Courcerault

Courcerault est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie. Elle fusionne le au sein de la commune nouvelle de Cour-Maugis sur Huisne[1].

Courcerault
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Mortagne-au-Perche
Intercommunalité Communauté de communes Cœur du Perche
Code postal 61340
Code commune 61128
Démographie
Gentilé Courceraultais
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 18″ nord, 0° 39′ 30″ est
Altitude Min. 127 m
Max. 238 m
Superficie 14,75 km2
Élections
Départementales Bretoncelles
Historique
Commune(s) d'intégration Cour-Maugis sur Huisne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Courcerault
Géolocalisation sur la carte : France
Courcerault
Géolocalisation sur la carte : Orne
Courcerault
Géolocalisation sur la carte : Orne
Courcerault

    Géographie

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Curtis Sesoldi au début du IXe siècle[4]. Le toponyme est construit, comme Courtomer, Colonard ou Corubert, sur le modèle court + anthroponyme germanique[5]. L'ancien français court, « ferme », est issu du bas latin cortem[4] hérité du latin cohors[5], « enclos », « cour d’une ferme », basse-cour. L'anthroponyme germanique serait Sisald[6],[5] ou Sisaldus[4].

    Le gentilé est Courceraultais.

    Histoire

    La commune comptait en 1860 773 habitants pour une contenance de 1 700 hectares dont une partie est très boisée. Il y avait autrefois un prieuré à Courcerault relevant de Saint-Lhomer de Blois et ensuite de Saint-Lhomer de Moutiers-au-Perche en 1698.

    La principale famille ayant possédé la seigneurie de Courcerault pendant très longtemps fut la famille des Giroye, famille très nombreuse et des plus belliqueuse. Un des Giroye, Guillaume, entreprit vers 1034 de délivrer Robert de Bellême, son seigneur, prisonnier au château de Ballon au Maine. Peu de temps après, les trois fils d'Ernault Giroye, également seigneurs de Courcerault, firent partie de ceux qui voulurent venger l'affront fait à Guillaume Giroye leur oncle, par Guillaume II Talvas, seigneur de Bellême et d'Alençon, qui l'ayant appelé à ses noces, lui avait fait couper le nez et les oreilles, crever les yeux, ce qui entraîna de multiples représailles, la lutte continua longtemps entre les Giroye et le comte de Bellême Guillaume Talvas.

    Les autres seigneurs de Courcerault furent :

    • Hugues Giroye bienfaiteur de la léproserie de Chartrage à Mortagne (1144).
    • Hugues de Courcessain, qui assista à la fondation du Val-Dieu, en 1170.
    • Hugues de Courcerault et Agathe, sa femme, qui firent également des dons à Chartrage, ses terrains et six sols de rente annuelle.
    • Nicolas Barberotte qui en 1218 assista à la fondation de l'abbaye des Clairets à Mâle, près de Nogent-le-Rotrou.
    • Gastel et Guillaume Mathieu, des dons et bienfaiteurs de la collégiale de Toussaint à Mortagne-au-Perche.
    • Il est également notoire que la famille de Boyères a aussi tenu le rôle de seigneur de Courcerault, ayant possédé la maison seigneuriale de Courcessain, maison qui a dû remplacer le château féodal de ce pays. Car il est aussi notoire que Courcessain devait appartenir aux Giroye.

    Il est probable également qu'à une certaine époque, non déterminée, la seigneurie de Courcerault fut détenue ou intéressée par la famille des seigneurs de La Vove (du manoir de la Vove) et surtout le Moulin dit de la Vove car il est possible encore aujourd'hui de voir sur le haut de la porte de la sacristie de l'église, taillé sous la pierre, le blason de cette famille de La Vove, qui comporte « de sable à six besoins d'argent », ce qui annoncerait bien des bienfaiteurs de cette église[7].

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    juin 1995 mars 2014 Pierre Leveau SE  
    mars 2014[8] En cours Jean-Marc Fromentin SE  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[8].

    Démographie

    Courcerault a compté jusqu'à 815 habitants en 1851.

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    721713685731744800792815767
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    716686635614580550527508472
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    382365318321332292327302245
    1968 1975 1982 1990 1999 2007 2011 2013 -
    197200175166173173168163-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Saint-Pierre de Courcerault.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

      Références

      1. « recueil des actes administratifs »
      2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
      3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
      4. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 985
      5. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 21-22
      6. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
      7. Les Cahiers percherons, "Les manoirs du canton de Nocé" (1re partie), par Philippe Siguret, 1957.
      8. « Courcerault (61340) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
      9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
      11. « 2 crédences (consoles) », notice no PM61000299, base Palissy, ministère français de la Culture.

      Liens externes

      • Portail de l’Orne
      • Portail des communes de France
      Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.