de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours-de-Charny; renommé Charny en 1924. Fusionné à Lévis en 2002[4])
- Lauzon (détaché de Saint-Joseph-de-la-Pointe-Lévy en 1867; fusionné à Lévis en 1989. La ville regroupée fut appelée Lévis-Lauzon jusqu'en 1991[3])
- Lévis (détaché de la municipalité de paroisse de Notre-Dame-de-la-Victoire en 1861[5]; dénommé Lévis-Lauzon de 1989 à 1991)
- Notre-Dame-de-la-Victoire (fusionné à Lévis en 1916[6])
- Rivière-Boyer (détachée de la municipalité de paroisse de Saint-Henri-de-Lauzon en 1922[5]; fusionnée à Saint-Henri en 1976[7])
- Saint-David-de-l'Auberivière (détaché de la municipalité de paroisse de Notre-Dame-de-la-Victoire en 1876; fusionné à Lévis-Lauzon en 1991, la nouvelle ville reprenant peu après le nom de Lévis[3])
- Sainte-Hélène-de-Breakeyville (détaché de Saint-Jean-Chrysostome en 1909; fusionné à Lévis en 2002[8])
- Saint-Étienne-de-Lauzon (détaché de Saint-Nicolas et Saint-Lambert-de-Lauzon en 1860; fusionné à Lévis en 2002[9])
- Saint-Henri (la municipalité de village s'est détachée de la municipalité de paroisse de Saint-Henri-de-Lauzon en 1913 et les deux ont été réunies de nouveau en 1975[7])
- Saint-Jean-Chrysostome
- Saint-Joseph-de-la-Pointe-De Lévy (fusionné à Lévis en 2002[10])
- Saint-Lambert-de-Lauzon
- Saint-Louis-de-Pintendre (détaché de Lévis en 1900 sous le nom de Saint-Louis-de-Gonzague-de-Pintendre; renommé Saint-Louis-de-Pintendre en 1951, puis Pintendre en 1986. Fusionné à Lévis en 2002[11])
- Saint-Nicolas (fusionné à Lévis en 2002[2])
- Saint-Rédempteur (détaché de Saint-Étienne-de-Lauzon en 1919; fusionné à Lévis en 2002[12])
- Saint-Romuald-d'Etchemin (renommé Saint-Romuald en 1982; fusionné à Lévis en 2002[13])
- Saint-Télesphore (détaché de la municipalité de paroisse de Notre-Dame-de-la-Victoire en 1876[5]; fusionné à Saint-Romuald-d'Etchemin en 1965[13])
Formation
Le comté de Lévis comprenait principalement le territoire de la seigneurie de Lauzon[14].
Voir aussi
Notes et références
- Acte des municipalités et des chemins de 1855
- Banque de noms de lieux du Québec, entrée Saint-Nicolas
- Banque de noms de lieux du Québec, entrée Lévis
- Banque de noms de lieux du Québec, entrée Charny
- La Mémoire du Québec, entrée Lévis (municipalité de ville)
- Vincent Lemieux, Les élections provinciales dans le comté de Lévis, de 1912 à 1960, publié originellement dans Recherches sociographiques, vol. 2, no 3-4, juillet-décembre 1961 pp. 367-399
- Banque de noms de lieux du Québec, entrée Saint-Henri
- Banque de noms de lieux du Québec, entrée Sainte-Hélène-de-Breakeyville
- Banque de noms de lieux du Québec, entrée Saint-Étienne-de-Lauzon
- Banque de noms de lieux du Québec, entrée Saint-Joseph-de-la-Pointe-de-Lévy
- Banque de noms de lieux du Québec, entrée Pintendre
- Banque de noms de lieux du Québec, entrée Saint-Rédempteur
- Banque de noms de lieux du Québec, entrée Saint-Romuald
- Acte des municipalites et des chemins de 1855, page 129
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