Coupe du monde de football 1990
La Coupe du monde de football de 1990 est la quatorzième édition de la Coupe du monde de football. Elle se tient en Italie du au et est remportée par l’Allemagne de l’Ouest pour la troisième fois après 1954 et 1974.
Sport | Football |
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Organisateur(s) | FIFA |
Édition | 14e |
Lieu(x) | Italie |
Date |
du au |
Participants | 24 (106 partants) |
Épreuves | 52 rencontres |
Affluence |
2 516 348 (moyenne 48 391) |
Site web officiel | FIFA |
Tenant du titre | Argentine (2) |
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Vainqueur | Allemagne de l'Ouest (3) |
Finaliste | Argentine |
Troisième | Italie |
Buts | 115 (moyenne 2,2) |
Meilleur joueur | Totò Schillaci |
Meilleur(s) buteur(s) | Totò Schillaci (6 buts) |
Cette édition est marquée par le parcours du Cameroun qui devient la première équipe africaine à atteindre les quarts de finale, grâce à un doublé de son buteur vedette Roger Milla en huitièmes face à la Colombie (2-1). Le parcours camerounais s'arrête en prolongation (3-2) devant l'Angleterre qui est ensuite battue en demi-finale aux tirs au but par l'Allemagne de l’Ouest. C'est à cette occasion que l'attaquant anglais Gary Lineker prononce la célèbre phrase « Le football est un sport simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes, et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne »[1]. L'Argentine la rejoint en finale en disposant de l'Italie sur son terrain du stade San Paolo de Naples 1-1 après prolongation et 4-3 aux tirs au but.
L'Allemagne de l’Ouest remporte la finale le au Stadio Olimpico de Rome face à l'équipe de Diego Maradona sur un penalty transformé par Andreas Brehme en fin de match. L'équipe hôte accroche la troisième place en prenant le meilleur 2-1 sur l'Angleterre dans la « Petite finale », et Totò Schillaci est le meilleur buteur de la compétition dont il est également élu meilleur joueur, avec six réalisations.
Déroulement
L'Italie accueille la Coupe du monde pour la deuxième fois après celle de 1934. Bien organisée d'un point de vue logistique, la compétition reste pourtant l'une des plus tristes de l'histoire sur le plan sportif : jeu fermé, défensif, voire violent.
Toujours aussi réaliste et bien organisée, la sélection allemande se hisse en finale pour la troisième fois d'affilée et remporte sa troisième Coupe du monde (après 1954 et 1974) en prenant sa revanche contre l'Argentine, alors que son pays vit la réunification. Dépité après l'élimination des siens en demi-finale par l'Allemagne[2], le capitaine anglais Gary Lineker livre alors cette savoureuse définition du football : « Le football est un sport simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes, et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne. »
L'Italie ne parvient pas à rééditer sa performance de 1934 lorsqu'elle s'était imposée à domicile. Ironie de l'histoire, elle est éliminée en demi-finale à Naples par l'Argentine de Diego Maradona, l'idole locale. Lors de ce match, le public napolitain encouragea plus son idole Maradona que la Squadra. Néanmoins, pour la finale à Rome, le public « maltraita » Maradona et l’équipe d’Argentine :
- l'hymne argentin est sifflé ;
- la bronca s'élève lors des apparitions de Maradona sur l'écran géant du stade ;
- le public applaudit quand Maradona prend un carton jaune.
Mais durant cet été 1990, Naples et toute l'Italie n'ont d'yeux que pour un certain Totò Schillaci. Inconnu du grand public au début du tournoi, appelé à rester confiné sur le banc de touche, cet attaquant termine meilleur buteur de la compétition.
La bouffée d'air frais du tournoi est offerte par le Cameroun. Révélations de la compétition, les Lions indomptables et leur attaquant de 38 ans Roger Milla affrontaient dans un match d'ouverture inédit les champions sortants argentins. Le match ayant lieu à Milan, le public a surtout conspué les Argentins et leur star Diego Maradona car ce dernier jouait pour l'ennemi héréditaire le SSC Naples (ce n'est pas la seule fois au cours de ce Mondial que Maradona subit les sifflets puisque ce sera le cas dans tous les stades où l'Argentine a joué jusqu’à la finale (sauf en demi-finale, jouée à Naples), il fut conspué notamment à Turin lors du 8e de finale contre le Brésil lors de l'hymne argentin, avec un stade majoritairement brésilien) . Durant la première mi-temps le Cameroun a bien contenu les assauts argentins. Après un quart d'heure de jeu en seconde période, André Kana-Biyik était exclu. L'avantage numérique ne profitait pas aux Argentins qui encaissèrent le premier but six minutes plus tard, sur une tête piquée de François Omam-Biyik aidé par une petite bévue du gardien argentin Nery Pumpido. L'Argentine serrait le jeu pour tenter d'égaliser mais le Cameroun tenait son exploit même réduit à neuf quand Benjamin Massing reçut un carton rouge à la 89e minute pour un coup violent sur Claudio Caniggia. Puis le Cameroun fait face à la Roumanie dans son deuxième match. La sélection de Roger Milla dans le groupe camerounais avait été controversée. Il avait été un favori dans l'équipe du Cameroun pendant des années, mais il avait maintenant 38 ans. Il était seulement en Italie en raison d'une intervention politique : Paul Biya, le président du Cameroun, avait insisté sur le fait que Milla soit inclus dans l'équipe.
