Constantin Le Paige
Constantin Marie Le Paige, (-), est un mathématicien belge.
Pour les articles homonymes, voir Le Paige.
.jpg.webp)
Naissance |
Liège (Belgique) |
---|---|
Décès | |
Nationalité |
![]() |
Domaines | mathématicien |
---|---|
Institutions | Université de Liège |
Renommé pour | théorie des formes algébriques |
Biographie
Né à Liège, en Belgique, Le Paige commença l'étude des mathématiques en 1869 à l'Université de Liège. Après avoir étudié l'analyse avec le professeur Eugène Charles Catalan, Le Paige devint lui-même enseignant à l'Université de Liège en 1882. S'intéressant également à l'astronomie et à l'histoire des mathématiques, il devint directeur de l'Observatoire de Cointe en 1893 tombé en léthargie à la suite du départ de François Folie pour l'Observatoire royal de Belgique. Sous sa gestion dynamique, on y reprit des observations régulières, tant stellaires que du champ magnétique. En 1894, il fut nommé Recteur de l'université dont il devint Administrateur-Inspecteur en 1905[1].
En 1901, il participa au comité qui créa la délégation pour l'adoption d'une langue auxiliaire internationale.
Le Paige travailla principalement sur la théorie des formes algébriques. Il conserva son poste d'enseignant jusqu'à sa retraite en 1922.
Il fut membre de l'Académie royale[2].
Une rue de Cointe porte son nom.
Famille
Constantin Le Paige est le grand-père de Gustave Le Paige, jésuite célèbre pour ses découvertes archéologiques au Chili.
Références
- Article d'Éric Gosset dans Le ciel, bulletin de la Société Astronomique de Liège, février 2001, pages 51-56.
- « Notice sur Constantin Le Paige » [PDF], sur academieroyale.be
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
- Portail des mathématiques
- Portail de la Belgique