Couvent Notre-Dame-de-Fidélité

Le couvent Notre-Dame-de-Fidélité est situé à Douvres-la-Délivrande, en France, dans un lieu-dit appelé le Bout Varin.

La congrégation est fondée le 26 février 1831 par Henriette Le Forestier d'Osseville pour servir de pensionnat de jeunes filles et d'orphelinat[2]. Une vaste propriété avec un bâtiment du début du XVIII^e et la fondation a comme objet de remercier la Vierge du sanctuaire de Douvres-la-Délivrande à la suite d'une guérison d'une fille du comte Théodose Le Forestier d’Osseville. Des bâtiments supplémentaires en style néo-classique sont construits à partir des années 1830. La chapelle fait l'objet d'une agrandissement dès 1866 mais utilisée en 1929 seulement[3] car le chœur est inachevé[2].

Le parc contient des éléments importants, statues et monuments religieux : un temple daté de 1835 dédié à saint Joseph, une grotte, une colonne avec une statue célébrant la conversion de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, un calvaire et un sacré-cœur sculpté daté de 1892[3].

Pour le centenaire de la congrégation, commande est passée auprès de René Lalique d'un grand crucifix de verre. Lalique propose outre le crucifix, d'élaborer un retable, un tabernacle, des verrières, une table de communion une lampe et des colonnes[3]. La plupart des éléments ont été réalisés à partir de verre moulé et dépoli. L'ensemble réalisé par le maître-verrier « dans un ensemble architectural est l’oeuvre de René Lalique la plus importante au monde »[3]. La somme demandée à la communauté religieuse par le maître-verrier est minime[2].

La bataille de Normandie n'épargne qu'en apparence l'édifice, qui doit faire l'objet d'une restauration attentionnée de 1995 à 2003[2].

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le 14 novembre 2007[4].

Inspiré par la chapelle de la Vierge Fidèle à Douvres-la-Délivrande, près de Caen, René Lalique livre aux sœurs qui lui ont commandé un crucifix et, outre cette croix de verre, une porte de tabernacle, un retable, une lampe, deux colonnes lumineuses, les verrières du chœur, la table de communion et l'autel, entièrement en verre[2].

Un gisant de cire représentant sainte Florida d'Afrique a été installé dans la chapelle en 1931[5].

En 1948, pour le jubilé de la supérieure de la congrégation, Alix Aymé réalise un chemin de croix en laque sur fond d'or et d'argent, œuvre également remarquable[3].

Une 15^e station est réalisée en 2014 par Isabelle Emmerique[6].

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