Dōjō-ji

Dōjō-ji (japonais kanji: 道成寺) est un temple bouddhiste japonais de l'école Tendai. Il est situé à Hidakagawa , district de Hidaka, préfecture de Wakayama, au sud de l'île de Honshū. Sa construction a commencé au VIIIe siècle.

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Dōjō-ji

Le Hon-dō, bâtiment principal du temple.
Présentation
Culte Bouddhisme
Type Tendai
Début de la construction 701
Site web http://www.dojoji.com/
Géographie
Pays Japon
Ville Hidakagawa
Coordonnées 33° 54′ 52″ nord, 135° 10′ 28″ est
Géolocalisation sur la carte : Japon

Historique

Le début de la construction du temple Dōjō-ji a débuté en 701. Depuis, il a fait l'objet de multiples extensions et modifications au fil des siècles:

- 1357: Construction du hon-dō, bâtiment principal de plain-pied avec toiture de tuiles;
- 1694: Construction du niōmon (portail) , comportant un rōmon de trois baies (ken), une porte et toiture (irimoya-zukuri) de tuiles;
- 1702: Construction du shoin;
- 1763: Édification de la pagode à trois étages[1].

Il abrite de nombreuses statues, dont celles représentant Senjū Kannon Bosatsu[2] (nom japonais de la bodhisattva de la compassion (Guanyin), Nikkō Bosatsu , la lumière du soleil (le bodhisattva Suryaprabha) et Gakkō Bosatsu, la lumière de la lune (la bodhisattva Candraprabha), qui sont répertoriés comme bien nationaux[3].

La dénomination du temple a été reprise dans plusieurs spectacles du théâtre de marionnettes Bunraku, et également dans la pièce intitulée Dōjōji, qui figure au répertoire des théâtres Kabuki et [4],[5].

Description du site

Plan général du temple Dôjô-ji (description détaillée ci-contre).
  1. Par le côté sud, un long escalier, construit en 1694, conduit au portail Niōmon (japonais kanji: 仁王 門) ;
  2. Hon-dō (kanji:本 堂), hall principal construit en 1357. Il compte huit piliers à l'avant, six à l'arrière; le toit est recouvert de tuiles.
  3. Pagode à trois étages, (kanji: 三重 塔 , Mie-tō), érigée en 1763; selon une légende, le moine Anchin (kanji: 安 珍), le héros de la pièce de théâtre mentionnée plus haut, serait enterré à proximité, sous un monticule (kanji: 塚, Dzu-ka), de ce fait dénommée la « colline de Anchin » (kanjin: 安 珍 塚).
  4. Le pavillon Enma (kanji: 閻 魔 堂), également appelé « Pavillon des dix rois » (kanji: 十王閣) .
  5. Au nord-ouest, le pavillon Goma (kanji: 護摩). Il s'agit d'un lieu rituélique important de l'école Shingon[6].
  6. Sanctuaire Shinto, le (kanji:鎮守 三 社) .
  7. Beffroi , Shōrō, (kanji :鐘楼) (remarque: les fondations respectives de 6 et 7 sont adjacentes).
  8. Au sud-ouest, le bâtiment qui abrite la salle Dōjōji-Engi (kanji: 道 成 寺 縁 起 堂), dans laquelle sont accomplis les rituels destinés au moine légendaire Anchin et à la séductrice déçue Kiyohime (évoqués dans une note précédente)[7].

Notes et références

  1. Les cinq constructions énumérées sont classées « biens culturels nationaux » par l'agence pour les affaires culturelles du Japon (kanji: 文化庁), site officiel en anglais :. Consulté le .
  2. (en) shingon buddhist international institute, lire: . Consulté le .
  3. (en)Site officiel du tourisme de Hidakagawa, ville où le temple est situé, lire: . Consulté le .
  4. Cette pièce raconte les déboires d'un moine du temple, nommé Anchin, qui refuse de répondre aux avances d'une femme séduisante nommée Kiyohime.
  5. (en) Site Internet Archive (web.archive.org), lire: . Consulté le .
  6. Il n'y a pas incompatibilité entre le fait que les rites propres aux écoles Tendai et Shingon soient associés.
  7. (ja) Wakayama-ken no rekishi sampo, Tokyo, Yamakawa Shuppansha, (ISBN 978-4634246300) (il s'agit d'un ouvrage de présentation édité par l'office du tourisme de Wakayama.

Liens externes

  • (en) Site officiel du temple Dōjō-ji: . Consulté le .
  • (ja) Site officiel du temple Dōjō-ji: . Consulté le .

Voir aussi

Articles connexes

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