Cunfin
Cunfin est une commune française située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Cunfin | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Barséquanais en Champagne |
Maire Mandat |
Virginie Richard 2020-2026 |
Code postal | 10360 |
Code commune | 10119 |
Démographie | |
Population municipale |
174 hab. (2019 ) |
Densité | 5,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 02′ 32″ nord, 4° 40′ 08″ est |
Altitude | Min. 209 m Max. 376 m |
Superficie | 33,12 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bar-sur-Seine |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Localisation
Fontette | Villars-en-Azois | |||
Verpillières-sur-Ource | N | Lanty-sur-Aube | ||
O Cunfin E | ||||
S | ||||
Grancey-sur-Ource | Autricourt | Riel-les-Eaux |
Cunfin compte 25 hectares d'appellation d'origine contrôlée champagne. Son altitude minimale est de 209 mètres, l'église se situe à 257 mètres.
Il est sur la voie romaine de Lasticum à Bar-sur-Aube ou voie de Bar.
Urbanisme
Typologie
Cunfin est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,6 %), terres arables (18,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), prairies (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %), zones urbanisées (0,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Du latin Confinium, de confinis avec le suffixe -ium, (« Contigu, voisin »).
Histoire
Des cercueils de pierre gallo-romains ont été découverts dans un cimetière où ont été retrouvées des épées et médailles[8].
Le village est connu comme étant un arrêt de saint Bernard sur le chemin de Molesme à Clairvaux où il fit deux miracles sur un enfant boiteux et une femme aveugle.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube, du bailliage principal de Chaumont et du bailliage seigneurial de la Ferté-sur-Aube.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2019, la commune comptait 174 habitants[Note 2], en diminution de 8,9 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
Le finage de la commune est couvert de forêts où prennent naissance de nombreuses sources (certaines seraient miraculeuses[réf. nécessaire]). Il y a également une statue de la Madone ainsi que la chapelle Sainte-Anne datant de XIIe siècle. En suivant le ruisseau qui traverse le village, on accède aux anciens lavoirs. Près du cimetière où plusieurs soldats de la Première Guerre mondiale reposent se situe l'église Saint-Maurice construite en 1737-1739[15].
Personnalités liées à la commune
- L'abbé Maurice Tynturié[réf. nécessaire].
- Bernard de Clairvaux qui passa à Cunfin et prêcha sous un chêne majestueux à côté de la chapelle Sainte-Anne[réf. nécessaire].
- Joseph Raybaudi, instituteur de 1962 à 1967 (avec son épouse Michèle Raybaudi également institutrice). Il créa à Cunfin une des toutes premières MJC (Maison des Jeunes et de la Culture) du département et organisa un camp de vacances en Provence (à Coudoux) pour les enfants de l'école publique.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Socard, Revue critique, 16.
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599923
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Marguerite Beau, Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors Troyes, La Renaissance, 1991
Bibliographie
- Claude Paris, Déclin d'une commune française - Cunfin en Champagne, thèse de maîtrise de sociologie rurale réalisée sous la direction de Mesdames EIZNER et GROSHENS (Université PARIS X - NANTERRE - Sciences sociales et administration - Année 1985/1986).
- Maurice Tynturié, Notice historique sur le bourg de Cunfin : suivie d'un grand nombre de notes sur les communes environnantes, savoir La Ferté-sur-Aube, Verpillières, Fontette, Saint-Usage, Villars, Lanty, Riel-les-Aulx, Autricourt et Grancey-sur-Ource, Langres, (réimpr. 2004 (BNF 39196772)), 139 p. (BNF 31508212, lire en ligne).
- Paul Passy, Les Restes d'un patois champenois à Cunfin-en-Bassigny (Aube), Cinquantenaire de l'Ecole des hautes études. Sciences historiques et philologiques, II, pp. 237-251, c., Paris, .
Lien externe
- Site non officiel de la mairie de Cunfin
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