Courbe d'Aston
La courbe d'Aston est, en physique nucléaire, une courbe représentant l'énergie de liaison par nucléon des noyaux atomiques, en fonction de leur nombre de masse[1].
L'éponyme[1] de la courbe d'Aston est le physicien britannique Francis William Aston (-) qui l'a publiée pour la première fois en [2],[3] après l'avoir déterminée, avec précision, grâce au spectromètre de masse qu'il avait conçu[1].
Les réactions nucléaires ont pour effet de produire des éléments plus stables, c'est-à-dire avec une énergie de liaison plus élevée ; elles sont de deux types :
- les réactions de fusion nucléaire se produisent sur les éléments légers tels que l'hydrogène et génèrent des éléments plus lourds ; elles ne sont pour l'instant difficilement contrôlées et se produisent par exemple dans l'explosion des bombes H ;
- les réactions de fission nucléaire se produisent sur les éléments lourds et génèrent des éléments plus légers ; elles se produisent notamment dans les centrales nucléaires et les bombes A.
Notes et références
- Taillet, Villain et Febvre 2018, s.v.Aston (courbe d'), p. 49, col. 1.
- Münzenberg 2013, fig. 8, p. 13, col. 1.
- Aston 1927, fig. 5, p. 511.
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [Aston 1927] (en) Francis William Aston, « Bakerian lecture.– A new mass-spectrograph and the whole number rule » [« Un nouveau spectrographe de masse et la règle du nombre entier »], Proceedings of the Royal Society, vol. 115, no 772, , p. 487-514 (OCLC 4661923135, DOI 10.1098/rspa.1927.0106, JSTOR 94803, Bibcode 1927RSPSA.115..487A, résumé, lire en ligne [PDF]).
- [Fewell 1995] (en) Matthew P. Fewell, « The atomic nuclide with the highest mean binding energy » [« Le nucléide atomique dont l'énergie de liaison moyenne est la plus élevée »], American Journal of Physics, vol. 63, no 7, , p. 653-658 (OCLC 88056985, DOI 10.1119/1.17828, Bibcode 1995AmJPh..63..653F, résumé, lire en ligne [PDF]).
- [Münzenberg 2013] (en) Gottfried Münzenberg, « Development of mass spectrometers from Thomson and Aston to present » [« Le développement des spectromètres de masse de Thomson et Aston à nos jours »], International Journal of Mass Spectrometry, nos 349-350 « 100 years of mass spectrometry », , p. 9-18 (OCLC 5150525885, DOI 10.1016/j.ijms.2013.03.009, Bibcode 2013IJMSp.349....9M, résumé, lire en ligne [PDF]).
- [Saâd 2016] (en) Bendaoud Saâd, « Why is the nuclear binding energy negative ? : Aston's whole number rule, mass-defect and binding energy » [« Pourquoi l'énergie de liaison nucléaire est-elle négative ? : la règle du nombre entier d'Aston, le défaut de masse et l'énergie de liaison »], Journal of Multidisciplinary Engineering Science and Technology, vol. 3, no 6, , p. 5012-5016 (lire en ligne [PDF]).
- [Taillet, Villain et Febvre 2018] Richard Taillet, Loïc Villain et Pascal Febvre, Dictionnaire de physique, Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, hors coll., , 4e éd. (1re éd. ), X-956 p., 17 × 24 cm (ISBN 978-2-8073-0744-5, EAN 9782807307445, OCLC 1022951339, BNF 45646901, SUDOC 224228161, présentation en ligne, lire en ligne), s.v.Aston (courbe d'), p. 49, col. 1.
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