Contre l'Argentine, Milla était seulement apparu pour les dix dernières minutes. Mais dans le match avec la Roumanie, l'entraîneur Valeri Nepomniachi du Cameroun l'a fait entrer en jeu a la 58e minute, le score étant alors de 0-0. Cela s'est avéré être un mouvement inspiré, car Milla marqua à deux reprises, laissant exploser sa joie dans un déhanché au poteau de corner. Gavril Balint réduisait la marque pour la Roumanie, mais il était trop tard et le Cameroun tenait sa victoire (2-1) et sa qualification pour les huitièmes de finale. Étonnamment, il fut battu 4-0 dans son dernier match de poule par une Union soviétique désespérée, sans victoire, et tâchant de rester dans le tournoi grâce à la différence de buts. La Roumanie finit deuxième de ce groupe B et l'Argentine fut repêchée pour le second tour au titre de meilleur troisième. Le Cameroun se hissa jusqu'aux quarts de finale, où il se fait éliminer par l'Angleterre[3] au terme d'une prestation héroïque.
Cette édition a également vu la dernière participation de la Tchécoslovaquie, de l'Union soviétique et de la Yougoslavie fortes de toutes les nations respectives qui les composent.
Au cours de la compétition, 238 contrôles antidopage sont effectués. Tous ces tests se révéleront négatifs[4].
Les stades
Rome | Milan | Naples | Turin |
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Stade olympique de Rome | Stade San Siro | Stade San Paolo | Stadio delle Alpi |
41° 56′ 01,99″ N, 12° 27′ 17,23″ E | 45° 28′ 40,89″ N, 9° 07′ 27,14″ E | 40° 49′ 40,68″ N, 14° 11′ 34,83″ E | 45° 06′ 34,42″ N, 7° 38′ 28,54″ E |
Capacité: 80,258[5] | Capacité: 76,398[5] | Capacité: 74,090[5] | Capacité: 67,411[5] |
Bari | Vérone | ||
Stade San Nicola | Stade Marcantonio-Bentegodi | ||
41° 05′ 05,05″ N, 16° 50′ 24,26″ E | 45° 26′ 07,28″ N, 10° 58′ 07,13″ E | ||
Capacité: 56,875[5] | Capacité: 40,976[5] | ||
Florence | Cagliari | ||
Stade Artemio-Franchi | Stade Sant'Elia | ||
43° 46′ 50,96″ N, 11° 16′ 56,13″ E | 39° 11′ 57,82″ N, 9° 08′ 05,83″ E | ||
Capacité: 41,300[5] | Capacité: 40,117[5] | ||
Bologne | Udine | Palerme | Gênes |
Stade Renato-Dall'Ara | Stade Friuli | Stadio La Favorita | Stade Luigi-Ferraris |
44° 29′ 32,33″ N, 11° 18′ 34,8″ E | 46° 04′ 53,77″ N, 13° 12′ 00,49″ E | 38° 09′ 09,96″ N, 13° 20′ 32,19″ E | 44° 24′ 59,15″ N, 8° 57′ 08,74″ E |
Capacité: 37,825[5] | Capacité: 38,685[5] | Capacité: 36,982[5] | Capacité: 35,921[5] |
Équipes qualifiées
Voir l'article : Tour préliminaire de la coupe du monde de football 1990
Carte | Europe (UEFA) 14 places dont une au pays hôte |
Amérique du Sud (CONMEBOL) 4[6] places dont une pour le champion en titre |
Afrique (CAF) 2 places |
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la Coupe du monde 1990 |
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Océanie (OFC) 0[6] place |
Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes (CONCACAF) 2 places |
Asie (AFC) 2 places | |
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C'est la première participation pour le Costa Rica, les Émirats arabes unis et l'Irlande.
Tirage au sort
Tête de série | Chapeau 1 | Chapeau 2 | Chapeau 3 |
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Italie (pays hôte) |
Cameroun |
Colombie |
Autriche |
Premier tour
Groupe A
Ce groupe voit le retour des États-Unis en Coupe du monde, quarante ans après leur dernière participation. Ils termineront bons derniers avec 3 défaites, 2 buts inscrits et 8 encaissés. L'Autriche est l'un des deux pays à ne pas faire partie des meilleurs troisièmes. L'Italie gagne tous ses matchs et n'encaisse aucun but (elle en marque 4). Les Tchécoslovaques finissent deuxièmes avec 4 points.
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1re journée
Italie | 1 - 0 | Autriche | Stadio Olimpico, Rome | ||
21:00 Historique des rencontres |
Schillaci 78e | (0 - 0) | Spectateurs : 73 303 Arbitrage : José Roberto Wright | ||
Rapport |
États-Unis | 1 - 5 | Tchécoslovaquie | Stadio Comunale, Florence | ||
17:00 Historique des rencontres |
Caligiuri 61e | (0 - 2) | Skuhravý 25e, 78e Bílek 39e (pén.) Hašek 50e Luhový 90e |
Spectateurs : 33 266 Arbitrage : Kurt Röthlisberger | |
Rapport |
2e journée
Italie | 1 - 0 | États-Unis | Stadio Olimpico, Rome | ||
21:00 Historique des rencontres |
Giannini 11e | (1 - 0) | Spectateurs : 73 423 Arbitrage : Edgardo Codesal Méndez | ||
Rapport |
Autriche | 0 - 1 | Tchécoslovaquie | Stadio Comunale, Florence | ||
17:00 Historique des rencontres |
(0 - 1) | Bílek 30e (pén.) | Spectateurs : 38 962 Arbitrage : George Smith | ||
Rapport |
3e journée
Autriche | 2 - 1 | États-Unis | Stadio Comunale, Florence | ||
21:00 Historique des rencontres |
Ogris 52e Rodax 65e |
(0 - 0) | Murray 85e | Spectateurs : 34 857 Arbitrage : Jamal Al Sharif | |
Rapport |
Italie | 2 - 0 | Tchécoslovaquie | Stadio Olimpico, Rome | ||
21:00 Historique des rencontres |
Schillaci 9e Baggio 78e |
(1 - 0) | Spectateurs : 73 303 Arbitrage : Joël Quiniou | ||
Rapport |
Groupe B
Les champions du monde sortants argentins doivent leur qualification uniquement au fait qu'ils fassent partie des meilleurs troisièmes. Le Cameroun termine premier avec 4 points. La Roumanie le suit et devance l'Argentine car elle a marqué plus de buts. Malgré sa victoire sur le Cameroun, l'URSS est éliminée.
