Daïra d'Azazga

La daïra d'Azazga est une circonscription administrative de la wilaya de Tizi-Ouzou. Son chef lieu est la commune éponyme d'Azazga.

Pour les articles homonymes, voir Azazga (homonymie).

Daïra d'Azazga
دائرة عزازقة
Iɛeẓẓugen
Administration
Pays Algérie
Wilaya Tizi-Ouzou
Chef-lieu Azazga
Nb. communes 5
Démographie
Population 83 560 hab. (2008[1])
Densité 232 hab./km2
Géographie
Coordonnées 36° 44′ 43″ nord, 4° 22′ 16″ est
Superficie 360,272 5 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie

    Communes

    La daïra comprend cinq communes[2]:

    La population totale de la daïra est de 83 560 habitants[3] pour une superficie de 360,272 5 km2.

    Localisation

    Hydrographie

    Les principaux cours d'eau de la commune sont :

    • Assif (fleuve) Sébaou
    • Assif (fleuve) Aboud

    Institut national de recherche forestière

    Singe Magot de Yakouren

    Cette daïra abrite une station de recherche et d'expérimentation rattachée à l'Institut national de recherche forestière.

    Économie

    Plusieurs industries sont implantées dans cette région : briqueterie, pépinières, récolte et transformation du liège, etc

    Émigration

    Les habitants de cette commune-daïra ont connu de nombreuses vagues d'émigration vers le Moyen-Orient au XIXe siècle. Une première ayant eu pour origine l'exil de l'émir Abd El-Kader, et une deuxième durant les années 1873 à la suite des révoltes kabyles successives et la défaite de Mokrani et de son clan. C'est ainsi qu'on retrouve aujourd'hui de nombreux foyers encore kabylophones, en Syrie et au Liban[réf. nécessaire].

    Culture

    A l'entrée d'Azazga

    Autrefois, l'accent régional était marqué par l'usage du z. Exemple : lemleh → zemzah (le sel)

    Des inscriptions berbères lybiques sont observables dans une grotte d'Ifigha. Elles furent révélées pour la première fois en 1909 par Said Boulifa, et présentent la particularité de ne montrer aucune lettre punique ou latine[4]. Les panneaux officiels dans la ville, et à l'entrée de la mairie, du tribunal, ou de la daïra (sous Préfecture) sont écrits dans trois langues, tifinagh, kabyle (alphabet latin) et arabe (français pour les panneaux).

    Notes et références

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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