Rue Pecquay
La rue de Pecquay est une voie publique, ancienne, du 4e arrondissement de Paris.
4e arrt Rue Pecquay
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Situation | |||
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Arrondissement | 4e | ||
Quartier | Saint-Merri | ||
Début | 34, rue des Blancs-Manteaux | ||
Fin | 5, rue Rambuteau | ||
Morphologie | |||
Longueur | 85 m | ||
Largeur | 15 m | ||
Historique | |||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue Pérenelle de Saint-Pol Rue Perrenele de Saint-Pol Cul-de-sac des Blancs-Manteaux Cul-de-sac Picquet Cul-de-sac Novion Cul-de-sac Pecquay Impasse Pecquay Passage Pecquay |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 7157 | ||
DGI | 7213 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La « rue Pecquay », d'une longueur de 85 mètres, est située dans le 4e arrondissement, quartier Saint-Merri, et commence au 34, rue des Blancs-Manteaux et finit au 5, rue Rambuteau.
Stations de métro : Rambuteau, Hôtel de Ville.
Origine du nom
Le nom de Pecquay est une altération de celui de Jean de la Haie, dit Picquet, bourgeois de Paris, conseiller du roi Charles VI et trésorier général des finances français, qui y possédait un hôtel particulier.
Historique
En 1300, elle porte le nom de « rue Pérenelle-de-Saint-Pol ».
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris, de Guillot de Paris, sous la forme de « rue Perrenele de Saint-Pol ».
Elle fut connue également un peu plus tard sous le nom de « cul-de-sac des Blancs-Manteaux », puis cette voie prend ensuite le nom de « cul-de-sac Picquet » en raison de Jean de La Haye dit « Picquet », à cause de sa terre de Plessis-Picquet[1] qui avait fait construire sur cette impasse son hôtel particulier. Ce bâtiment quadrilatère en pierre fut reproduit par Lacaille dans son plan de Paris de 1714.
Il fut ensuite nommé « cul-de-sac Novion », car la famille de grande robe, les « de Novion », y avait aussi une maison. Cette famille possédait un château dans la vallée de Montmorency. C'est grâce à cette famille que le passage était doté de trois lanternes qui n'éclairaient qu'une seule propriété[2],[3].
Cette voie, qui reprit ensuite son nom de « cul-de-sac Picquet », fut transformée en « passage Pecquay » ; la partie de l'impasse qui s'étendait de l'extrémité de l'impasse à la rue Rambuteau était toutefois une propriété privée[2].
Une décision ministérielle, du , signée Montalivet, fixe la largeur de cette voie publique à 7 mètres[2].
En 1817[3], le « cul-de-sac Pecquay », qui était situé dans l'ancien 7e arrondissement, quartier du Mont-de-Piété, commençait au 38-40, rue des Blancs-Manteaux et se finissait en impasse[4]
Jean-Honoré Simon, accusé d'avoir participé à l'insurrection de la Société des saisons, les 12 et , demeurait au 15, « passage Pecquet[5] ».
En 1844[2], devenu le « passage Pecquay », d'une longueur de 85 mètres, il était toujours situé dans l'ancien 7e arrondissement, quartier du Mont-de-Piété, commençait aux 38-40, rue des Blancs-Manteaux et finissait aux 5-7, rue Rambuteau.
Les classements et alignements, non retenus au PSMV du Marais, par décret du , sur le côté pair, sur une longueur de 51 mètres depuis la rue des Blancs-Manteaux, et pour la partie restante par arrêt du pour le nivellement. La dénomination actuelle fut décidée par un arrêt du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Le , dans une école située au 7, impasse Pecquay, se tient la première réunion mensuelle de l'Orphéon, société chorale fondée par Wilhem. Cette initiative remporte un grand succès. C'est le début du mouvement musical de masses des orphéons.
- Une plaque commémorative ancienne sur l'immeuble au 7, impasse Pecquay, devenue depuis rue Pecquay, rappelle cet événement, il y est écrit :
« Ici, 7.10.1833, Wilhem crée l'Orphéon »
- Denis-François Angran d'Alleray demeurait dans le « cul-de-sac Pequet » lors de sa condamnation.
Notes, sources et références
- Le Plessis-Picquet est devenu le Plessis-Robinson.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 26e quartier « Mont de Piété », îlot no 2, F/31/85/23 (impasse sans nom indiqué).
- Cour des pairs. Attentat des 12 et 13 mai 1839. Interrogatoires des accusés, p. 80 et suivante.
Bibliographie
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117).
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- Charles Lefeuve, Histoire de Paris, rue par rue, maison par maison, Paris, .
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
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