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La Roumanie devance l'Argentine grâce à une meilleure attaque.
1re journée
Match d'ouverture |
Argentine | 0 - 1 | Cameroun | Stade Giuseppe Meazza, Milan | |
18:00 |
(0 - 0) | Omam-Biyik 67e | Spectateurs : 73 780 Arbitrage : Michel Vautrot | ||
Rapport |
Union soviétique | 0 - 2 | Roumanie | Stadio San Nicola, Bari | ||
17:00 Historique des rencontres |
(0 - 1) | Lăcătuș 42e, 57e (pén.) | Spectateurs : 42 907 Arbitrage : Juan Daniel Cardellino | ||
Rapport |
2e journée
Argentine | 2 - 0 | Union soviétique | Stadio San Paolo, Naples | ||
21:00 Historique des rencontres |
Troglio 27e Burruchaga 79e |
(1 - 0) | Spectateurs : 55 759 Arbitrage : Erik Fredriksson | ||
Rapport |
Cameroun | 2 - 1 | Roumanie | Stadio San Nicola, Bari | ||
17:00 |
Milla 76e, 86e | (0 - 0) | Balint 88e | Spectateurs : 38 687 Arbitrage : Hernán Silva Arce | |
Rapport |
3e journée
Argentine | 1 - 1 | Roumanie | Stadio San Paolo, Naples | ||
21:00 |
Monzón 63e | (0 - 0) | Balint 68e | Spectateurs : 52 733 Arbitrage : Carlos Silva Valente | |
Rapport |
Cameroun | 0 - 4 | Union soviétique | Stadio San Nicola, Bari | ||
21:00 Historique des rencontres |
(0 - 2) | Protasov 20e Zygmantovich 29e Zavarov 55e Dobrovolski 63e |
Spectateurs : 37 307 Arbitrage : José Roberto Wright | ||
Rapport |
Groupe C
C'est la première participation du Costa Rica en Coupe du monde. Et il fait forte impression en se qualifiant derrière le Brésil. Les Costariciens perdent contre le Brésil mais gagnent contre l'Écosse et la Suède. L'Écosse est l'autre troisième de groupe éliminé. La Suède perd tous ses matchs et est éliminée. Le Brésil gagne tous ses matchs par un but d'écart.
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1re journée
Brésil | 2 - 1 | Suède | Stadio delle Alpi, Turin | ||
21:00 Historique des rencontres |
Careca 40e, 63e | (1 - 0) | Brolin 79e | Spectateurs : 62 628 Arbitrage : Tullio Lanese | |
Rapport |
Costa Rica | 1 - 0 | Écosse | Stade Luigi-Ferraris, Gênes | ||
17:00 Historique des rencontres |
Cayasso 49e | (0 - 0) | Spectateurs : 30 867 Arbitrage : Juan Carlos Loustau | ||
Rapport |
2e journée
Brésil | 1 - 0 | Costa Rica | Stadio delle Alpi, Turin | ||
17:00 Historique des rencontres |
Müller 33e | (1 - 0) | Spectateurs : 58 007 Arbitrage : Neji Jouini | ||
Rapport |
Écosse | 2 - 1 | Suède | Stade Luigi-Ferraris, Gênes | ||
21:00 Historique des rencontres |
McCall 10e Johnston 80e (pén.) |
(1 - 0) | Strömberg 86e | Spectateurs : 31 823 Arbitrage : Carlos Maciel | |
Rapport |
3e journée
Brésil | 1 - 0 | Écosse | Stadio delle Alpi, Turin | ||
21:00 Historique des rencontres |
Müller 82e | (0 - 0) | Spectateurs : 62 502 Arbitrage : Helmut Kohl | ||
Rapport |
Suède | 1 - 2 | Costa Rica | Stade Luigi-Ferraris, Gênes | ||
21:00 Historique des rencontres |
Ekström 32e | (1 - 0) | Flores 75e Medford 88e |
Spectateurs : 30 223 Arbitrage : Zoran Petrović | |
Rapport |
Groupe D
Nouveaux venus, les Émirats arabes unis perdent tous leurs matchs et sont éliminés prématurément. L'Allemagne engrange 5 points, après avoir balayé les Émiratis et les Yougoslaves, puis font match nul contre la Colombie. Allemands, Yougoslaves et Colombiens, avec respectivement 5, 4 et 3 points, se qualifient. Il s'agit de la première participation de la Colombie depuis 1962.
