Short Circuit
Short Circuit ou Cœur circuit au Québec ou Court-circuit en Belgique est un film américain réalisé par John Badham, sorti en 1986. Il est suivi par Appelez-moi Johnny 5 (1988).
Pour les articles homonymes, voir Court-circuit (homonymie).
Titre québécois | Cœur circuit |
---|---|
Réalisation | John Badham |
Scénario |
Brent Maddock S. S. Wilson |
Musique | David Shire |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Producers Sales Organization The Turman-Foster Company |
Pays de production | États-Unis |
Genre | comédie de science-fiction |
Durée | 98 minutes |
Sortie | 1986 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Grâce à un certain succès aux États-Unis, Short Circuit est communément admis comme étant un film culte des années 1980, aux côtés de Wargames (1983) du même réalisateur.
Synopsis
Conçu par le Pr. Newton Crosby et son assistant Benjamin Jahrvi, Numéro 5[1] n’est rien de plus qu’une machine sophistiquée destinée à des fins militaires. Quand la foudre lui tombe dessus, il est alors doué de la pensée et d’un solide sens de l’humour. Totalement déboussolé, le robot va trouver refuge auprès d’une jolie écologiste. Mais déjà, l’armée le traque dans le seul but de le réduire à l’état de pièces détachées…
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original et français : Short Circuit
- Titre québécois : Cœur circuit
- Titre belge : Court-circuit
- Réalisation : John Badham
- Scénario : Brent Maddock et S. S. Wilson
- Musique : David Shire
- Effets spéciaux : Syd Mead et Eric Allard
- Conception des génériques : David Oliver (en)
- Photographie : Nick McLean
- Montage : Frank Morriss
- Décors : Dianne Wager
- Production : David Foster, Gregg Champion et Lawrence Turman
- Sociétés de production : Producers Sales Organization et The Turman-Foster Company
- Société de distribution : TriStar
- Pays de production : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur - 35 mm - 2,35:1 - Dolby SRD
- Genre : comédie, science-fiction
- Durée : 98 minutes
- Dates de sortie[2] :
- États-Unis :
- France :
Distribution
- Ally Sheedy (VF : Françoise Dasque) : Stephanie Speck
- Steve Guttenberg (VF : Hervé Bellon) : Newton Crosby
- Fisher Stevens (VF : Jean-Claude Montalban) : Ben « Jabutiya » Jahrvi
- Tim Blaney (VF : Jean-François Vlérick) : Numéro 5 (voix)
- Austin Pendleton (VF : Jean-Pierre Leroux) : Howard Marner
- G. W. Bailey (VF : Marc de Georgi) : Skroeder
- Brian McNamara (VF : Éric Baugin) : Frank
- Marvin J. McIntyre (en) (VF : Richard Darbois) : Duke
- John Garber : Otis
- Penny Santon : Mme Cepeda
- Vernon Weddle : le général Washburne
- Barbara Tarbuck : le sénateur Mills
- Tom Lawrence : l’assistant d’Howard Marner
- Bill Norton (VF : Michel Dodane) : Numéro 2 (voix)
- Thomas Lance (VF : Patrick Guillemin) : Numéro 3 (voix)
- Martha Mills (VF : Céline Monsarrat) : le robot-serveur
- Fred Slyter : Norman
- Billy Ray Sharkey : Zack
- John Badham : un caméraman (caméo)
Production
Le scénario de S. S. Wilson et Brent Maddock est inspiré d’un sujet d’étude relatif à E.T., l'extra-terrestre (1982) qu’ils avaient rédigé à l’Université de Caroline du Sud[réf. nécessaire].
Le tournage a lieu dans l'Oregon (Astoria, Cascade Locks, Portland, Crown Point, barrage de Bonneville, Beaverton), en Californie (Vasquez Rocks, Santa Clarita) ou encore dans l'État de Washington (North Bonneville)[3].
Musique
L'album de la bande originale est diffusée tardivement (22 ans après le film). La musique est composée par David Shire, mais contient deux chansons d'auteurs/compositeurs de musique contemporaine. La musique du film remporta un BMI Film Music Award en 1987.
Distinctions
- Aux 14e cérémonie des Saturn Awards 1987 : le film est nommé dans les catégories meilleur film de science-fiction, meilleur réalisateur et meilleurs effets visuels, prix finalement tous remportés par Aliens, le retour de James Cameron[4].
- David Shire obtient le BMI Film Music Award en 1987.
Commentaires
Générique de fin
Une particularité du film est que le générique de fin comporte des extraits de scènes coupées au montage final, chose qui préfigurait à l’époque l’explosion dans les années 2000 des versions longues et autres bonus sur les DVD. Les scènes présentées le sont sans dialogues (seule la musique du générique les accompagne de façon continue) et incluent un prolongement de la séquence de présentation de NOVA (avec des avions télécommandés dirigés par les robots, idée qui sera reprise pour le second film), une rencontre de Numéro 5 avec un robot-jouet Omnibot 2000, ainsi que son expérience d’une situation mortellement dangereuse dans un cimetière de voitures. Ces deux dernières scènes proviennent, selon les commentaires du réalisateur[5], d’une séquence originellement située entre le vol de la camionnette NOVA par Numéro 5 (vers le milieu du film) et sa seconde arrivée à la maison de Stéphanie ; dans cette séquence la camionnette aurait manqué d’essence près du cimetière de voitures, ce qui aurait forcé le robot à l’abandonner et à chercher un autre moyen de transport plus approprié. L’Omnibot devait appartenir aux enfants du propriétaire du cimetière, qui auraient effrayé le Numéro 5 en le comparant au jouet.
Sorties en vidéo
Une édition collector à l'image restaurée est sortie à plusieurs reprises en zone 1 aux formats DVD et Blu-Ray, mais ne propose aucune bande son ou sous-titres français.
En France (zone 2), le film est édité en SD par Edito (filiale de Fravidis), a priori transféré d'une VHS, et ne proposant que la bande son française. Il est actuellement le seul DVD francophone disponible.
Clins d’œil
La séquence où Numéro 5 danse avec Stephanie en regardant La Fièvre du samedi soir (1977), film également réalisé par John Badham[6].
Numéro 5 regarde le film Scarface (1932) puis imite l'acteur George Raft[6].
Jeu vidéo
Un jeu vidéo basé sur le film est développé par Ocean Software. Il contient deux parties distinctes : une d’arcade où Numéro 5 s’échappe des laboratoires et une d’action où Numéro 5 parcourt l’Oregon en éliminant des militaires. Ce jeu se décline sur les plates-formes de l’époque : Amstrad CPC, ZX Spectrum et Commodore 64[7].
Notes et références
- Son nom complet est « S.A.I.N.T. Number 5 ». S.A.I.N.T. est l'acronyme de Strategic Artificially Intelligent Nuclear Transport.
- (en) Release info sur l’Internet Movie Database
- (en) Locations sur l’Internet Movie Database
- (en) Awards sur l’Internet Movie Database
- Commentaire audio du réalisateur et des scénaristes, Image Entertainment, DVD Short Circuit (Special Edition) zone 1 États-Unis, 2008
- (en) Trivia sur l’Internet Movie Database
- (fr) Angus, « Test de Short Circuit sur Amstrad CPC », Projet Veda sur Emu Nova, 25 avril 2007 (consulté le 5 août 2009)
Voir aussi
Articles connexes
- Short Circuit, la bande originale
- Numéro 5
- Appelez-moi Johnny 5, la suite
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (it) Cinematografo.it
- (en) Internet Movie Database
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
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- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- (en) Metacritic
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