Dassault Mirage F2
L'origine du Mirage III F2 remonte à 1963. L'Armée de l'air française planchait sur le concept d'un avion ayant des capacités de pénétration à basse altitude par tous temps, qui serait capable d'effectuer des interceptions à vitesse supersonique, qui serait également apte à utiliser de courtes pistes comportant des arrangements rudimentaires et qui aurait une vitesse d'approche égale à 140 nœuds (260 km/h).
Dassault Mirage III F2 | |
Vue de l'avion. | |
Constructeur | Dassault Aviation |
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Équipage | 2 |
Motorisation | |
Moteurs | Pratt & Whitney TF 106 |
Performances | |
Vitesse maximale | 2 333 km/h |
C'est le que la société Générale Aéronautique Marcel Dassault signe le marché d'étude d'un avion prototype désigné Mirage III F et équipé d'un turboréacteur Snecma TF106 dérivé du Pratt & Whitney TF30 américain.
L'équipe de Jean-Jacques Samin va reprendre la structure du Dassault Mirage 5 et va mettre de côté la formule delta commune aux avions de chez Générale Aéronautique Marcel Dassault de l'époque au profit d'un nouveau type d'aile fortement hypersustentée en flèche de 55° et en position haute. L'équipe adaptera aussi un empennage horizontal placé bas sur la cellule, une première pour la société Dassault. Cette combinaison aile et empennage offrait à l'armée les caractéristiques voulues pour leur avion à savoir :
- Vol à grande vitesse
- Distance d'atterrissage relativement courte.
L'équipe de Jean-Jacques Samin propose alors son avion, désormais désigné « Mirage III F2 », qui sera commandé le .
C'est en 1965 que l'armée passe commande de trois prototypes biplaces rebaptisés désormais Mirage F2.
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