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1re journée
Émirats arabes unis | 0 - 2 | Colombie | Stadio Renato Dall'Ara, Bologne | ||
17:00 Historique des rencontres |
(0 - 0) | Redín 50e Valderrama 85e |
Spectateurs : 30 791 Arbitrage : George Courtney | ||
Rapport |
Allemagne de l'Ouest | 4 - 1 | Yougoslavie | Stade Giuseppe Meazza, Milan | ||
21:00 Historique des rencontres |
Matthäus 28e, 65e Klinsmann 39e Völler 71e |
(2 - 0) | Jozić 55e | Spectateurs : 74 765 Arbitrage : Peter Mikkelsen | |
Rapport |
2e journée
Yougoslavie | 1 - 0 | Colombie | Stadio Renato Dall'Ara, Bologne | ||
17:00 Historique des rencontres |
Jozić 75e | (0 - 0) | Spectateurs : 32 257 Arbitrage : Luigi Agnolin | ||
Rapport |
Allemagne de l'Ouest | 5 - 1 | Émirats arabes unis | Stade Giuseppe Meazza, Milan | ||
21:00 Historique des rencontres |
Völler 35e, 75e Klinsmann 36e Matthäus 47e Bein 59e |
(2 - 0) | Ismaïl 46e | Spectateurs : 71 169 Arbitrage : Alexey Spirin | |
Rapport |
3e journée
Allemagne de l'Ouest | 1 - 1 | Colombie | Stade Giuseppe Meazza, Milan | ||
17:00 Historique des rencontres |
Littbarski 89e | (0 - 0) | Rincón 90e | Spectateurs : 72 510 Arbitrage : Alan Snoddy | |
Rapport |
Yougoslavie | 4 - 1 | Émirats arabes unis | Stadio Renato Dall'Ara, Bologna | ||
17:00 Historique des rencontres |
Sušić 5e Pančev 9e 46e Prosinečki 90e |
(2 - 1) | Thani 22e | Spectateurs : 27 833 Arbitrage : Shizuo Takada | |
Rapport |
Groupe E
Quatrième au Mexique, la Belgique confirme son rang en terminant deuxième. Les Espagnols se vengent des Belges, qui les avaient éliminés aux tirs au but quatre ans plus tôt, en les battant 2-1. L'Uruguay est repêché en tant que meilleur troisième pour la deuxième fois consécutive grâce à un but marqué à la 90e minute lors de leur dernier match contre la Corée du Sud, éliminée avec trois défaites.
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1re journée
Belgique | 2 - 0 | Corée du Sud | Stadio Marc'Antonio Bentegodi, Vérone | ||
17:00 Historique des rencontres |
Degryse 53e De Wolf 64e |
(0 - 0) | Spectateurs : 32 790 Arbitrage : Vincent Mauro | ||
Rapport |
Uruguay | 0 - 0 | Espagne | Stadio Friuli, Udine | ||
17:00 Historique des rencontres |
(0 - 0) | Spectateurs : 35 713 Arbitrage : Helmut Kohl | |||
Rapport |
2e journée
Belgique | 3 - 1 | Uruguay | Stadio Marc'Antonio Bentegodi, Vérone | ||
21:00 Historique des rencontres |
Clijsters 16e Scifo 22e Ceulemans 48e |
Bengoechea 74e | Spectateurs : 33 759 Arbitrage : Siegfried Kirschen | ||
Rapport |
Espagne | 3 - 1 | Corée du Sud | Stadio Friuli, Udine | ||
21:00 Historique des rencontres |
Míchel 22e, 61e, 81e | (1 - 1) | Hwangbo Kwan 42e | Spectateurs : 32 733 Arbitrage : Elías Jácome Guerrero | |
Rapport |
3e journée
Belgique | 1 - 2 | Espagne | Stadio Marc'Antonio Bentegodi, Vérone | ||
17:00 Historique des rencontres |
Vervoort 28e | (1 - 2) | Míchel 20e (pén.) Górriz 38e |
Spectateurs : 35 950 Arbitrage : Juan Carlos Loustau | |
Rapport |
Corée du Sud | 0 - 1 | Uruguay | Stadio Friuli, Udine | ||
17:00 Historique des rencontres |
(0 - 0) | Fonseca 90e | Spectateurs : 29 039 Arbitrage : Tullio Lanese | ||
Rapport |
Groupe F
C'est la première participation de l'Irlande en phase finale et la deuxième de l'Égypte (après la Coupe du monde 1934 qui se déroulait également en Italie). L'Angleterre fait match nul contre l'Irlande et les Pays-Bas, puis gagne contre l'Égypte. Avec trois nuls sur les mêmes scores, l'Irlande et les Pays-Bas partagent la deuxième place à égalité parfaite sur tous les points du règlement. Par tirage au sort, la deuxième place est conservée seule par l'Irlande et la troisième est attribuée aux Pays-Bas, ces derniers se trouvant alors qualifiés parmi les meilleurs troisièmes[8].
Bien que séduisant sur le papier, avec notamment les Pays-Bas, champions d'Europe en titre, l'Angleterre qui possède le meilleur buteur de la dernière coupe du monde (Gary Lineker), et l'Irlande, qui a disputé un bon Euro deux ans plus tôt, ce groupe est celui qui a produit le moins de spectacle. Un seul match a vu une équipe gagner (l'Angleterre contre l'Égypte), les 5 autres rencontres se soldant sur des scores nuls de 0-0 ou 1-1. Le déroulement du match Irlande - Égypte (0-0) influencera d'ailleurs la FIFA pour la mise en place de la règle de l'interdiction au gardien de but de prendre de la main une passe en retrait volontaire d'un défenseur et qui sera appliquée à partir de l'Euro 1992. En effet, les Égyptiens multipliaient et abusaient de passes en retrait vers leur gardien, appauvrissant considérablement le jeu de la rencontre.
