Croix séraphique de Cimiez

La croix séraphique de Cimiez est un calvaire situé à Nice, en France[1],[2].

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Croix séraphique de Cimiez
Présentation
Destination initiale
calvaire
Construction
1477
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Adresse
Place du Monastère-de-Cimiez
Coordonnées
43° 43′ 13″ N, 7° 16′ 43″ E
Localisation sur la carte de France
Localisation sur la carte de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Localisation sur la carte de Nice

Description

La croix de Cimiez est un calvaire en marbre. La colonne est torsadée et supporte une croix tréflée.

L'une des faces de la croix représente un séraphin crucifié, correspondant à une vision de saint François d'Assise au Mont Alverne[2]. L'autre représente la Vierge.

Localisation

La croix de Cimiez est située dans le département français des Alpes-Maritimes, sur la commune de Nice. Elle se dresse devant le monastère de Cimiez, sur la place du Monastère-de-Cimiez. Il s'agit d'une copie de la croix originale, qui se trouve dans la première chapelle latérale gauche de l'église du monastère.

Historique

Selon l'inscription du chapiteau, la croix de Cimiez est sculptée en 1477. Elle est alors située dans le cimetière du monastère des Franciscains, sur l'actuelle place Saint-François dans le Vieux-Nice. Pendant la Révolution française, le monastère est abandonné. Sous le Premier Empire, le cimetière est rasé ; la croix est toutefois démontée et mise en lieu sûr par un particulier.

En 1804, la croix est placée à son emplacement actuel. Elle est classée au titre des monuments historiques en 1903[1]. En 1979, la croix de Cimiez est fortement dégradée à la suite d'un vandalisme[3]. Elle est restaurée et transférée dans l'église du monastère de Cimiez, tandis qu'une copie, réalisée d'après moulage, est replacée en extérieur.

Références

  1. « Croix en marbre », notice no PA00080788, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. « La Croix séraphique de Cimiez », Mairie de Nice
  3. La copie de l'arrêté de protection, disponible sur la base Mérimée, insique même qu'elle est « détruite »[1].

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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