Dépôt des tramways de Tourlaville

Le dépôt des tramways de Tourlaville, est un dépôt ferroviaire du tramway de Cherbourg, située sur le territoire de la commune de Tourlaville dans le département de la Manche.

Tourlaville

La dépôt des trams vers 1910.
Localisation
Pays France
Ville Cherbourg-en-Cotentin
Quartier Tourlaville
Coordonnées géographiques 49° 38′ 34″ nord, 1° 35′ 12″ ouest
Gestion et exploitation
Services Fermée et désaffectée
Caractéristiques
Ligne(s) Tramway de Cherbourg
Historique
Mise en service 1897
Fermeture 1944

Mis en service en 1897 pour les locomotives à vapeur, il est ensuite utilisé pour les rames électriques et il est détruit avec le matériel roulant dans un bombardement en 1944.

Histoire

Le « déclaration d'utilité publique et concession à la Ville de Cherbourg d'un réseau de tramways, à traction mécanique ». L'objectif est de desservir Cherbourg et sa banlieue de Tourlaville à Querqueville avec un transport de voyageurs et de marchandises. En 1893, la Compagnie générale française des chemins de fer secondaire est déchue, en 1896 la ville rétrocède la concession à Étienne Laval, et en 1898 la société anomnyme, dite Compagnie des tramways de Cherbourg, se substitue à M. Laval[1].

La station de Tourlaville est mise en service le par la Compagnie des tramways de Cherbourg (CTC), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne à voie métrique, desservie par des tramways à vapeur, de Cherbourg à Tourlaville[2]. En mai 1897, la ligne est prolongée jusqu'au terminus-dépôt de Tourlaville[3].

Notes et références

  1. France, Répertoire de la législation des chemins de fer français : réseaux secondaires d'intérêt général, chemins de fer d'intérêt local et tramways, Paris, Imprimerie Nationale, (lire en ligne), « Manche : Compagnie des tramways de Cherbourg », p. 241.
  2. « Le tramway de Cherbourg », sur cherbourg44 (consulté le ).
  3. Michel Harouy, Le Val de Saire au temps du Tue-Vâques, Éditions Cheminements, (ISBN 9782844782663), p. 171.

Voir aussi

Bibliographie

  • TB, « Albert et Yvonne Trohel évoquent les tramways à Tourlaville », Reflets, no 121, , p. 12-14 (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

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