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1re journée
Angleterre | 1 - 1 | République d'Irlande | Stadio Sant'Elia, Cagliari | ||
21:00 |
Lineker 8e | (1 - 0) | Sheedy 73e | Spectateurs : 35 238 Arbitrage : Aron Schmidhuber | |
Rapport |
Pays-Bas | 1 - 1 | Égypte | Stadio La Favorita, Palerme | ||
21:00 Historique des rencontres |
Kieft 58e | (0 - 0) | Abdelghani 83e (pén.) | Spectateurs : 33 421 Arbitrage : Emilio Soriano Aladrén | |
Rapport |
2e journée
Angleterre | 0 - 0 | Pays-Bas | Stadio Sant'Elia, Cagliari | ||
21:00 Historique des rencontres |
(0 - 0) | Spectateurs : 35 267 Arbitrage : Zoran Petrović | |||
Rapport |
République d'Irlande | 0 - 0 | Égypte | Stadio La Favorita, Palerme | ||
17:00 |
(0 - 0) | Spectateurs : 33 288 Arbitrage : Marcel van Langenhove | |||
Rapport |
3e journée
Angleterre | 1 - 0 | Égypte | Stadio Sant'Elia, Cagliari | ||
21:00 |
Wright 64e | (0 - 0) | Spectateurs : 34 959 Arbitrage : Kurt Röthlisberger | ||
Rapport |
Pays-Bas | 1 - 1 | République d'Irlande | Stadio La Favorita, Palerme | ||
21:00 Historique des rencontres |
Gullit 10e | (1 - 0) | Quinn 71e | Spectateurs : 33 288 Arbitrage : Michel Vautrot | |
Rapport |
Désignation des meilleurs troisièmes
Les 4 meilleures équipes classées troisièmes de leur poule sont repêchées pour compléter le tableau des huitièmes de finale. Un classement comparatif des résultats de chacune des 6 équipes concernées est effectué afin de les départager, selon les critères (dans l'ordre) : plus grand nombre de points obtenus ; meilleure différence de buts ; plus grand nombre de buts marqués.
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L'Argentine (futur finaliste), la Colombie, les Pays-Bas et l'Uruguay se qualifient pour les huitièmes de finale.
Tableau final
Huitièmes de finale | Quarts de finale | Demi-finales | Finale | |||||||||||
25 juin / Rome | 30 juin / Rome | 3 juillet / Naples | 8 juillet / Rome | |||||||||||
Italie | 2 | |||||||||||||
Uruguay | 0 | |||||||||||||
Italie | 1 | |||||||||||||
25 juin / Gênes | ||||||||||||||
République d'Irlande | 0 | |||||||||||||
République d'Irlande | 0ap (5) | |||||||||||||
30 juin / Florence | ||||||||||||||
Roumanie | 0 tab(4) | |||||||||||||
Italie | 1ap (3) | |||||||||||||
26 juin / Vérone | ||||||||||||||
Argentine | 1 tab(4) | |||||||||||||
Espagne | 1 | |||||||||||||
4 juillet / Turin | ||||||||||||||
Yougoslavie | 2 ap | |||||||||||||
Yougoslavie | 0ap (2) | |||||||||||||
24 juin / Turin | ||||||||||||||
Argentine | 0 tab(3) | |||||||||||||
Brésil | 0 | |||||||||||||
1er juillet / Milan | ||||||||||||||
Argentine | 1 | |||||||||||||
Argentine | 0 | |||||||||||||
24 juin / Milan | ||||||||||||||
Allemagne de l'Ouest | 1 | |||||||||||||
Allemagne de l'Ouest | 2 | |||||||||||||
Pays-Bas | 1 | |||||||||||||
Allemagne de l'Ouest | 1 | |||||||||||||
23 juin / Bari | ||||||||||||||
Tchécoslovaquie | 0 | |||||||||||||
Tchécoslovaquie | 4 | |||||||||||||
1er juillet / Naples | ||||||||||||||
Costa Rica | 1 | |||||||||||||
Allemagne de l'Ouest | 1ap (4) | |||||||||||||
26 juin / Bologne | ||||||||||||||
Angleterre | 1 tab(3) | |||||||||||||
Angleterre | 1 ap | |||||||||||||
Belgique | 0 | Match pour la 3e place | ||||||||||||
Angleterre | 3 ap | |||||||||||||
23 juin / Naples | 7 juillet / Bari | |||||||||||||
Cameroun | 2 | |||||||||||||
Cameroun | 2 ap | Italie | 2 | |||||||||||
Colombie | 1 | Angleterre | 1 | |||||||||||
Huitièmes de finale
Le Cameroun devient la première équipe africaine à se qualifier pour les quarts de finale d'une Coupe du monde en battant la Colombie grâce à un doublé de Roger Milla après prolongation.
Cameroun | 2 - 1 a. p. | Colombie | Stadio San Paolo, Naples | ||
17:00 Historique des rencontres |
Milla 106e, 109e | Redín 115e | Spectateurs : 50 026 Arbitrage : Tullio Lanese | ||
Rapport |
Pour la première fois depuis 28 ans, la Tchécoslovaquie accède aux quarts de finale en battant le Costa Rica par trois buts d'écart. Tomáš Skuhravý inscrit un coup du chapeau en 70 minutes.
