Sœurs de Notre-Dame de l'Immaculée Conception de Castres

Les Sœurs de Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Castres (en latin : Congregationis Nostrae Dominae ab Immaculata Conceptione) ou Sœurs bleues forment une congrégation religieuse féminine hospitalière et enseignante de droit pontifical.

Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Castres

Devise : Dieu Seul
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine
par Mgr de Gualy
Approbation pontificale
par Paul VI
Institut apostolique
Type congrégation religieuse
Spiritualité École française de spiritualité
But enseignement, visite des malades à domicile et aux prisonniers.
Structure et histoire
Fondation
Castres
Fondateur Jeanne Émilie de Villeneuve
Abréviation C.I.C
Autres noms sœurs bleues
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Historique

Cette congrégation est fondée le à Castres par Jeanne-Émilie de Villeneuve (1811-1854) qui ouvre une maison pour accueillir et former les jeunes filles pauvres et abandonnés ; les religieuses se consacrent aussi à la visite des malades à domicile et aux prisonniers. Les règlements de l'institut sont approuvés le par Mgr François de Gualy, archevêque d'Albi. En 1840, les sœurs font une première fondation à Saïx où elles assurent la direction de l'école paroissiale et l'enseignement du catéchisme. Par la suite, la congrégation s'ouvre à un apostolat missionnaire et en 1848, à l'invitation de François Libermann et de Jean-Rémi Bessieux, les sœurs commencent à soutenir les missionnaires spiritains au Sénégal et au Gabon. Dans les premières années du XXe siècle, en raison de la législation anticongrégationniste, toutes les maisons de l'institut présentes en France sont supprimées et les religieuses déplacées en Italie, en Espagne et en Amérique du Sud. La congrégation reçoit le decretum laudis le et ses constitutions sont approuvées par le Saint-Siège le .

Fusion

Deux congrégations ont fusionné avec les sœurs de Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Castres[1] :

  • en 1928, les Sœurs de l'Immaculée-Conception de la Mère de Dieu de Clermont-Ferrand fondées par Marie Boutarel, en religion sœur Marthe-Marie. Le but de la congrégation était de proposer des retraites spirituelles, d'accueillir des jeunes filles en recherche de travail et de les former le cas échéant, et d'aider des associations à se créer[2].
  • en 1936, les Sœurs hospitalières de saint-Alexis de Limoges fondées par Marie Petiot en 1657[3]. Le but de la congrégation était de s'occuper des malades de l'hôpital Saint Gerald de Limoges[4].

Activités et diffusion

Mission de Libreville vers 1930.

Les religieuses se consacrent à l'instruction et à l'éducation chrétienne de la jeunesse, des orphelins et des malades, aux soins des paroisses et aux missions.

Elles sont présentes en :

La maison généralice est à Rome. Dans cette ville, la congrégation dispose d’une casa per ferie, « Il Romitello », établie pour l'accueil des pèlerins.

En 2020, la congrégation compte environ 600 membres, répartis en 124 communautés dans 18 pays [5].

Notes et références

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