Couvent des Filles de la Conception
Le couvent des Filles de la Conception, était un monastère parisien supprimé en 1790 qui était situé à l'angle des actuelles rues Duphot et Saint-Honoré.
Couvent des Filles de la Conception disparu en 1790 | ||||
Couvent de la Conception en 1734 sur plan de Turgot | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Style dominant | classique français | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Île-de-France | |||
Département | Paris | |||
Ville | 1er arrondissement de Paris | |||
Coordonnées | 48° 52′ 07″ nord, 2° 19′ 30″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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13 religieuses du couvent des Filles de la Conception de Toulouse du Tiers-Ordre franciscain s’installent en 1635 rue Saint-Honoré à Paris dans une maison appartenant à Théodore de Nesmond, Premier président du Parlement de Paris. Théodore de Nesmond donne cette maison en dot en 1637 à sa fille Olive qui entre dans cette communauté. Le couvent était situé à l’angle de la rue Saint-Honoré et de la rue du Luxembourg (actuelle rue Cambon). Ses jardins s’étendaient jusqu’à l’enceinte des Fossés jaunes puis au boulevard aménagé après 1670 sur l’ancien rempart (actuellement boulevard de la Madeleine, place de la Madeleine et angle de la rue Royale). Sa chapelle était ornée de toiles des peintres Boullogne l'aîné et Boullogne le jeune. Paul de Gondi, futur cardinal de Retz y fit sa première visite. La communauté était prospère car Louis XIV lui fit bénéficier du 15ème du produit d’une loterie. Le couvent était propriétaire de plusieurs maisons rue Saint-Honoré. Celle du no 398 où Robespierre habitait une chambre, était louée au menuisier Maurice Duplay qui l’acheta lorsqu’elle fut vendue comme bien national au cours de l’an IV. Mme de Tencin y loua un appartement dès jusqu'à sa mort en 1749.
Le couvent fut fermé en 1790 et ses bâtiments détruits. Les rues Duphot et du Chevalier-de-Saint-George (ancienne rue Richepanse) furent percées en 1807 à son emplacement[1].
Références
- Jacques Hillaret, Dictionnaire historique des rues de Paris. 2ème volume, éditions de Minuit, , p. 382
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