Tchécoslovaquie | 4 - 1 | Costa Rica | Stadio San Nicola, Bari | ||
21:00 Historique des rencontres |
Skuhravý 12e, 63e, 82e Kubík 75e |
González 54e | Spectateurs : 47 673 Arbitrage : Siegfried Kirschen | ||
Rapport |
Ce match fut controversé. En effet, le joueur brésilien Branco aurait absorbé un tranquillisant caché dans une bouteille qu'un membre du staff argentin lui avait offert avant la rencontre. Cela n'empêche pas la qualification argentine d'être validée.
Brésil | 0 - 1 | Argentine | Stadio delle Alpi, Turin | ||
17:00 Historique des rencontres |
Caniggia 80e | Spectateurs : 61 381 Arbitrage : Joël Quiniou | |||
Rapport |
Les Allemands confirment leur statut de finalistes sortants en battant les Pays-Bas, champions d’Europe en titre.
Allemagne de l'Ouest | 2 - 1 | Pays-Bas | Stade Giuseppe Meazza, Milan | ||
21:00 Historique des rencontres |
Klinsmann 51e Brehme 82e |
R. Koeman 89e (pén.) | Spectateurs : 74 559 Arbitrage : Juan Carlos Loustau | ||
Rapport |
L’Irlande se qualifie pour les quarts de finale en n’ayant gagné aucun match (4 matchs nuls d’affilée).
République d'Irlande | 0 - 0 a. p. | Roumanie | Stade Luigi-Ferraris, Gênes | ||
17:00 Historique des rencontres |
Spectateurs : 31 818 Arbitrage : José Roberto Wright | ||||
Rapport | |||||
Sheedy Houghton Townsend Cascarino O'Leary | Tirs au but 5–4 | Hagi Lupu Rotariu Lupescu Timofte |
Le pays organisateur élimine l'Uruguay 2-0. La Céleste est donc éliminée en huitièmes de finale alors qu'elle avait été repêchée parmi les meilleurs troisièmes, comme en 1986.
Italie | 2 - 0 | Uruguay | Stadio Olimpico, Rome | ||
21:00 Historique des rencontres |
Schillaci 65e Serena 85e |
Spectateurs : 73 303 Arbitrage : George Courtney | |||
Rapport |
La Yougoslavie joue elle aussi une prolongation pour se débarrasser des Espagnols, quarts de finaliste 4 ans plus tôt. Les deux buts du match du temps réglementaire ont été inscrits dans le dernier quart d'heure, puis le but de la prolongation après seulement deux minutes.
Espagne | 1 - 2 a. p. | Yougoslavie | Stadio Marc'Antonio Bentegodi, Vérone | ||
17:00 Historique des rencontres |
Salinas 83e | Stojković 78e, 92e | Spectateurs : 35 500 Arbitrage : Aron Schmidhuber | ||
Rapport |
L'Angleterre rejoint une fois de plus les quarts de finale en éliminant les Belges, demi-finalistes sortants, sur le plus petit des scores, après prolongation. L'unique but du match est inscrit une minute seulement avant le temps des tirs au but.
Angleterre | 1 - 0 a. p. | Belgique | Stadio Renato Dall'Ara, Bologne | ||
21:00 Historique des rencontres |
Platt 119e | Spectateurs : 34 520 Arbitrage : Peter Mikkelsen | |||
Rapport |
Quarts de finale
Pour sa dernière participation avant l'éclatement du pays, la Yougoslavie est éliminée aux tirs au but par le champion du monde sortant. Durant 120 minutes, aucune équipe ne fit trembler les filets de l'autre.
Argentine | 0 - 0 a. p. | Yougoslavie | Stadio Artemio Franchi, Florence | ||
17:00 Historique des rencontres |
Spectateurs : 38 971 Arbitrage : Kurt Röthlisberger | ||||
Rapport | |||||
Serrizuela Burruchaga Maradona Troglio Dezotti | Tirs au but 3 - 2 | Stojković Prosinečki Savićević Brnović Hadžibegić |
L'Italie inflige sa première défaite de la Coupe du monde à l'Irlande par un seul but inscrit par Schillaci en fin de première mi-temps.
Italie | 1 - 0 | République d'Irlande | Stadio Olimpico, Rome | ||
21:00 Historique des rencontres |
Schillaci 38e | Spectateurs : 73 303 Arbitrage : Carlos Silva Valente | |||
Rapport |
L'Allemagne participe à sa troisième demi-finale d'affilée en mettant définitivement fin au parcours tchécoslovaque en Coupe du monde. Le futur Ballon d'or 1990 marque sur pénalty.
1er juillet 1990 | Allemagne de l'Ouest | 1 - 0 | Tchécoslovaquie | Stade Giuseppe Meazza, Milan | |
17:00 Historique des rencontres |
Matthäus 25e (pén.) | Spectateurs : 73 347 Arbitrage : Helmut Kohl | |||
Rapport |
L'Angleterre met fin à la spectaculaire aventure camerounaise par un match solide gagné après prolongation par trois buts à deux. Les Three Lions participent ainsi à leur première demi-finale depuis 24 ans.
1er juillet 1990 | Angleterre | 3 - 2 a. p. | Cameroun | Stadio San Paolo, Naples | |
21:00 Historique des rencontres |
Platt 25e Lineker 83e (pen), 105e (pén.) |
Kundé 61e (pén.) Ekéké 65e |
Spectateurs : 55 205 Arbitrage : Edgardo Codesal Méndez | ||
Rapport |
Demi-finales
Le champion en titre élimine le pays organisateur aux tirs au but. L'Argentine devient ainsi le troisième champion en titre à retrouver la finale 4 ans après son sacre, à la manière du Brésil en 1962 et de l'Italie en 1938.
