Constant d'Hoffschmidt
Constant Ernest d'Hoffschmidt, dit d'Hoffschmidt de Resteigne ( à Recogne - à Deux-Acren) était un homme d'affaires et homme politique belge de tendance libérale.
Constant d’Hoffschmidt | |
Lithographie d'après un portrait photographique de Brandt et Detrez | |
Fonctions | |
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Membre de la Chambre des représentants | |
Sénateur | |
Ministre des Travaux publics | |
– | |
Premier ministre | Sylvain Van de Weyer |
Gouvernement | Van de Weyer |
Coalition | libérale – catholique |
Prédécesseur | Adolphe Dechamps |
Successeur | Georges de Bavay |
Ministre des Affaires étrangères | |
– | |
Premier ministre | Charles Rogier |
Gouvernement | Gouvernement Rogier I |
Coalition | libérale |
Prédécesseur | Félix De Mûelenaere |
Successeur | Henri de Brouckère |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Recogne (France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Deux-Acren (Belgique) |
Nationalité | belge |
Parti politique | Parti libéral |
Diplômé de | Université de Liège (École des Mines) |
Profession | hommes d’affaires |
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Biographie
Ingénieur des mines et d’ingénieur industriel diplômé de l’École des Mines à Liège, Constant d’Hoffschmidt est le fils d’Ernest-François (1761-1818), qui servit dans l'armée française et siégea dans la seconde Chambre des États généraux du royaume des Pays-Bas. Sa famille, d’origine allemande, est établie à Resteigne depuis le début du XVIIe siècle.
Comme homme d’affaires, il s’intéresse à de nombreuses entreprises dans la province luxembourgeoises en relation avec l’industrie du papier, l’exploitation des tourbières ou les compagnies ferroviaires. Il est également administrateur de la Compagnie universelle du canal maritime de Suez (1858)[1].
Il épouse en premières noces Léocadie Lamquet (1831) et en secondes Eugénie de Steenhault (1836)[2] qui lui donne quatre enfants : Palmyre (1836), Arthur (1837), Camille (1849) et Fernand (1850).
Constant est un cousin germain d'Edmond d'Hoffschmidt, (1777-1861), dit l'Ermite de Resteigne[3].
Carrière politique
Membre des États provinciaux de Luxembourg en , il est désigné, le suivant, comme suppléant au Congrès national par les électeurs du district de Diekirch.
En , le Gouvernement provisoire du nouvel État belge lui offre un siège au sein de la députation provinciale du Luxembourg, poste auquel il doit renoncer par suite de son mariage avec la fille du gouverneur de cette province, le baron Victorin de Steenhault. En , il représente le canton de Sibret au Conseil provincial. L’année suivante, il siège au Conseil des Mines.
Le , il devient représentant de l’arrondissement de Bastogne en remplacement de son frère aîné, François (1797-1854), démissionnaire. Il conserve son siège jusqu’en 1854 et le retrouve de 1857 à 1863.
Il est également sénateur pour la circonscription Arlon-Bastogne-Marche-en-Famenne de 1866 à 1870.
Ministre des Travaux publics de à , il fait adopter l’importante convention relative à la concession du chemin de fer du Luxembourg (loi du ). Il obtient un deuxième maroquin ministériel, celui des Affaires étrangères, dans le premier cabinet Rogier (1847-1852).
Distinctions et honneurs
- Chevalier de l'ordre de Léopold, le , officier le et grand officier le .
- Accueil de la famille royale au château du Pont d'Oye le .
- Ministre plénipotentiaire chargé de présenter les hommages du chef de l’État à Jean Ier de Saxe, lors de son avènement au trône à Dresde, 1854.
- Ministre d'État le .
- Titulaire de nombreuses décorations étrangères : grand Cordon de la Légion d’Honneur, de l’Aigle rouge de Prusse, du Lion Néerlandais, des Saints-Maurice et Lazare de Sardaigne, de Saint-Michel de Bavière, d'Albert-le-Valeureux de Saxe, du Nichan Iftihar de première classe de Turquie et du Nichan de Tunis[4].
- Une rue porte son nom à Habay-la-Neuve : la rue d'Hoffschmidt.
Notes
- Alfred GUILLEMIN, L'Égypte actuelle: son agriculture et le percement de l'isthme de Suez, Paris, Challamel aîné, libraire-éditeur, 1867, 378 pp., spéc. p. 217.
- Notice « Steenhault », dans Isidore DE STEIN D'ALSTENSTEIN, Annuaire de la noblesse de Belgique, t. 40 (1850), Bruxelles, Auguste Decq et C. Muquardt, pp. 142-146, spéc. p. 146.
- Source: Pierre Jodogne, Edmond d'Hoffschmidt de Resteigne. Académie Royale des Sciences Morales et Politiques, 2006, p.658.
- Voyez, par exemple, Désiré DE LA GARCIA DE LA VEGA, Recueil des traités et conventions concernant le royaume de Belgique, 1er supplément, Bruxelles, M. Hayez, Imprimeur de la l'Académie royale, 1851, X + 714 pp., spéc. p. 388
Bibliographie
- 1850 : Félix-Victor GOETHALS, Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du royaume de Belgique, t. 3, Bruxelles, Imprimerie de Polack-Duvivier, non paginé, notice « d'Hoffschmidt de Recogne ».
- 1858 : Eugène BOCHART, Biographies des membres des deux Chambres législatives. Session 1857-1858, vol. 2 : Représentants, Bruxelles, M. Périchon - Librairie encyclopédique, 111 notices, spéc. notice n° 49, avec un portrait lithographié d'après une photographie de Brandt et Detrez (Établissement lithographique de H. Borremans, Bruxelles).
- 1858 : Ferdinand VELDEKENS, Le livre d'or de l'ordre de Léopold et de la croix de fer, vol. 1, Bruxelles, Ch. Lelong, imprimeur-éditeur, XVLVI-481 pp., spéc. p. 247.
- 1889 : Emile TANDEL, « Les Luxembourgeois ministres », dans les Annales de l’Institut archéologique du Luxembourg, tome 21 (1889), spéc. pp. 785-795.
- 1999 : Nadine LUBELSKI-BERNARD, notice dans la Nouvelle biographie nationale, t. 5 (1999), pp. 130–133.
Liens externes
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