Constance Maynard
Constance Louisa Maynard, née à Highbury le et morte le , est une pionnière de l'éducation des femmes et la première principale du Westfield College, de 1882 à 1913. Elle est également la première étudiante en philosophie de l'université de Cambridge.
Principale (en) Westfield College | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 86 ans) Gerrards Cross |
Nationalité | |
Formation |
Girton College (- |
Activités |
Pédagogue, principale |
A travaillé pour |
Westfield College (- |
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Biographie
Constance Maynard est la fille de Henry Maynard, négociant originaire d'Afrique du Sud, et de Louisa Hillyard, aux origines huguenotes. Elle est éduquée à domicile, à Hawkhurst, dans le Kent, à l'exception d'une année où elle est pensionnaire de la Belstead School à Ipswich, dans le Suffolk[1],[2],[3].
En 1872, à l'âge de 23 ans, Constance Maynard s'inscrit à l'université pour femmes Hitchin College, à Benslow House, près de Cambridge, qui deviendra le Girton College un an plus tard. Elle est la première femme à passer les « tripos » en sciences morales et philosophiques[4], et obtient une équivalence du diplôme de licence en 1875.
Elle travaille ensuite au Cheltenham Ladies' College, puis en 1877, participe aux débuts de la St Leonards School (en), une école de filles située à St Andrews en Écosse, dont Louisa Lumsden prend la direction.
En 1880, elle rejoint l'un de ses frères à Londres et s'inscrit à la Slade School of Fine Art, tout en travaillant à un projet de collège pour femmes, avec notamment Ann Dudin Brown[5]. Constance Maynard devient principale (« mistress ») en mai 1882 du Westfield College. Le collège ouvre en octobre 1882, dans deux maisons privées de Hampstead, avec deux membres permanents et cinq étudiantes. Il est l'une des premiers collèges féminins anglais et le premier à délivrer des diplômes aux femmes. Seules les élèves anglicanes et pensionnaires sont acceptées.
Constance Maynard dirige Westfield pendant 33 ans, jusqu'à sa retraite en 1913. Le collège compte alors environ 500 étudiantes[6]. Elle est remplacée par Agnes de Selincourt.
Elle représente l'association des anciennes élèves au conseil d'administration du Girton College, et participe au conseil exécutif de la Société des écoles de l'Église anglicane[7]. Elle écrit des poésies et des livrets d'édification spirituelle, ainsi qu'une autobiographie inédite[8]. En 1888 elle adopte un fils[9].
Constance Maynard meurt chez elle, à Gerrards Cross, dans le Buckinghamshire, le , et est enterrée à l'église paroissiale le . Elle lègue 1 500 £ à Westfield pour la création d'une bourse d'étude.
Publications
- Between College Terms, 1910
- The Religious Training of Immaturity, National Sunday School Union, 1923
- The Kingdom of Heaven is like..., RTS, 1924
- We Women. A Golden Hope, Morgan et Scott, 1924
- The Perfect Law of Liberty, RTS, 1925
- Dora Greenwell: a prophet for our own time on the battleground of our faith, 1926
- Progressive Creation, SPCK, 1927
- Then shall we know, SPCK, 1927
- The Prophet Daniel and other essays, Morgan et Scott 1927
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Constance Maynard » (voir la liste des auteurs).
- Pauline Phipps, Constance Maynard's Passions : Religion, Sexuality, and an English Educational Pioneer, 1849-1935, University Of Toronto Press, , 304 p. (ISBN 978-1-4426-2286-9)
- Constance Maynard's Passions: Religion, Sexuality, and an English Educational Pioneer, 1849-1935, University of Toronto Press, Retrieved 11 March 2017
- Vicinus 1985, p. 14.
- Jane Robinson, Bluestockings : The Remarkable Story of the First Women to Fight for an Education, Penguin, , 288 p. (ISBN 978-0-14-102971-9), xiv
- « Ann Dudin Brown, Founder benefactress, Westfield College », Women at Queen Mary Online: a virtual exhibition, [lire en ligne]
- C.B. Firth, Constance Louisa Maynard : Mistress of Westfield College : a Family Portrait, Allen & Unwin,
- Sondheimer 2004.
- Constance Maynard, Autobiography, Queen Mary, University of London, Library [lire en ligne].
- Maynard, Constance, « Autobiography », chapter 52
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Janet Sondheimer, « Maynard, Constance Louisa (1849–1935) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004, màj 2011 (lire en ligne)
- Martha Vicinus, Independent Women : Work and Community for Single Women, 1850–1920, University Of Chicago Press, , 412 p. (ISBN 978-0-226-85567-7)
Articles connexes
Liens externes
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