Argentine | 1 - 1 a. p. | Italie | Stadio San Paolo, Naples | ||
20:00 Historique des rencontres |
Caniggia 67e | Schillaci 17e | Spectateurs : 59 978 Arbitrage : Michel Vautrot | ||
Rapport | |||||
Serrizuela Burruchaga Olarticoechea Maradona | Tirs au but 4 - 3 | Baresi Baggio De Agostini Donadoni Serena |
L'autre demi-finale se termine également sur un score nul de 1-1 après 120 minutes. La Mannschaft se qualifie après la séance de tirs au but et devient la première nation à disputer trois finales d'affilée.
Allemagne de l'Ouest | 1 - 1 a. p. | Angleterre | Stadio delle Alpi, Turin | ||
20:00 Historique des rencontres |
Brehme 60e | Lineker 80e | Spectateurs : 62 628 Arbitrage : José Roberto Wright | ||
Rapport | |||||
Brehme Matthäus Riedle Thon | Tirs au but 4 - 3 | Lineker Beardsley Platt Pearce Waddle |
Match pour la troisième place
L'Italie termine sa Coupe du monde chez elle sur une bonne note en arrachant la médaille de bronze face aux Anglais. Schillaci termine meilleur buteur avec 6 réalisations en 7 matchs.
Italie | 2 - 1 | Angleterre | Stadio San Nicola, Bari | ||
20:00 Historique des rencontres |
Baggio 70e Schillaci 86e (pén.) |
Platt 81e | Spectateurs : 51 426 Arbitrage : Joël Quiniou | ||
Rapport |
Finale
C'est la première fois qu'une affiche d'une finale de Coupe du monde a lieu deux fois, et qui plus est deux fois d'affilée. Défaite quatre ans plus tôt par l'Argentine, l'Allemagne prend sa revanche et s'impose par le plus petit des scores grâce à un penalty contesté par les Argentins et sifflé en fin de match[10]. C'est la première finale où le gagnant garde ses cages inviolées, ce qui sera par ailleurs le cas lors des trois finales suivantes (1994, 1998 et 2002). Beckenbauer devient le deuxième entraîneur à remporter le titre mondial après l'avoir gagné en tant que joueur (après le Brésilien Mário Zagallo en 1958 et 1962 en tant que joueur puis en 1970 en tant qu'entraîneur).
Allemagne de l'Ouest | 1 - 0 | Argentine | Stadio Olimpico, Rome | ||
20:00 (UTC+2) Historique des rencontres |
Brehme 85e (pén.) | (0 – 0) | Spectateurs : 73 603 Arbitrage : E. Codesal Méndez | ||
Rapport |
RFA
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Argentine
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|
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Assistants :
|
Meilleurs buteurs
6 buts
5 buts
4 buts
Anecdotes
En effet, en tant qu'encyclopédie, Wikipédia vise à présenter une synthèse des connaissances sur un sujet, et non un empilage d'anecdotes, de citations ou d'informations éparses (juin 2010).
- La coupe du monde 1990 fut la plus pauvre au niveau de la moyenne de buts par matchs, avec 115 buts inscrits, pour une moyenne de 2,21 buts par match.
- Comme en 1970 (Allemagne de l'ouest, Brésil, Italie, Uruguay), le dernier carré regroupe quatre champions du monde (Allemagne, Angleterre, Argentine, Italie).
- L'Irlande atteint les quarts de finale sans avoir remporté le moindre match et en ayant seulement inscrit 2 buts (en 5 matchs). Elle a en effet réalisé trois nuls en poule, puis obtenu une qualification aux tirs au but face aux Roumains avant de s'incliner 1-0 face à l'Italie.
- Pour la deuxième fois d'affilée, l'Uruguay se qualifie pour les huitièmes de finale en finissant parmi les meilleurs troisièmes du premier tour.
- Diego Maradona confirme en 2005 la rumeur qu'un membre du staff de l'équipe argentine aurait offert une bouteille d'eau contenant un somnifère au joueur brésilien Branco, à la mi-temps de Brésil-Argentine.
- Cette Coupe du monde est mentionnée dans le feuilleton Heimat 3 d'Edgar Reitz (épisode 2 : Die Weltmeister - Les champions du monde), qui se situe en 1990 au moment de la réunification. Et également dans le film Good Bye, Lenin!, qui se déroule à la fin de la Guerre froide à Berlin-Est. Par l'intermédiaire des acteurs, l'on découvre le quart de finale RFA-Tchécoslovaquie et la demi-finale RFA-Angleterre. Dans le film The Van, c'est le parcours de l'équipe d'Irlande dans la compétition qui est le point de départ de l'intrigue.
- Pour la quatrième fois (deux précédents en 1954 et un troisième en 1970) et dernière fois à ce jour en Coupe du monde, un tirage au sort non-éliminatoire a lieu pour départager deux équipes classées à égalité à l'issue d'une phase de poules, l'Irlande et les Pays-Bas, ceux-ci étant parfaitement ex æquo selon tous les points du règlement. Le tirage au sort attribue la place de deuxième à l'Irlande et celle de troisième aux Pays-Bas (le statut de repêché qualifié en tant que meilleur troisième étant acquis au moment de la procédure).
Premières
- C'est la première coupe du monde où deux équipes européennes s'inclinèrent face à une équipe d'Amérique centrale : l'Écosse et la Suède, battues respectivement 1-0 et 2-1 par le Costa Rica.
