Coup royal

Le Coup royal est une combinaison jouant un rôle important dans le jeu de dames, essentiellement en partie classique[1] où il est fréquent qu'un joueur doive faire des concessions positionnelles afin d'éviter que l'adversaire puisse faire ce coup[2].

Le mécanisme caractéristique du coup royal est l'offre de trois pions à l'adversaire par la prise (23x34), souvent majoritaire, puis de la rafle spectaculaire et souvent décisive 40x29x20x9x18x7[3]. Cette menace tactique est à ce point importante que le pion 40, destiné à rafler, et son soutien le pion 45 constituent la base de ce qui est appelé « la formation olympique ». La possible mise en place de ces deux pions est d'ailleurs un des critères d'évaluation d'une position[4].

Le coup royal compte plusieurs dizaines de variantes, certaines exploitant un temps de repos pour masquer la venue du pion en 40[5], d'autres dans lesquelles le coup royal n'est que l'introduction[6]. Une monographie sur le coup royal a même été réalisée par le Néerlandais Herman de Jongh et présente près de six cents combinaisons sur ce thème[7].

Principe de base du coup royal

Les Blancs gagnent par 27-22 (18x27) 32x21 (23x34) 40x7 +

Principe avec utilisation d’un temps de repos

Les Blancs gagnent par 27-22 (18x27) 32x21 (23x34) 44-40 (26x17) 40x7 +

Principe avec utilisation d’un temps de repos

(18x27)

Principe avec utilisation d’un temps de repos

32x21

Principe avec utilisation d’un temps de repos

(23x34)

Principe avec utilisation d’un temps de repos

44-40 en utilisant le temps de repos

Principe avec utilisation d’un temps de repos

(26x17)

Principe avec utilisation d’un temps de repos

40x7 +

Principe avec utilisation d’un temps de repos

Gain des Blancs.

     

 

Coup royal suivi d'une seconde rafle

Les Blancs gagnent par 27-22 (18x27) 32x21 (23x34) 40x7 (2x11) 37-32 (16x38) 49-43 (38x49) 36-31 (26x37) 48-42 (37x48) 50-44 (49x40) 45x34 (48x30) 35x2 +