Couplets du toréador
Les Couplets du toréador sont le nom populaire de l'air « Votre toast, je peux vous le rendre »[1], de l'opéra Carmen composé par Georges Bizet sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy. Il est chanté par le torero Escamillo lors de son entrée dans l'acte 2. Les paroles décrivent diverses situations dans les arènes de combat de taureaux comme les acclamations de la foule et la célébrité qui accompagne la victoire. Le refrain, « Toréador, en garde », constitue la partie centrale du prélude à l'acte 1 de Carmen.
Couplets du toréador Votre toast, je peux vous le rendre | |
Genre | Air d'opéra de Carmen |
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Musique | Georges Bizet |
Livret | Henri Meilhac, Ludovic Halévy |
Langue originale | Français |
Effectif | Solo vocal baryton, orchestre symphonique |
Création | 1875 |
Paroles
Votre toast, je peux vous le rendre
Señors, señors car avec les soldats
Oui, les toréros peuvent s'entendre.
Pour plaisirs, pour plaisirs
Ils ont les combats !
Le cirque est plein, c'est jour de fête !
Le cirque est plein du haut en bas.
Les spectateurs, perdant la tête,
Les spectateurs s'interpellent
À grand fracas !
Apostrophes, cris et tapage
Poussés jusques à la fureur !
Car c'est la fête du courage !
C'est la fête des gens de cœur !
Allons ! En garde !
Allons ! Allons ! Ah !
Toréador, en garde !
Toréador ! Toréador !
Et songe bien
Oui songe en combattant
Qu'un œil noir te regarde
Et que l'amour t'attend.
Toréador, l'amour, l'amour t'attend !
Tout d'un coup, on fait silence,
On fait silence... Ah ! que se passe-t-il ?
Plus de cris, c'est l'instant !
Plus de cris, c'est l'instant !
Le taureau s'élance
En bondissant hors du toril !
Il s'élance ! Il entre, il frappe !
Un cheval roule
Entraînant un picador
« Ah ! Bravo ! Toro ! » hurle la foule.
Le taureau va... il vient...
Il vient et frappe encore !
En secouant ses banderilles
Plein de fureur, il court !
Le cirque est plein de sang !
On se sauve... on franchit les grilles !
C'est ton tour maintenant !
Allons ! En garde ! Allons ! Allons ! Ah !
Toréador, en garde !
Toréador ! Toréador !
Et songe bien, oui, songe en combattant
Qu'un œil noir te regarde
Et que l'amour t'attend.
Toréador, l'amour, l'amour t'attend !
L'amour ! L'amour ! L'amour !
Toréador, Toréador, Toréador !
Référence
- « Carmen : Partition arrangée par l'auteur », sur Gallica - Bibliothèque nationale de France