- Les protège-tibias sont obligatoires pour la première fois dans une coupe du monde. Auparavant, leur port était facultatif.
- La finale donna elle aussi lieu à quelques premières :
- La RFA fut la première équipe à disputer trois finales de coupe du monde d'affilée : défaites en 1982 et 1986, et victoire en 1990. Le Brésil rééditera cette performance mais avec plus de succès (victoire en 1994 et 2002, défaite en 1998).
- Première fois que la finale opposa les mêmes équipes que celle de l'édition précédente : en 1986, les Argentins s'étaient imposés 3-2 face aux Allemands.
- L'Argentin Pedro Monzón devint le premier joueur à être expulsé lors d'une finale d'un mondial. Son équipier Gustavo Dezotti fut à son tour expulsé. D'autres s'ensuivront au cours des finales suivantes : Marcel Desailly en 1998, Zinédine Zidane en 2006 et John Heitinga en 2010.
- Pour la première fois en finale, moins de trois buts sont marqués, le champion du monde marque moins de deux buts et le vaincu n'inscrit pas le moindre but. Bodo Illgner (All) devient le premier gardien de but à préserver son but inviolé. Cela se reproduira en 1994, 1998, 2002, 2010 et 2014.
Dernières
- Ce fut la dernière coupe du monde où les gardiens furent autorisés à saisir le ballon à la main après une passe en retrait volontaire d'un équipier. La règle de la passe en retrait entra en vigueur lors de la Coupe du monde 1994 où le gardien n'eut plus le droit d'utiliser ses mains, bien qu'elle ait été introduite le 1er juillet 1992. C'est le match Égypte-Irlande, où les Égyptiens multiplièrent les passes vers leur gardien, qui influença l'introduction de cette nouvelle règle.
- Plusieurs pays furent représentés pour la dernière fois lors de ce mondial, à cause d'événements politiques : la Tchécoslovaquie, qui se scinda en Slovaquie et République tchèque en 1993 (l'équipe de Tchécoslovaquie terminera les éliminatoires de la Coupe du monde 1994 sous la bannière de « Représentation des Tchèques et des Slovaques »), et l'URSS qui se scinda en Russie et en quatorze autres états après la chute du communisme (l'équipe d'URSS terminera sous la bannière de la CEI lors de la phase finale de l'Euro 1992). Un troisième pays est également dans cas : la Yougoslavie, qui éclata à partir de 1991 en plusieurs nations : Croatie, Slovénie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine, Serbie et Monténégro. L'équipe de la Fédération yougoslave de football est cependant présente en phase finale de Coupe du monde une dernière fois en 1998 sous le nom de « Yougoslavie » bien qu'elle ne représente alors plus que la Serbie et le Monténégro.
- C'est la dernière fois que la victoire rapporte 2 points. Dans l'espoir de favoriser l'attaque et la prise de risques, et pour augmenter le nombre de buts marqués, la FIFA met en effet de côté le barème historique et expérimente la victoire à 3 points lors du mondial 1994.
- Du côté disciplinaire, c'est la dernière fois qu'un joueur est sanctionné d'un match de suspension après deux cartons jaunes reçus au cours du tournoi. En 1994, les cartons jaunes reçus lors des matchs de poule sont ignorés à partir des huitièmes de finale, tous les joueurs repartant donc à « zéro carton » après le premier tour. Par exemple, si ce système avait existé lors de ce mondial, Claudio Caniggia aurait pu jouer la finale.
- C'est la dernière fois que les arbitres portent obligatoirement un équipement noir. À partir de 1994, les arbitres peuvent porter une autre couleur, ce qui leur permet notamment d'être mieux différenciés des équipes dont les couleurs peuvent prêter à confusion (comme l'Écosse qui joue en bleu marine par exemple).
- C'est la dernière fois que les joueurs ont le numéro de leur maillot seulement inscrit au dos. Lors de l'Euro 1992, les joueurs voient leur nom inscrit dans le dos et en 1994, leur numéro est également imprimé sur la face avant du maillot.
Notes et références
- Pierre Godon, « Coupe du monde : mais d'où vient la phrase "et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne" ? », sur Franceinfo, 201' (consulté le )
- (en) « West Germany 1–1 England », sur http://www.thefa.com (consulté le )
- (en) « Cameroon 2–3 England », sur http://www.thefa.com (consulté le )
- « Dopage : vingt ans déjà », L’Humanité, (lire en ligne)
- [Panini sticker album "Italy 1990", p. 2-5]
- Le nombre définitif de places allouées à la CONMEBOL (3 ou 4) et à l'OFC (0 ou 1) dépend du résultat du barrage intercontinental entre ces deux zones : le représentant sud-américain, la Colombie, bat le représentant « océanien », Israël (jouant en zone océanienne et non asiatique pour raison politique).
- Les deux premières participations en tant qu’Allemagne.
- Le critère disciplinaire apparu en 2018 aurait donné le même résultat en plaçant l’Irlande qui n’avait récolté qu’un carton jaune, devant les Pays-Bas qui en avaient écopé de deux.
- Place attribuée par tirage au sort. À noter qu'avant le tirage au sort, les équipes à égalité étaient toutes les deux assurées de la qualification pour les huitièmes de finale.
- Coupe du monde de la FIFA, Italie 1990 sur FIFA.com
Voir aussi
- Le film documentaire 12 registi per 12 città
- Le jeu vidéo World Cup Italia '90
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