Currency Act
Le Currency Act ou Paper Bills of Credit Act[1],[2] du [3] est une loi parlementaire anglaise (citation 4 Geo. III c. 34) interdisant aux Treize colonies d'émettre quelque monnaie que ce soit, en particulier de billets de banque[4]. Elle consacre la primauté de la livre sterling[4].
Cette décision, prise quelques jours seulement après le Sugar Act, a soulevé une opposition massive en Amérique du Nord. Les assemblées coloniales protestèrent vivement[4]. Les colonies avaient déjà créé leur propre monnaie fiduciaire, le Colonial Scrip, de valeur très faible à nulle car non soutenue par l'étalon-or[5].
Cette loi n'est pas comptée parmi les Intolerable Acts. Un second Currency Act a été édicté en 1751 dans le but de limiter le volume de monnaie fiduciaire autorisée par les colonies américaines.
Voir aussi
Notes
- (en) Great Britain, Current Law Statutes Annotated, Sweet & Maxwell., , 131 p. (lire en ligne)
- (en) James Livesey, « Free Trade and Empire in the Anglo-Irish Commercial Propositions of 1785 », Journal of British Studies, vol. 52, no 1, , p. 103–127 (ISSN 0021-9371, DOI 10.1017/jbr.2012.62, lire en ligne)
- Jayne E. Triber, A True Republican : The Life of Paul Revere, Univ of Massachusetts Press, , 314 p. (ISBN 978-1-55849-294-3, présentation en ligne)
- Bernard Cottret, La Révolution américaine : La quête du bonheur 1763-1787, Paris, Perrin, 2003, (ISBN 2-262-01821-9), p.49
- Les 13 colonies souffraient d'une pénurie de métaux précieux.
Lien interne
Lien externe
- (en) Thomas Kindig, « The Currency Act », Independence Hall Association, 1999-2007
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