Conrad von Studt

Heinrich Conrad von Studt (né le à Schweidnitz, et mort le à Berlin) est un avocat administratif et fonctionnaire ministériel dans le royaume de Prusse et ministre de l'Éducation de Prusse.

Heinrich Konrad von Studt
Fonction
Membre de la Chambre des seigneurs
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Berlin
Sépulture
Luisenfriedhof III (en)
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Académie royale des sciences de Prusse
Corps Saxonia Bonn
Corps Borussia Breslau zu Köln und Aachen (d)
Conflit
Distinctions

Biographie

Conrad Studt en tant qu'étudiant du corps

En tant que fils d'avocat, Studt étudie le droit et les sciences politiques pendant six semestres à l'Université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn et à l'Université de Breslau. Il est membre du Corps Borussia Breslau (de) (1856) et du Corps Saxonia Bonn (1857)[1]. En tant qu'officier de réserve dans le 50e régiment d'infanterie, il combat dans les guerres de 1864, 1866 et 1870. En tant que sous-lieutenant dans la guerre austro-prussienne, il reçoit l'ordre de l'Aigle rouge de 4e classe avec épées pour sa bravoure en Bohême.

Après des études au tribunal d'arrondissement de sa ville natale de Schweidnitz, Studt entre dans le service judiciaire prussien. En mai 1867, il passe à l'administration interne en tant qu'administrateur de l'arrondissement d'Obornik (de) (province de Posnanie). Il y épouse la fille du propriétaire du manoir d'Obornik, Witte. Lorsqu'il est parti en 1876 après neuf ans, les habitants germano-polonais reconnaissants de son arrondissement lui ont offert un centre de table en argent. Puis au ministère prussien de l'Intérieur, il travaille comme assistant et chef de service sur de nombreux projets de loi. En 1882, il retourne au service administratif pratique en tant que président du district de Königsberg. De 1887 à 1889, il est sous-secrétaire d'État au ministère de l'Alsace-Lorraine sous le gouverneur prince Clovis de Hohenlohe-Schillingsfürst.

Après avoir été haut président de la province de Westphalie pendant dix ans à partir de 1889, l'empereur Guillaume II le nomme ministre du ministère prussien des Affaires spirituelles, éducatives et médicales en 1899. Studt s'occupe particulièrement des écoles paroissiales et encourage la création de collèges techniques dans les provinces orientales prussiennes. En 1907, il quitte le ministère et est nommé à la Chambre des seigneurs de Prusse. Il est enterré dans le cimetière Louise III (de)

Appréciation

Carl Fürstenberg (de) affirme dans ses mémoires que Studt est le portrait craché de l'empereur Guillaume Ier[2]. Cette remarque, qui n'est peut-être pas dénuée de fondement, sur une ascendance illégitime des Hohenzollern repose peut-être sur des ragots et des rumeurs, car les dossiers personnels qui nous sont parvenus ne révèlent rien de tel. Studt n'est en aucun cas protégé par le roi Guillaume Ier, mais s'est hissé, en tant que bourgeois, par ses propres efforts à des postes élevés dans l'appareil d'État prussien.

Le prince de Hohenlohe-Schillingsfürst caractérise Studt comme suit dans une lettre adressée au prince Philipp zu Eulenburg datée du 2 décembre 1895 comme suit : "Un excellent fonctionnaire, mais pas un homme d'État et (un) orateur modéré". La fille unique de Konrad Studt, née vers 1870, épousel'officier prussien et plus tard Generalleutnant Paul von Drabich-Wächter .

Honneurs

Bibliographie

  • Klaus Schwabe (Hrsg.): Die preußischen Oberpräsidenten 1815–1945 (= Deutsche Führungsschichten in der Neuzeit. Bd. 15 = Büdinger Forschungen zur Sozialgeschichte. 1981). Boldt, Boppard am Rhein 1985, (ISBN 3-7646-1857-4).
  • Studt, Konrad von (1906). In: Werner Hartkopf: Die Berliner Akademie der Wissenschaften. Ihre Mitglieder und Preisträger 1700–1990. Akademie Verlag, Berlin 1992, (ISBN 3-05-002153-5), S. 353.
  • Jürgen W. Schmidt: Konrad (v.) Studt – Unterstaatssekretär im Ministerium für Elsaß-Lothringen von 1887 bis 1889. (beschreibt auf Grundlage der erhaltenen Personalakte Studts Leben und Laufbahn). In: DerWesten 59. Jg., Heft 1/2 (2012), S. 9f. (ISSN 0179-6100).
  • Rainer Paetau/Hartwin Spenkuch (Bearb.), Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften (Hrsg.): Acta Borussica, Band 6/II: Die Protokolle des Preußischen Staatsministeriums 1817–1934/38, S. 716.

Liens externes

Références

  1. Kösener Corpslisten 1930, 18/450, 16/195
  2. Die Lebensgeschichte eines deutschen Bankiers 1870–1924. Berlin 1931, S. 507 f.
  3. Holger Krahnke: Die Mitglieder der Akademie der Wissenschaften zu Göttingen 1751–2001. (= Abhandlungen der Akademie der Wissenschaften zu Göttingen, Philologisch-Historische Klasse, Folge 3, Band 246 = Abhandlungen der Akademie der Wissenschaften in Göttingen, Mathematisch-Physikalische Klasse, Folge 3, Band 50.) Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen 2001, (ISBN 3-525-82516-1), S. 236.
  4. General-Ordenskommission (Hrsg.): Königlich Preußische Ordensliste 1905. Zweiter Nachtrag vom 1. Februar 1906 bis 31. Januar 1907. E.S. Mittler & Sohn, Berlin 1907, S. 1.
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