Contrat d'accueil et d'intégration
Le contrat d'accueil et d'intégration (CAI) , qui est géré par l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII), a pour objectif de contractualiser les engagements réciproques d'un étranger nouvellement arrivé légalement en France et des autorités françaises dans un contrat individuel. Expérimenté dans certains départements depuis 2003, il a été généralisé et rendu obligatoire à compter du (loi du 24 juillet 2006 relative à l'immigration et à l'intégration). Le non-respect de ce contrat par l'étranger peut entrainer le non-renouvellement de sa carte de séjour (3e paragraphe de l'article L.311-9 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile).
Pour les articles homonymes, voir CAI.
Ce contrat comporte deux volets :
- un contrat type commun à tous les publics comportant les engagements réciproques :
- une annexe personnalisée faisant état de l'engagement à suivre, si nécessaire, une formation linguistique et/ou une formation supplémentaire à la connaissance de la vie en France et proposant, si nécessaire, un référent social.
Textes de références
- Article L.311-9 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (Ceseda)
- Article L.117.1 du Code de l'action sociale et des familles
- Décret n° 2006-1791 du relatif au contrat d'accueil et d'intégration et au contrôle des connaissances en français d'un étranger souhaitant durablement s'installer en France et modifiant le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (partie réglementaire)
- Décret n° 2006-1626 du relatif au diplôme initial de langue française (DILF)
- Arrêté du fixant le contenu des épreuves conduisant à la délivrance du DILF
- Arrêté du relatif aux formations prescrites aux étrangers signataires du contrat d'accueil et d'intégration
CIR
Le CAI est remplacé en 2016 par le CIR (contrat d'intégration républicaine).