Daniel Vangarde

Daniel Vangarde, né Daniel Bangalter en 1947[1], est un producteur, parolier et auteur-compositeur français.

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Daniel Vangarde
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Daniel Bangalter
Pseudonyme
Daniel Vangarde
Nationalité
Activités
Enfant
Autres informations
Membre de
Yamasuki (d)
Genre artistique

Biographie

Au début des années 1970, il travaille entre autres, avec Ringo, Sheila et Joe Dassin. Il a enregistré un album dans la vague contestataire (avec des titres comme : Un bombardier avec ses bombes, Comme le juge avait mal mangé, Une comète va rencontrer la terre[2],[3],[4]).

Son label Zagora[5], a produit des artistes tels que La Compagnie Créole, les Gibson Brothers, Paula Moore ou encore Vic Edimo. Zagora a été distribué par Carrère, Barclay et Philips/Phonogram[6].

Il s'est ensuite reconverti dans les musiques festives (il est le parolier de La Compagnie créole : Le Douanier Rousseau, Le Bal masqué, Souris à la vie, La Machine à danser, C'est bon pour le moral, Ça fait rire les oiseaux ; compositeur Jean Kluger). Ses principaux travaux ont été effectués dans les années 1970 pour les interprètes Ottawan, Gibson Brothers, Sheila et Joe Dassin ("Oh Namba"), soit comme parolier, compositeur ou producteur. Il a alors largement travaillé avec Jean Kluger.

En 1978, Daniel Vangarde réalise le track Aqua avec Wally Badarou sous le nom de DVWB[7],[8]. Ce disco mutant, avec force synthés, boîtes à rythme et vocoder, a été repris dans la compilation Cosmic Machine (A voyage through French Cosmic & Electronic Avantgarde 1970 -1980) de Because Music[9].

D'origine juive polonaise[10], il trouve, en 1999, dans les archives de la Sacem, dirigée alors par Jean-Loup Tournier, des documents inédits sur son comportement à l’égard des artistes juifs, via une note interne du 7 novembre 1941, qui « a édicté le fichage des auteurs “non aryens”, décidé du blocage de leurs droits, et menacé d’internement “en camp de concentration” »[11].

Il est également le père de l'artiste compositeur Thomas Bangalter du groupe de musique électronique Daft Punk[12]. Une chanson d'Eddie Johns, More Spell On You, sortie en 1979 et produite par Daniel Vangarde serait à la base de One More Time. Son utilisation par Daft Punk a été source de polémique, le groupe n'a jamais reconnu avoir utilisé cette chanson qui n’est pas créditée. Il a finalement fallu que des gens réussissent à reconstruire One More Time à partir de More Spell On You pour que l'utilisation du sample soit prouvée.

Liens externes

Notes et références

  1. Sylvie Tanette, « La sombre affaire de la Sacem, depuis la guerre jusqu’à Daft Punk », largeur.com, 4 juillet 1999
  2. Discographie sur discogs.com
  3. Discographie sur bide-et-musique.com
  4. Discographie sur encyclopedisque.fr
  5. (en) « Zagora », sur Discogs (consulté le )
  6. « Zagora - Afrisson », sur www.afrisson.com (consulté le )
  7. (en) « Dvwb », sur Discogs (consulté le )
  8. « DVWB "Aqua" », sur youtube.com (consulté le )
  9. « "Cosmic Machine" pour découvrir la French Touch des années 70 », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le )
  10. (en) Jonah Weiner, « Daft Punk : All Hail Our Robot Overlords » , sur rollingstone.com, (consulté le ).
  11. Eric GIACOMETTI, « La Sacem accusée d´avoir spolié les juifs », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
  12. L'Obs, « Pourquoi Daft Punk boycotte les Victoires de la musique », L'Obs, (lire en ligne , consulté le ).
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